APPIANO GENTILE - Le latéral uruguayen Alvaro Pereira, nouvelle recrue de l’Inter, s’est présenté devant la presse au Centro Sportivo Anglelo Moratti, accompagné par Marco Branca et Piero Ausilio.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
Alvaro, bienvenue à l’Inter. Que représente cette équipe pour vous ? Et quelle ambiance avez-vous trouvée ?
"Bonjour. Premièrement, je pense arriver dans une équipe fantastique, le rêve de tout joueur. J’ai passé trois années magnifiques à Porto, avec les tifosi, les joueurs, le staff technique, vraiment tout le monde. C’est fantastique d’arriver à l’Inter, j’espère bien faire sur le terrain et en dehors pour rendre la grande affection que j’ai reçue."
Pourquoi le numéro 31 ?
"Il a une signification particulière pour moi, une histoire familiale."
Maicon est parti, ressentez-vous une responsabilité ?
"Maicon a fait beaucoup pour ce club, c’est un excellent joueur. A l’Inter, tout le monde lui a fait de grandes salutations quand il est parti. Mais moi, je suis Pereira, et je ne dois me comparer à personne. Je suis Alvaro Pereira, pas Maicon, ni un autre. Je serai toujours le même, je donnerai tout pour ce club. Je n’aime pas parler en dehors du terrain, j’aime faire parler le terrain."
Quelle idée vous faites-vous de cette équipe ?
"Je sais tout sur ce club. Je connais l’histoire, quand il a été fondé, je sais qu’il y eu du changement, que beaucoup d’entraîneurs se sont succédés l’année dernière, et que cette année, il y a un projet ambitieux. Il y a des champions de qualité ici et je donnerai tout sur le terrain comme en dehors. Nous avons commencé fort en battant Pescara: ici, nous pensons à gagner. Ce qui compte c’est le groupe, il faut une mentalité de gagnant, alors je pense que nous pouvons viser de grands titres."
Quel est votre rôle ? A l’Argentinos Juniors, vous aviez inscrit 11 buts...
"Je ne dois pas marquer des buts, mais je vise la victoire. A l’Argentinos, je jouais sur l’aile gauche. Je jouerai où l’entraîneur le décide, comme latéral, milieu, ailier... Il n’y a aucun problème, je vais là où l’Inter a besoin de moi."
Sentez-vous le défi de devenir une référence dans votre rôle, celui de latéral gauche, un poste peu couvert ? Et êtes-vous prêt à jouer contre la Roma ?
"Comme je l’ai déjà dit, je peux vraiment jouer où l’entraîneur me le demande. Chivu est devenu bon à la fin à ce poste, il a gagné la Ligue des Champions en tant que latéral gauche, Zanetti et Nagatomo ont aussi été bons. Si ensuite vous parlez de Brehme et Roberto Carlos, bien sûr, ils étaient très bons. Mais je dirais que des joueurs comme Yuto, le capitano et Chivu se sont tout de même très bien débrouillés. Je n’ai aucune pression car je donne toujours tout. Celui qui a la pression, c’est celui qui se lève à six heures du matin pour apporter le pain à sa famille. Le football est une belle chose, je fais ce que j’aime. Je n’aime pas parler en dehors du terrain, j’adore faire parler le terrain. C’est ma mentalité. Si je suis prêt pour la Roma ? Oui je le suis."
Avant d’arriver à l’Inter, on parlait de vous au Napoli...
"Je veux être clair: j’étais un joueur de Porto jusqu’à jeudi soir (ndlr: le 23 aôut), et ma mentalité était celle d’un joueur de Porto. Le directeur sportif Branca est arrivé, il a trouvé l’accord avec Porto, et à partir de là, je n’ai plus pensé que comme un joueur de l’Inter. Maintenant, je pense à l’Inter, point, il n’y a rien d’autre. On a beaucoup parlé ces trois dernières années, les journalistes m’ont vendu partout, mais je suis toujours resté serein, j’ai tout donné à Cluj et à Porto, et maintenant, je donne 100% à l’Inter, car c’est mon club et ma famille."
Avez-vous des idoles ? Et avez-vous parlé à Recoba ?
"Oui, j’ai rencontré ’El Chino’ et je crois que des personnes comme Sosa ou justement Recoba ont beaucoup donné à ce club. Mon modèle est Roberto Carlos, j’ai toujours eu une grande admiration pour lui. Mais je dois dire que j’ai toujours apprécié tous les joueurs forts dans leurs rôles et le football en général. Ensuite, dans votre parcours, vous devez restez le même, comme vous êtes, sans penser aux autres. Je travaille tous les jours pour cela."
Comment est né et que signifie votre surnom "Palito" ?
"’Palito’ vient de quand j’étais petit, j’étais maigre, très maigre, et aussi parce que mon frère n’arrivait pas à prononcer mon nom ’Alvarito’, et il m’appelait ’Palito’. Alors mes amis ont commencé à m’appeler ’Palito’, et c’est resté mon surnom. Ca ne m’a pas ennuyé et j’y suis attaché."
Avez-vous parlé avec Guarin ?
"Je dois dire que j’ai parlé avec lui, comme avec Zanetti, Samuel, Gargano... J’ai parlé avec tout le monde ces jours-ci. Mais sur le terrain, nous donnons le maximum tous ensemble. Je sais tout sur ce club: qu’il a été fondé en mars 1908, qu’il s’est appelé Ambrosiana avec la croix rouge sur le maillot, qu’il a été fondé par 44 membres dissidents du Milan, qu’il s’appelle ’Internazionale’ car il y avait même des ouvriers qui travaillaient pour des montres suisses, qu’il a remporté 18 Scudetti, et beaucoup d’autres choses. Je sais tout (ndlr: il rit)."
Puis il ajoute:
"J’oubliais... les couleurs du ciel et de la nuit !"
Que pesnez-vous de Yuto Nagatomo ?
"Je dois dire que c’est fantastique de connaître des personnes d’autres pays. C’est un joueur avec d’énormes qualités, il l’a démontré ici, et avec Cesena aussi, j’espère qu’il continuera à bien faire. Nous sommes deux joueurs différents, tous les deux rapides, mais avec des qualités un peu différentes. Nous donnerons tout pour l’Inter."
Avez-vous également parlé à Diego Forlan ?
"Oui, je lui ai parlé. Il m’a transmis ses compliments et m’a dit que j’arrivais dans un club et une équipe fantastique. Et puis c’est un professionnel et un ami incroyable. Il a eu des ennuis physiques, mais je crois qu’il reste une personne et un joueur excellent. Il m’a souhaité bonne chance pour cette aventure."
Rédigé par stan78 & p-h08 (fcinternews.it)
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