Dans sa carrière carrière Christian Vieri a porté bien des maillots, marquant des buts pour des clubs parmis les plus prestigieux, au niveau italien et européen, et nombreuses ont aussi été les blessures que le buteur a dû surmonter. Avec une équipe particulière, cependant, Bobo vit un mélange d’amour et de haine : l’Inter, comme il le raconte aux micros de Sky pour l’émission "I Signori Del Gol".
Six ans en nerazzurro
"Avec l’Inter je n’ai jamais rien remporté pourtant j’y suis resté six années importantes de ma carrière. Six ans c’est énorme et malheureusement il n’y a eu aucun titre. On était pas forts comme la Juventus et le Milan. Nous avons aussi perdu le scudetto le 5 mai à la dernière journée. Avec un peu plus de chance on aurait pu le gagner et les choses auraient été différentes."
Qu’est-ce qui t’es passé par la tête ce jour là ? Il t’était déjà arrivé de perdre un scudetto à la dernière journée comme ça ?
"J’étais mal. Avec la Lazio, quand on avait fait match nul à Florence à l’avant dernière journée de championnat, le Milan nous avait dépassé d’un point et à ce moment nous avons su que le scudetto était perdu. Avec l’Inter on avait l’avantage et tout dépendant de nous. Nous l’avons perdu, personne ne sait pourquoi. On a pris quatre buts. J’ai ressenti tellement de déception, chaque année à l’Inter l’objectif était de l’atteindre et nous avions là une grande pression. Peut-être que nous étions trop mis sous pression, ou trop cramés sur la fin. Je ne sais pas. Je sais juste que nous ne l’avons pas remporté et que ce fut un drame impressionant."
Tu as donné tellement à l’Inter. Tu t’attendais à être pisté ?
"Je ne sais pas quoi dire. Je pense que j’ai effectivement beaucoup donné à l’Inter et que je ne méritait pas d’être traité comme ça. Ils ont fait quelque chose de moche, ce n’est pas bien d’aller intercepter les appels telephoniques des gens. Ca ne se fait pas. C’est illégal. Et il y a justement quelque chose en cours."
Moratti t’a déçu ?
"Bien sur, parce que c’est lui qui a tout orchestré, mais ça fait partie de la vie."
Ton rapport avec Ronaldo ?
"On était comme des frères. On était toujours ensembles, on s’est blessés à la même periode et quand on est allés en rééducation ensemble, puis quand on en ressortait le soir, on allait ensemble faire un tour. On formait un beau duo parce qu’il n’y avait pas d’individualisme. C’était une amitié pure. Entre attaquants on a toujours un peu de cet individualisme, avec lui il n’y en avait pas."
Tes idoles de jeunesse ?
"Baggio, Mancini et Vialli, un peu parce que je suis fan de la Sampdoria, et donc Mancini et Vialli était mes idoles quand j’étais plus jeunes, et puis Vialli jouait à mon poste ; puis quand j’étais à Florence, Baggio était très plaisant à voir jouer. C’était une grande satisfaction de jouer avec Mancini et Baggio."
Comment sera ta vie sans foot ?
"Je sais qu’un jour ou l’autre je devrai arrêter de jouer mais je le déciderai bien seul. Les vestiaires me manqueront, ainsi que les entrainements, les matchs, la mise au vert avec l’équipe parce que tu t’y amuses tant."
As-tu jamais pensé à devenir entraineur ?
"Au début un peu si, mais aujourd’hui je ne sais pas, les entraineurs sont tous stressés et épuisés."
Devenir journaliste ?
"Ca non, je ne pourrai jamais écrire du mal de mes collègues."
Posté le: 14 mai 2008 à 19.30 par Karonito
Source(s) Associée(s) : Skysport, Goal.it
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