Une des priorités est d’arriver au niveau des 100 Pts ?
Ca me plairait énormément, j'ai une grande envie de faire taire toutes les mauvaises langues qui disent c’est un Championnat médiocre. Ensuite, on a beaucoup ironisé autour de l'Inter, maintenant c’est l'instant d'entrer dans l'histoire du football Italien. En partie, nous y sommes déjà avec le record de victoires consécutives, globales et à l’extérieur. Mais en dépassant le cap des cent points, nous ferions quelque chose d’imbattable.
Massimo Moratti est convaincu que cette Inter s'ouvre la route pour ouvrir un long cycle gagnant.
Et il a raison. Nous avons trois, quatre ans d'avance par rapport à nos rivaux historiques. Un minimum d'intelligence de la part de tous et nous pourrions avoir de très grandes satisfactions dans le futur.
En somme, il y aura peu d’achats de joueurs.
Je me réfère surtout par rapport aux joueurs. Cette année une de nos armes a été la capacité de la part de tous de mettre l’intérêt du groupe devant chaque type d'individualité.
L'Inter semble intéressé à Henry...
Peut-être, arrivera t-il... c’est un très grand, je l'admets. Il y à peu de temps il m'a offert son maillot. Je l'ai appelé pour le remercier et j’ai exploité l'occasion pour sonder le terrain (sourire).
Que vous a-t-il répondu ?
Qu'il aime trop Arsenal, mais au même temps il m'a dit de "jamais dire jamais". Nous verrons, même si nous avons déjà beaucoup d’attaquants de classe mondiale, il ne doit pas être oublié.
Comme Adriano, qui cependant ne perd pas une occasion pour se créer des problèmes.
Le joueur ne se discute pas : il y à deux ans, il été en course pour le Ballon d'or (…) Il a des moyens uniques, il a tout pour être au sommet du monde, mais maintenant il est nécessaire qu’il rebondisse au niveau du mental. Il doit faire des choix dans sa vie privée, en se libérant de toutes ces gens qui lui sont autour seulement pour le nuire. Il faut apprendre à reconnaître ce qui te veut vraiment du bien. Ce n’est pas facile, mais il est nécessaire si on veut être au maximum même sur le terrain.
Des terrains de la série D à un titre mondial. Votre carrière est incroyable : en regardant derrière vous avec vos souvenirs, qu'est-ce qui vous vient à l’esprit en premier ?
Je me vois avec Mister Arcoleo, à Trapani, lorsque je tentais de devenir un joueur et ensuite une pensée pour Ciro Caruso, un défenseur qui aurait tout défoncé si son genou ne l'avait pas trahi. Il formait un couple avec Cannavaro avec les jeunes de Naples : nous nous sommes retrouvés à Carpi. Il aurait pu aller en Allemagne l'été passé. Je dois à beaucoup à moi même et encore plus à l'Inter, à la grande sociéta, c’est véritable famille pour moi. Une autre difficulté que de gérer les joueurs...
Vous vous référez à Ronaldo ?
Ronie est un ami, au-delà qu’il est un joueur magnifique, mais parfois, il est mieux de se taire en ce qui concerne certains sujets. Je suis sûr qu'il ne voulait pas attaquer l'Inter, (…), parce même à l'Inter, il a été mieux traité qu’un père avec son fils, et Ronie le sait.
Qui sera le successeur de Materazzi ?
Barzagli.
Que perd l'Inter avec le départ de Figo ?
Un fuoriclasse, décisif encore aujourd'hui, nous perdrons un vrai homme avec une grande personnalité. Un ragazzo très humble...
Et quel est le plus grand joueur avec lequel vous avez eu à faire face ?
Entre des amis et des adversaires, j'ai vu et affronté les meilleurs, cependant le plus décisif dans absolu, c’est Gigi Buffon, un monstre, un phénomène.
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