CHIVU: "UN GROUPE UNI"

PHILADELPHIE - C’est au tour de Cristian Chivu d’accorder une longue interview au micro d’Edoardo Caldara pour InterChannel.

Internazionale.fr vous propose de découvrir les déclarations du défenseur nerazzurro:

Bienvenue Cristian.

"Bonsoir à tous"

Comment s’est passée cette première partie de la préparation estivale?

"Bien. Cette semaine passée à Philadelphie fut une semaine pleine de travail avec deux entraînements par jour. Lors de notre premier match amical contre manchester city, l’équipe s’est montrée assez fraîche. J’ai trouvé que c’était un bon groupe: frais, confiant, agressif. Ca s’est bien passé."

Il semblerait que le contact entre Chivu et le nouvel entraîneur se passe très bien, et vous n’êtes pas le seul.

"Ca ne l’est pas seulement pour moi, mais pour toute l’équipe. Ce n’est jamais facile quand tu changes d’entraîneur parce que chacun à ses propres méthodes de travail. Nous devons encore nous habituer aux méthodes de travail de Benitez, à ses demandes, mais nous faisons les choses bien, nous sommes un groupe encore plus uni qu’à l’habitude, c’est un groupe intelligent. Nous savons que nous devons encore travailler pour gagner."

Selon Chivu, un entraîneur peut-il influer sur l’unité du groupe ou le groupe reste indépendant de celui qui les guide ?

"Le groupe est fondamental parce que si les bases n’étaient pas solides, sinon nous n’aurions pas eu les résultats que nous avons eu ces dernières années. Bien évidemment, un entraîneur apporte sa mentalité, sa méthode de travail, ses idées de jeu, mais ce sont les joueurs qui doivent s’adapter rapidement à ces méthodes: une fois que nous nous serons adaptés, les résultats viendront."

Contre Manchester City, nous avons pu constaté que Rafael Benitez avait effectué un grand travail tactique au niveau de la défense interiste ?

"Je pense que c’est le type de travail auquel tous les entraîneurs portent beaucoup d’attention parce que l’équipe doit savoir comment se comporter en phase défensive, c’est la chose la plus importante. Il faut notamment décider quand faire le pressing, et tout ça dépend de l’intelligence du groupe et de l’habilité de l’entraîneur à faire comprendre à l’équipe comment le faire et quand on doit agir."

La saison dernière a été incroyable pour vous. Qu’attends-tu de la prochaine saison ?

"Ce fut une année merveilleuse même si ça avait mal commencé pour moi avec cet incident pendant Chievo-Inter. J’ai dû m’habituer et jouer avec certaines craintes, avec des sensations qui ne font pas plaisir à un athlète professionnel, parce que la peur est la pire des choses. Néanmoins, j’ai pu récupérer grâce à tous mes proches, grâce au staff nerazzurro, à ma famille, à mes amis et au final, nous avons obtenu des résultats fantastiques. Je crois que je peux doublement me réjouir après cette année parce que tout ça est arrivé après un moment de doute et d’incertitude, j’ai cru ne plus jamais pouvoir fouler une pelouse. Pour la prochaine saison, je dirais que l’Inter est l’équipe à battre, non seulement en Italie mais également en Europe parce que nous sommes les champions en titre et tout le monde voudra nous battre. Ca va être une année encore plus difficile que la précédente, mais en même temps, c’est génial parce que c’est une nouvelle expérience pour nous: nous aurons de nouvelles sensations et des nouveaux trophées à conquérir. Il me tarde de recommencer."

Où en est la situation des stades en Roumanie ?

"Il y a deux clubs qui ont construit leur propre stade, ils ont investi et ont construit de beaux stades, comme Cluj par exemple, mais ils sont encore peu nombreux. La situation est similaire à celle de l’Italie."

Alors Cristian, nous souhaitons que ce soit une bonne saison pour toi...

"Je remercie tous les supporters de l’Inter pour cette affection incroyable, ils me l’ont prouvé lors de ma blessure mais aussi une fois que je suis revenu sur le terrain. C’était fantastique, j’ai vécu un rêve et je les remercie tous."

Rédigé par blazzR & p-h08 (inter.it)