" Lo scudetto di Giacinto* " Ce DVD retrace son extraordinaire parcours avec le club Nerazzurri mais aussi quelques anecdotes sur sa vie privée. Il est présent également dans un coffré dédié à l’immense histoire de l’Inter d’hier et jusqu'a aujourd'hui. Présent lors de la diffusion en avant-première, Gianfelice, le fils de Giacinto, nous donne ces impressions, ses sentiments sur ce film mais pas seulement.
Aux paroles de votre frère Lucas, vous etiez trés ému ...
Oui, parce que Luca s'éloignait à contrecoeur de la chambre de l'hôpital où était mon Père, cependant il devait aller aux entraînements vu qu'il joue à Pergocrema (Serie C2). Le jour où mon Père s'en est allé, dans la fragilité d'un tel moment, dans lequel tu ne comprends pas qu'est ce qui se passe vraiment, Papa lui a dit : " Pars, tu dois t'entrainer !" Et mon Père ne voulait pas montrer sa douleur, c'est comme s'il jouait à lui cacher sa maladie pour le rassurer. Je m'émeus parce que je n'ai jamais eu la tentation de repousser l'emotion. Je dialogue avec lui malgré son absence, c'est comme si c'était une histoire qui continue mais différement.
Une scène qui vous a particulièrement frappée ?
Mon père sur les terrains d'Appiano Gentile. Parce que je sais qu'il avait de l'intérêt pour tout le monde, il voulait voir tout le monde. Le jour avant les matchs, il s'approchait des joueurs un par un, et parler avec eux comme lors d'une confession. Il rassurait les jeunes, il donnait des conseils aux joueurs les plus expérimentés, je le vois encore tourner sur les terrains d'Appiano Gentile ...
Vous avez eu les yeux qui brillent lorsque Cambiasso a vetû le celèbre maillot floqué du numéro 3 de votre Père lors de la fête du Scudetto ...
Je lui ai donné, mais il a eu le grand mérite de me reclamer le maillot.
Quand Helenio Herrera parlait des qualités athlétiques de votre Père, il evoquait sa excellente vitesse.
C'est vrai. "Il Mago" avait cerné mon Père dès les premiers instants. Et ensuite, il voulait la présence de mon Père quand il est partit entraîner le FC Barcelone, mais mon père était trop attaché à l'Inter et il a renoncé.
Le but que vous revoyez avec plaisir ?
Celui à Liverpool lors de la demi finale de la Coupe des Champions que l'Inter a gagné en 1965, c'est le but qui il y a sur la couverture du D.V.D
Perplexe dans les défis contre la Roma ...
Oui, ces défis là lui sont destinés. Il a débuté contre la Roma en tant que joueur, en tant que Président, il a gagné deux Coupes d'Italie contre les Giallorossi, y compris la dernière : ce 4-3 en Supercoppa que l'equipe lui dédia, Materazzi était parti le voir à l'hopital avec la Coupe à la main.
Materazzi, en souriant recompte le record de but pour un défenseur dans un Championnat, plus élevé que son père...
Oui, mais au delà du record c'est la régularité qui compte. Mon père marquait sept/huit buts par tournoi.
Vous vous êtes beaucoup amusé à observer le neveu Mattia, le fils de la soeur Vera.
Oui, parce que lorsque nous étions interviewés, il avait un microphone en haut, avec la vente aux enchères, et d’un instant à l'autre, il s'attendait que quelqu'un chante.
Il y a quelque chose que vous voulez ajouter à ce DVD ?
Il y a de riches d'interviews, mais on aurait peu ajouté celui de quelques personnes civiles. Les qualités de mon père étaient reconnues que tant de personnes ne connaissent pas. Ca c'est la vraie force. J’ai reçu beaucoup de lettres, j’ai fait tant de rencontres, parfois avec émotion, ça représente une importante richesse. Même pour ceci je voudrais organiser une exposition consacrer exclusivement à lui.
Entre temps, Ces derniers jours vous avez tenté une procédure contre Moggi, entamée par votre père, et a porté plainte contre l'arbitre De Sanctis, qui ont dit avoir reçu des coups de téléphone même de l'Inter avec Facchetti, dont certains avec un ton menaçant.
C’est un acte normal, je veux que mon père repose en paix. C’est une prise de position cruciale celle contre De Sanctis, sans l'exigence de justice, de règlements de comptes. Il est malhonnête d’attaquer une personne qui ne peut pas se défendre. J'ai envie de mettre tant de points sur les « i ».
Par exemple ?
Pour moi, ça me déplait que Cannavaro n'ait jamais eu deux mots pour l'Inter et pour mon père... J'ai fait une "Connerie", il pouvait même le dire. Lorsque l'Inter devait le vendre pour des problèmes de budget, Il se prétendait blesser. Mon père avait tenté de le vendre au Real, mais alors il fut écarté. Il avait sauté les préliminaires de Champions League, mais lorsque il est allé à la Juve deux jours après, il joue un match amical.
Et ensuite ?
N'importe quel chose que faisait l'Inter semblait néfaste, il semblait qu'il renforçait les adversaires, ça me gênait. À la Coupe du Monde, Ronaldo souligna à Pirlo la force de l'Inter et il lui répondit : "L'Inter réussira à perdre même cette année". Comme si l'Inter était responsable que Pirlo ne soit pas devenu un champion d'abord... tant de nuances m'ont gêné.
Que vous manque t-il le plus de chez votre père ?
Les petites attentions, le quotidien.
Quelle est la ressemblance qui ressort le plus par rapport à votre père ?
Comme lui, je me dédie totalement aux choses dans lesquelles je crois. J'ai cessé de jouer au Foot pour me tenter dans une carrière artistique. Je savais que le monde du spectacle était défiant, mais il m'a toujours appuyé. Nous avons voyagé dans divers endroits, mais avec la même perspective. C’est pour cela que je me sens en paix.
*" Lo scudetto di Giacinto ", produit de Rcs Quotidiani et
Rai Trade, 9.99 Euros avec la Gazzetta Dello Sport.
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