Walter Samuel s'est livré dans une longue interview octroyée à la Gazzetta Dello Sport, à quelques jours de la confrontation entre l'Inter et la Roma, ses anciens clubs:
Aimiez-vous votre surnom: Il Muro
"Il est exagéré, celui que j'étais au début de ma carrière prenait beaucoup de buts. Cependant, la haine de te prendre un but existe, posez la question à Burdisso, Materazzi et Cordoba, cela nous rend fous même aujourd'hui si cela se produit."
C'est pour cela qu'est née "la faute à la Samuel", en intimidant et en rentrant dans le lard dès la troisième minute de jeu...
"C'est quelque chose que vous avez inventé durant ces dernières années. J'ai toujours cherché à marquer mon territoire, et c'est évident qu'en fin de carrière je n'avais plus la même rapidité, j'arrivais en retard. Mais je ne suis jamais rentré dans un adversaire pour lui faire uniquement du mal."
Était-ce plus facile de défendre avec Aldair ou avec Lucio ?
"Les premiers mois avec Lucio furent difficiles, il ne jouait pas sur la ligne, puis nous nous sommes compris et notre complicité est née."
Vous revoyez-vous plus en Skriniar ou en Manolas ?
"Manolas est l'un des plus fort en un contre un. Je dirais Skriniar de part son coup de tête, ses relances précises, ce n'est pas quelque chose dont on se souvient, mais je jouais aussi de cette façon."
Icardi était peu présent en Albiceleste...
"Oui, mais il s'est efforcé de faire ce que tout le monde lui demandait: Regardez le but qu'il a inscrit au Mexique: Il va à la rencontre de l'équipe, il protège le ballon, il ne pense pas uniquement qu'à marquer."
Et Lautaro Martinez ?
"Il a un futur énorme devant lui, mais il doit avoir la patience de pouvoir saisir sa chance, lorsqu'elle se présentera, il répondra présent."
Spalletti parle d'un football vers l'avant...
"Avec l'Inter, nous avions toujours connu des difficultés lorsque nous rencontrions sa Roma. Je l'ai beaucoup étudié, il a souvent joué, de mémoire, en se basant sur son trequartista."
Le Scudetto à la Roma et la Champion's avec l'Inter : Deux joies comparables ?
"Sur une chose oui, l’adrénaline d'avoir la joie de remporter un titre qui nous manquait depuis tant de temps."
Repensez-vous à la Champions avec l'Inter ?
"Chaque fois, et c'est comme si j'allais au Cirque Massimo, je me disais que c'était le Meazza, nous venions à peine d'atterrir avec la Coupe. Il y a aussi notre souvenir à Malpensa lorsque nous étions revenu de Barcelone, ce fut rempli de belles émotions."
Qui est le joueur qui vous a mis le plus en difficulté ?
"Un que je n'ai jamais cité : Cassano. Dans les matchs d'entrainement je l'enfermais sur la ligne de touche, je me disais: A présent, il n'a plus d'espace pour se déplacer. Mais avec un touché, un seul, il se retournais et était libre, je n'ai jamais compris comment il le faisait: Dans le vestiaire, il me massacrait devant les autres, je voulais tout casser."
Que vous ont enseigné vos entraîneurs: Carlos Bianchi, Bielsa, Capello, Mancini, Mourinho, Maradona
"Diego la passion de nous motiver. Bielsa nous encourageait à faire attention aux détails techniques, chose que je ne faisais jamais. Bianchi et Mourinho, la gestion du groupe. Pour Capello, je prends un exemple: "Regarde comment Inzaghi te vole le ballon sans que tu ne te rendes compte de rien..."
"Il m'a fait comprendre l'importance de jouer rapidement au ballon, Il nous a donné une devise après une querelle que j'ai connu avec Panucci. Equipe Nerveuse, Equipe Victorieuse. Mancini est celui avec lequel je parlais le plus, il se comportait encore comme s'il c'était un joueur et une fois, je suis allé le lui dire."
A quoi s'attendre de ce Roma-Inter ?
"La Roma éprouve des difficultés, elle est irrégulière et c'est parfois inexplicable. Vous l'avez vu en Ligue des Champions ? Elle a fait une grande première mi-temps, ensuite elle a pris un coup et elle s'est effondrée. Je pense que plus que tout, il s'agit d'un problème mental."
"L'année dernière j'étais impressionné par son identité de jeu, à présent, elle ne me convainc plus de par son jeu et on ressens le manque de De Rosi, elle ne gagne pas si elle n'est pas composée de joueurs qui ont déjà gagné. En Italie, c'est très difficile de jouer en équipe première comme lui l'avait fait à 18 ans, je suis fier de lui."
"Spalletti a apporté de la solidité et de la continuité, A Londres, l'Inter tenait bon jusqu'au but et n'oubliez pas que Tottenham est une équipe redoutable, tout comme la Roma à domicile, mais je vois l'Inter devant car elle a connue plus d’avancée."
Autre chose à dire sur Roma-Inter ?
"La Juve a pris trop de distance, pour les deux équipes, le Scudetto équivaudra à se requalifier à nouveau pour la Ligue des Champions. J'espère qu'ils jouerons bien dimanche, en étant courageux, je parle pour les deux équipes, pas juste de la Roma ou de l'Inter. Je voudrais qu'elles en donnent plus afin de donner du fil à retordre à la Juve, Daiiii."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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