"Les Groupes des Ultras étaient venus au stade durant la semaine, pour répéter la chorégraphie et pour le déploiement des banderoles. Au fil du temps, ils s’étaient un peu habitué à être les patrons de la Curva, ils s’y sentaient comme chez eux." - Cette déclaration est signée Alberto Pairetto, le Supporter Liaison Officer (Slo) de la Juventus, qui ce jeudi 4 mars a dû témoigner au Tribunal de Turin en tant que Partie Civile au procès "Last Banner" contre les membres de la tifoserie organisée des Bianconeri.
"Lors de la dernière semaine du mois de février 2016, il y avait une soif de vengeance vis-à-vis de l’Inter. Le 18 octobre, la bannière déployée au Meazza était catégorisée d’irrespectueuse et de moqueuse : le Groupe des Rapetou avec une couverture de la Juve, ce qui avait déclenché les foudres du Club et des Tifosi."
"Le 28 février suivant, lors du match retour de la double confrontation en Coupe d’Italie, le Club et les Ultras avaient planifié la vengeance, en premier lieu dans les tribunes, avec un grand clown qui portait le maillot de l’Inter, un cirque et un Scudetto en carton, puis sur le terrain avec un 2-0."
"Cela faisait référence au Scudetto de 2006 et l’épisode du Calciopoli avec le titre assigné aux rivaux. Pour résumer, les ultras ont reçu un coup de main, les bannières étaient un gage à payer, mais c’était avantageux pour la chorégraphie."
"Il y a eu des tensions par la suite, bien que le scénario décrit dans l’enquête présente tellement de similitudes à celui d’autres stades italiens : Partout où il y a des ultras, on ne retrouve pas de Steward au milieu de celle-ci : Ils sont dans les zones périphériques: A Rome, ils n’étaient présent uniquement pour le montage des bannières destinées à séparées les secteurs."
Alors, elle avait ses règles la Vecchia Signora ? Même pas de sens de l’humour…
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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