"Simeone est né pour être entraîneur. Icardi? Le bien de l'Inter vient en premier". Ivan Zamorano est en Italie ces jours-ci, dans les Pouilles, comme en attestent ses stories Instagram avec sa famille.
Il a décidé de s'associer à un entrepreneur local, Fabio Cordella pour produire du vin et c'est dans ce cadre qu'il a parlé au site gianlucadimarzio.com: "Que ce soit à Milan, à San Siro ou à l'extérieur, lorsque je vois l'Inter jouer je ressens toujours de fortes émotions, c'est quelque chose de spécial pour moi. J'ai tout donné pour les couleurs de l'Inter, en travaillant dur pour gagner tout en me divertissant sur le terrain"
Zamorano se revoit dans ses compatriotes Medel et Vidal, sur le plan du caractère. Quand il se souvient de ses années à l'Inter, un arrêt sur la Coupe de l'UEFA 1998 est obligé et il faut forcément parler d'un de ses coéquipiers de l'époque: Ronaldo.
"C'est le plus fort avec lequel j'ai joué. Quand il a subi sa blessure au genou en Coppa Italia à Rome, plus personne ne croyait en son retour au haut niveau. Tous parlaient de la manière naturelle dont son talent ressortait après des semaines d'entraînements "sans forcer". Le Ronaldo professionnel me plaisait beaucoup, le joueur qui travaillait dur pour revenir au top. Se reprendre comme il l'a fait après une telle blessure, croyez-moi c'était phénoménal".
Le chilien raconte aussi l'histoire du maillot "1+8" qui découlait de la volonté de laisser le numéro 9 à Ronaldo après l'incident du mondial 1998 et parle aussi d'autres coéquipiers à l'Inter qui l'ont marqué. Un en particulier, qui entraîne aujourd'hui: Diego Simeone.
"Il parlait tout le temps de football, ça se voyait qu'il aurait fini par entraîner. Et même la manière dont il allait le faire commençait à transparaître. Tu vois l'Atletico aujourd'hui et tu te dis ... p*tain, c'est bien la propriété du Cholo".
Aujourd'hui, Zamorano donne sa bénédiction concernant le fait que Lautaro soit resté:
"J'ai énormément confiance en lui, avec Conte il peut énormément progresser. S'il reste en forme physiquement et mentalement, il peut devenir le grand attaquant dont l'Inter a besoin. Les numéros 9 ont besoin de continuité, précisément ce que n'a pas eu Lautaro la saison passée. D'un autre côté, Conte est très bon quand il s'agit de faire performer ses jeunes joueurs et Martinez en bénéficiera".
Enfin, il a aussi abordé le dossier Icardi:
"Dans les grands clubs, il y a toujours un moment où il faut prendre des décisions, des fois difficiles, pour faire progresser le groupe. Avec Icardi, la décision a été prise avec tant de détermination parce que, à ce que j'en sais, le vestiaire était d'accord pour sa mise à l'écart, les dirigeants et le staff technique aussi."
"Seuls ceux qui travaillent tous les jours pour l'Inter savent si et à quel point cette décision était nécessaire, les joueurs passent et le club reste. C'est pourquoi le bien de l'équipe doit passer avant tout."
®Samus - Internazionale.fr
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