"Ici dans les vestiaires nous sommes très uni et aucun de nous à la force de lui dire au président qu'est ce que l'on doit faire".
"Ici, dans les vestiaires nous sommes tous très uni et aucun de nous a la force de dire au président ce que l’on doit faire".
Zanetti, qu’elle est votre point de vue sur le milieu de l’Inter ?
"C’est une émergence, l'accident de Cambiasso et la suspention de Vieira ont forcé Mancini à me mettre au milieu de terrain, mais je suis très heureux parce que c’est une marque de confiance. Je ne suis pas là pour boucher un trou à l'Inter, mais pour me rendre utile et ceci m’apporte une sensation d’importance".
Ensuite au milieu de terrain il y a une vision plus profonde...
"Cette équipe n'est pas en crise. Je n'aurais jamais cru quiconque disant que nous aurions gagné le championnat de cette façon, cela ne s'est jamais passé dans aucun championnat au monde. Durant un championnat il y a trop de choses imprévisibles qui puissent arriver".
A quand le retour d’Adriano?
"Il sait ô combien il est important sur le terrain, personne ne peut discuter cela, sur le terrain et en dehors, c’est un gars en or. Mais il ne marque pas. Je me rappelle des premiers matchs de Crespo au Milan, il était désespéré, il ne marquait pas et avait perdu la confiance, c’est çà un attaquant. Mais Adriano sait que nous l'aidons tous et cette situation finira.".
Le charisme d'Ibrahimovic vaut il celui de Ronaldo ?
"Ibra est un grand, toujours de bonne humeur, sur le terrain il semble dur et parfois même nous ne le comprenons pas parce qu'il est capable de tout, il a un jeu incroyable et aucuns de nous n'est en mesure de comprendre ce qu’il est en train de faire. Ronaldo est déjà passé par ici et il n'a pas besoin de présentation : cela la marqué ? Je comprends son envie pour l'Inter, son adieu n'a pas été à la hauteur d'un grand champion et il sait qu’il a laissé une grande famille".
Grande comment ?
"Très grande. Ici dans les vestiaires nous sommes tous très uni et aucun de nous n'a la force de dire au président ce que l’on doit faire. Jamais en 12 années en tant que capitaine je ne me suis permis une chose de ce genre. Ce sont des décisions qui ne peuvent rivaliser et Mancini est un des nôtre. Je ne sais pas si nous sommes toujours attaqués, mais c’est sûr que nous continuerons à être comme nous sommes car nous n’avons rien à cacher".
Actuellement dans quel clan êtes vous ?
"Voilà, maintenant on plaisante, mais les gens lisent les journaux et ils sont convaincus de n'importe quoi. Nous sommes mêmes fatigués de tout cela, de temps en temps nous voyons des titres absurdes, du vestiaire qui est divisé, des joueurs qui entrent et sortent du bureau de Moratti. Ce n'est pas facile je vous assure. Entre nous par contre il y a beaucoup de confiance, il y a le plaisir de se sentir utile et ceci nous apporte la tranquillité".
Mais maintenant gagnerez-vous quelque chose?
"Cette année oui".
Posté le : 15/10/06 à 09:22, par Olivier
Source(s) associée(s) : Il Giornale
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