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Vive l'europe!


alex385

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VIVE L'EUROPE

 

 

Pour voir des buts ce week-end, il fallait être néerlandais, belge, anglais, allemand, portugais ou italien. Les Espagnols étaient en panne mais ont marqué plus de deux fois plus que nos représentants de la L1.

 

1. Portugal : 25 buts

 

Avant même le choc opposant lundi le Benfica à Braga, le championnat portugais a encore fait des étincelles avec 25 buts en sept matchs ! Le dernier, Aves, a même réussi s’imposer sur la pelouse du Nacional par 4-3. Le Sporting, lui, offrait à son public un 4-0 contre le Maritimo.

 

Moyenne de buts par match : 3,5

 

2. Suisse : 17 buts

 

Si le championnat belge est décrié, celui de nos voisins suisses l’est encore plus. Avec un règlement compliqué et un faible nombre d’équipes, il est difficile à suivre. N’empêche, avec 17 buts marqués en cinq matchs lors de la 27eme journée, on s’y est moins ennuyé qu’en France.

 

Moyenne de buts : 3,4 par match

 

3. Angleterre : 24 buts

 

Un 0-0 spectaculaire entre Manchester City et Liverpool et deux matchs décalés pour cause de Cup, dont Chelsea-Manchester United et leurs supers attaquants (Drogba, Rooney, Shevchenko), n’ont pas empêché les Anglais d’en voir des buts. Certains diront que les défenses sont faibles. D’autres que les attaquants sont meilleurs.

 

Moyenne de buts : 3 buts par match

 

4. Allemagne : 28 buts

 

Pas assez sexy le championnat allemand ? Des stades superbes et pleins. Et des buts, des jolis buts. En Allemagne, on travaille les frappes de balle à l’entraînement. Résultat, près de 3 buts par match ce week-end dans un championnat qui sera indécis en haut du classement jusqu’au bout.

 

Moyenne de buts : 2,8 buts par match

 

5. Pays-Bas : 26 buts

 

Neuf matchs pour 26 buts pour un championnat qui n’attire pas beaucoup mais qui compte des joueurs et des équipes intéressantes, capables d’ennuyer les équipes françaises en Ligue des Champions.

 

Moyenne de buts : 2,8 buts par match

 

6. Italie : 27 buts

 

Un but de moins qu’en Bundesliga : les Italiens ont les meilleurs défenseurs du monde. Cela n’empêche pas d’avoir près de trois buts par match ce week-end.

 

Moyenne de buts : 2,7 par match

 

7. Belgique : 23 buts

 

On peut railler la Jupiler League belge. Mais nos amis d’Outre-Quiévrain qui aiment les buts peuvent un peu plus s'extasier que les fans de foot de l’autre côté de la frontière.

 

Moyenne de buts : 2,5 par match

 

8. Espagne : 18 buts

 

Championnat spectaculaire la Liga de la LFP (version espagnole) ? Pas ce week-end, même s'il a été plus prolifique que la journée d'avant. De l’autre côté des Pyrénées, on fait grise mine en voyant le nombre de buts marqués. Remarquez, cela fait toujours dix de plus que chez nous…

 

Moyenne de buts : 1,8 buts par match

 

9. France : 8 buts

 

Que dire de plus ? Dire que nous sommes le pays du challenge de l’offensive mis en place par la LFP (version française).

 

Moyenne de buts : 0,8 buts par match

 

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Nan mais arrêtez c'est intéressant la Ligue 1

 

Dans toute l'Europe les défenses c'est des nuls mais la France ils ont des défenseurs extraordinaires

 

En Europe les gardiens c'est des passoires tandis qu'en Ligue 1 c'est des bons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

:bigrin::bigrin: Vous y avez cru :bigrin:

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C'est désolant, mais ça se comprend.

 

Pourquoi ? La 1ère explication, c'est que les défense sont fortes en France. Les gardiens sont globalement bons (Coupet, Sylva, Itandje, Carsso, Ramé, Richert, Landreau, Pelé etc. sont bons, faut pas le nier) et le fait de prendre un but est quasiment redibitoire (bah oui, y'a aussi un bon en face...). Donc il faut pas prendre de buts. Cette théorie vole en éclat en coupe d'Europe où les clubs français sont pas réputés pour leur solidité défensive.

 

2ème explication, les attaquants sont faibles. Pas faux. Les meilleurs sont partis à l'étranger, en Italie, en Espagne ou en Angleterre où les clubs de milieu de tableau ont un budget équivalent à celui d'un podiumable français. Reste en France les attaquants jeunes sans expérience, ou ceux qui n'ont pas intéressé les étrangers. Dur. Mais comment font les Hollandais ou les Portugais, régulièrement plus performant que les Français en coupe d'Europe et pas forcément mieux lotis ?

 

3ème explication, la tactique. Beaucoup d'équipes jouent en 4-5-1 avec un pauvre attaquant seule en pointe. "Faut pas encaisser de buts !". La pointe, complètement seule court pendant 90 min, face à 4 défenseurs, c'est inutile, ça sert à rien. Score final, 0-0, et une pointe déprimée.

 

4ème explication, la formation. Les centres de formation, tant loués, sont formatés. On préfère des grands gabarits, costauds, virils à de petits techniciens sachant manier le ballon : "trop frêle ! Il tiendra jamais 90 min !". Du coup on a en France une légion de "numero 6" et 3 ou 4 "numero 10". Ca aide pas à faire du jeu et à aider le mono-attaquant qui court toujours depuis tout à l'heure.

 

5ème explication, l'hégémonie lyonnaise verrait-elle le revers de la médaille ? A force d'acheter tout ce qui bouge en France, bah plus rien ne bouge justement. Lyon a involontairement affaibli le championnat de France en concentrant dans un seul effectif presque toutes les individualités. Et ne semble pas rasassié. Cf l'achat de Balhadj, et les postions récentes sur Makoun ou Keita, et passées sur Chamack, Piquionne ou Pauleta. Lyon a nivelé le niveau du championnat par le bas. La preuve ? 11 équipes se tiennent en 9 pts. Le 12ème peut encore prétendre à 6 journées de la fin à la 2ème place. Du jamais vu.

 

6ème explication, c'est le climat de tension lié au classement. C'est tellement serré qu'une série de 2 défaites et le club peut perdre 6 ou 7 places. Plus le droit à l'erreur. Les entraîneurs pétochent un max et se savent sur la selette au moindre mauvais coup. Donc ils assurent. Surtout pas de risques ! Un point, c'est déjà pas mal. Cf le dernier Lyon-Rennes où dès que les attaquants rennais passaient la ligne médiane, ils étaient aussitot rappelés à l'ordre par leur entraîneur (!).

 

C'est un mélange de tout ça, impossible d'isoler l'un ou l'autre des critères, tant ils sont tous liés ensemble. Ce qui est sûr, c'est que la L1 va mal, et que ce ne sont pas des mesurettes comme le challenge de l'offensive dont tout le monde se fiche éperduement qui vont arranger les histoires. Les plus optimistes diront que dans une saison, y'a des hauts et des bas, les plus pessimistes diront que c'est le début de la fin.

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