"Pour une équipe de l'Inter plus italienne. Il Chino ? Un vrai génie mais peu en continu. Les interceptions (téléphonique) ? J'explique tout ".
Massimo Moratti, quand pourriez vous revenir à demander la présidence ?
"Nous avons déplacé du 30 octobre au 6 novembre l'assemblée des associés parce que le 31 il y a le match Spartak-Inter. J'aurai plus de temps d'y penser, mais de fait je retournerai à la place de présidence. Parce qu'il n'y a pas d'alternative. De même Mao, mon fils, préfère éviter. La vérité est que le président parfait pour l'Inter s'en est allé et il me manque tant ".
Comment Giacinto Facchetti aurait-il géré la crise d'Adriano ?
"Avec discrétion et douceur. Adriano n'est pas au top de sa forme et le premier à le savoir c'est lui-même. Ceci nous fait comprendre que l'énorme potentiel peut revenir pour s'exprimer. Il faut lui redonner confiance, sans toujours attendre de lui quelque chose d'éclatant. Ce qu'il ne signifie pas de le faire toujours jouer ".
En compensation Cruz et Recoba se sont débloqués.
"C'est vrai. Ceux qui parlent du Chino comme d'un grand pied gauche néglige le talent de sa tête. Il sait être déterminants, mais cela n'exclut pas que les autres joueurs puissent être plus utiles. Ma défense pour Chino de toute façon à la fin sera nuisible surtout pour lui, ce qu'il apparaît être le plus recommandé. En réalité je voudrais que durant ma vie les gens m'auraient recommandé tant de personnes de cette valeur. Mais de vrai génie comme Recoba il y en a peu qui le sont en continu. C'est vraiment un phénomène dommage qu'il soit paresseux. Je ferais un discours similaire pour Ibrahimovic. Il doit être mis à part, avec ses coups de champion et avec certaines attitudes qui semblent arrogantes ".
Combien de chance Ronaldo a-t-il été si près de revenir en nerazzurro ?
"Nous y avons pensés, mais avec le Real il n'y a pas eu de vrai contact. Ils proposaient des chiffres trop excessifs. Et je suis bien content d'avoir misé sur Ibrahimovic "
Il reste le fait de l'annonce de "l'italianisation" de l'Inter qui se procède très lentement.
"En effets je me destinais à des développements de marché qui ont fait en sorte que seulement Grosso soit venu. Mais très vite nous y arriverons. Sans oublier des gens comme Andreolli. Quelqu'un qui me rappelle vraiment le début de Facchetti ".
Dans quelques jours ce sera le derby. Craignez vous plus la discontinuité de votre équipe ou la probable réduction de la pénalité du Milan ?
"Je crains les excès de confiance et le contraire pour eux. Exclus ces problèmes, l'équipe peut donner de superbes résultats. Lorsques des sentences du 26 octobre je n'y mettrait pas le nez, parce que j'ai vu une telle volte face, médiatique et pas... ".
Dites, Dites.
"J'ai la sensation que certaines personnes impliquées sont intéressés à utiliser l'Inter comme rivage pour se voir réduire les pénalisations. J'espère qu'après le 26 on tournera vraiment la page parce qu'autrement nous aurions gâché l'occasion de changer quelque chose ".
Quelques personnes soutiennent, que même vous, vous n'avez pas fait de figuration avec Vieri et De Santis.
"Dites d'abord qu'entre escroquer et faire contrôler un escroqueur il y a une belle différence, sur De Santis il y a une enquête en cours et de toute façon j'ai déjà éclairci notre position. Aucun de l'Inter a pris l'initiative pour le faire espionner. Quant à Vieri, c'est arrivé il y'a peu, il y avait des rumeurs étranges, comme quoi il avait des problèmes avec quelques copains et je crois que ce fût de notre droit d'y comprendre quelque chose. Cela dit, si je me mêles des affaires de Vieri je comprends parfaitement sa gêne pour cet événement ".
Posté le : 20/10/06 à 10:50, par Olivier
Source : Gazzetta dello Sport
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