MILANO - Interrogé dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, Rodrigo Palacio est revenu sur ses débuts à l’Inter et sur l’état physique de l’équipe de Stramaccioni.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
Est-ce cela le vrai Palacio ?
"Mais ça l’a toujours été, pourquoi ?"
Au début, vous aviez un peu de mal, et pas seulement pour marquer...
"C’était de la fatigue. Le soir à Pinzolo, j’étais en morceaux, j’avais l’impression d’être mort, comme si je n’avais plus mes jambes."
N’ayant pas Sneijder à disposition, Stramaccioni vous avait placé derrière l’attaquant de pointe:
"Ce n’est pas le problème, c’était le fait de la condition athlétique."
Considérez-vous votre rôle comme important ?
"Je ne cache pas qu’à mon avis, mon rendement est meilleur quand je suis deuxième attaquant, proche de l’avant-centre, et avec d’une certaine manière, une liberté de mouvement."
Et donc heureusement que Sneijder est revenu...
"Bien sûr, heureusement, mais non pas juste parce que je peux jouer dans mon rôle.
Pourquoi alors ?
"D’accord, pour cela aussi, mais la raison principale est que nous sommes contents que Wes soit avec nous. Il est le cerveau de l’équipe: quand il joue, elle tourne mieux."
Mais à Glasgow c’est votre entrée en jeu qui a beaucoup changé la partie:
"C’est l’Inter qui a changé d’approche, le Celtic a reculé et nous avons avancé, mais sans attendre leur baisse de régime, c’était une question de jambes."
Les matchs amicaux étaient tabous pour vous, vous n’arriviez pas a marquer, quel a été le déclic ?
"Le Trofeo Tim à Bari: pas seulement pour le but, même s’il était important. Ce soir-là, je me sentais bien, et marquer contre le Milan m’a allégé l’esprit."
Et le but à Glasgow, à quoi a t-il servi ?
"A tout, c’était le plus important des trois. Je l’ai inscrit dans un vrai match et ça a été le plus difficile. Le ballon de Livaja arrivait vite et ce n’était pas aussi simple qu’il n’y paraît."
En plus il a évité la première défaite de la saison:
"C’est mieux ainsi, mais ça n’aurait pas été un drame. C’est important de voir l’équipe progresser et s’améliorer match après match. A Glasgow, nous avons eu du mal en première mi-temps, mais au final nous avons fait des pas en avant."
Cela suffira-t-il pour le match contre l’Hajduk ?
"Ca devrait suffire, mais nous savons que ça ne sera pas facile."
Le stade de Split est bouillant...
"Respect maximum, mais je suis habitué aux stades bouillants: au Brésil, en Copa Libertadores, on ne vous accueille pas avec des fleurs."
Rédigé par stan78 & p-h08 (Gazzetta dello Sport)
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