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Serie A: "L’Inter repart à Zéro"


Damien

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AFP - Après une saison 2011 pleine de regrets et le départ inattendu de Leonardo, il y a eu l’échec Gasperini, les montagnes russes de Ranieri et l’espoir Stramaccioni. Une saison gentiment qualifiée de « saison de transition », c’est-à-dire une vilaine septième place synonyme d’Europa League. Difficile à encaisser pour une institution championne du monde dix-huit mois plus tôt. Et pourtant, l’Inter affronte cette nouvelle saison avec bien plus de certitudes que l’an passé. Ma perchè ?.

 

 

En mars dernier, la Curva Nord affichait son ras-le-bol concernant la gestion de l’après-Mourinho de Massimo Moratti : « Nous avons demandé où se trouve l’homme fort du club, et rien… Nous avons demandé de la clarté, et rien… Cher Président, il n’y a que deux conclusions possibles : absence ou incompétence. »

 

Après deux étés marqués par l’ombre d’un fair-play financier qui a vu une Inter vendre beaucoup (Eto’o et Balotelli pour ne citer qu’eux) sans trouver de stratégie alternative aux grosses dépenses, Moratti a annoncé le changement : cet été, c’est « l’An zéro ». Recommencer à zéro, remercier l’équipe du Triplete et se tourner vers l’avenir. Pour la première fois depuis 2005, le maillot nerazzurro sera d’ailleurs vierge de tout trophée. Un nouveau départ pour une nouvelle Inter.

 

Le renouvellement a commencé dès la fin de la saison dernière. Économiquement, l’Inter s’active. Moratti a nommé Marco Fassone (ex-directeur marketing Juve et DG Naples) au poste de Directeur général, cherchant à innover en matière d’économie : la Saras de Moratti se trouvant incapable de s’offrir les meilleurs talents sud-américains, l’Inter doit optimiser ses ressources. Tournée indonésienne avant même la préparation estivale, nouveau maillot extérieur rouge, recherche d’un site pour un nouveau stade…

 

Ensuite, la masse salariale est devenue la priorité numéro un. Au revoir « l’Attrape-rêves » Júlio César, ciao Lucio, Forlan, Pandev, Maicon, Cordoba (retraite). Chivu a prolongé, mais en baissant son salaire. Le départ du gardien de la Seleção, chouchou de Giuseppe-Meazza, est le symbole du rôle crucial du fameux « dio denaro » (l’argent dieu) dans la stratégie intériste. Enfin, l’Inter n’est pas peu fière d’avoir fait venir Valentino Angeloni, ex-responsable du réseau d’observateurs de talents de l’Udinese…

 

 

Un vent de jeunesse nommé Stramaccioni

 

 

Moratti veut un nouveau modèle basé sur la formation et il a donc choisi Piero Ausilio, ex-directeur de la formation, pour occuper le poste de directeur sportif. En accordant sa pleine confiance à « Strama », encore entraîneur de la Primavera en mars, Moratti tient aussi et enfin son coach maison. Un défi pas cher, audacieux et passionnant. Voulu par Sacchi pour l’Italie U17, le Romain a non seulement de grandes qualités, mais il est aussi le plus apte à lancer les jeunes talents que forme l’Inter.

 

Car, en vérité, cela fait des années que l’Inter investit sur la formation et, la saison passée, la jeune Inter a même établi le record de trois Scudetti (sur quatre possibles) : Primavera, Juniores-Beretti et Giovanissimi, sans oublier le titre européen NextGen Series. À Milan, on s’enflamme déjà sur cette cantera marchant main dans la main avec le fair-play financier.

 

Et les pépites du centre de formation ne tardent pas à se montrer : on parle du bomber Longo, de Mbaye, Duncan, Romano, Crisetig, Livaja… Strama est là pour les intégrer : « Pour chacun d’eux, il y a un projet bien précis, l’important est d’avoir les idées claires. » Ces dernières années, si Balotelli et Santon ont pu rapporter plus de 40 millions d’euros au club, des joueurs comme Mattia Destro ou Leonardo Bonucci ont été bêtement lâchés.

 

Moratti compte bien parvenir à mêler ambition et économies et aimerait éviter d’avoir à faire une Berlusconi.

 

L’an passé, sur les 18 derbys joués chez les jeunes, l’Inter a d’ailleurs connu 18 victoires. Si l’on compte l’équipe première, cela donne en fait une saison à 20/20. Ah non, cela ne marche pas comme ça ?

 

 

Une équipe compétitive ?

 

 

Qui dit « An zéro » dit néant, reconstruction, tout à refaire. Pourtant, malgré une saison absolument catastrophique, il règne depuis la semaine dernière une euphorie presque incompréhensible au camp d’entraînement intériste.

 

Pour le premier jour, plus de 2000 tifosi sont venus applaudir leur Beneamata. Milito a mis deux triplés lors des deux premiers matchs de préparation, et les tests physiques annuels ont révélé que Zanetti a des meilleurs résultats que l’an passé (un tracteur, c’est censé s’user quand même, non ?).

 

À côté, Stramaccioni se dit « sincèrement amoureux » et « déçu par la Roma, comparable à une fiancée qui te lâche », et tient un discours débordant d’ambition et de volonté. Le Mister a même décrété que tous les entraînements du camp estival seront à portes ouvertes. Forcément, le peuple intériste est en liesse. Un enthousiasme raisonnable ?

 

La saison passée, le groupe était divisé en deux : les sénateurs ayant tout gagné d’un côté et, de l’autre, les Obi, Álvarez, Poli, Coutinho, Faraoni ou Ranocchia censés grandir immédiatement. Ayant appris la leçon, l’Inter vise des joueurs expérimentés connaissant l’Italie et prêts à avoir un impact immédiat, tous dans leurs 25-30 ans.

 

Le gros coup est ainsi la signature de Samir Handanovič (Udinese), élu meilleur gardien de Serie A en 2011. Les anciens de Boca Matias Silvestre (Palerme) et Rodrigo « La Trenza » Palacio (Genoa) viennent gonfler les rangs de « l’Argentinter ».

 

Et le milieu se voit musclé par le rachat de Freddy Guarin (Porto), certainement suivi par celui de Gaby Mudingayi (Bologne). Enfin, le joyau Coutinho revient de son prêt à l’Espanyol. Un mercato sérieux, donc, mais certainement pas exceptionnel. Face à une Juve qui enchaîne les gros coups, Moratti sait que cela ne suffira pas.

 

On parle toujours de Destro. Ou des rumeurs Kolarov et De Jong. Mais en bon Presidente tifoso qu’il est, Moratti rêve de beauté, de spectacle, de Brésil. Il veut Lucas et, paraît-il, Lucas le veut. Et tant pis s’il faut se séparer de Sneijder, Pazzini et Maicon. Ce serait terriblement déraisonnable, et il le sait.

 

 

Mais chez les Moratti, la passion et l’amour ont toujours pris le dessus sur la raison. Alors, prêt pour une petite folie, Signore Presidente ?

 

 

Rédigé par Markus Kaufmann (So foot.com)

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