Homme de confiance de Spalletti, les blessures à répétitions du Ninja font extrêmement mal à l'Inter. En effet, sans lui sur le terrain, la Beneamata est bien plus fragile.
Spalletti avait demandé spécifiquement et à juste titre de recruter le Ninja l'été dernier. Joueur le plus cher du mercato, 39 millions d'euros ont été investi pour un contrat se terminant en juin 2022. Radja dispose également d'un salaire de 4,5 millions d'euros. Pour l'heure, cet investissement lourd pour le monde interiste n'a pas encore été pleinement digne de satisfaction.
Pourtant Radja est un homme qui apporte de la Grinta, un vrai guerrier, au meilleur de sa forme, il est capable de transcender son équipe. Mais au moment où les Nerazzurri en avaient le plus besoin, ce mercredi à Wembley, l'ancien Diable Rouge était loin de présenter une forme optimale, une conséquence d'une série de blessures qui ne cessent de le poursuivre depuis sa venue à l'Inter.
Actuellement l'ancien "Giallorosso" est l'Homme en moins de l'Inter, malgré ses trois buts inscrits, il ne parvient pas à trouver une certaine régularité. De plus, il est évident qu'il n'aurait pas dû jouer à Wembley, Spalletti n'aurait pas dû prendre de risque avec lui, surtout vu le mois de décembre extrêmement rude qui attend l'Inter.
La seule "bonne nouvelle" actuelle est l'état de forme de Borja Valero qui est son unique remplaçant, vu sa performance en Angleterre, ce dernier semble retrouver une seconde jeunesse, lui qui se déplace de façon intelligente malgré son âge. Pour l'espagnol, c'est son touché de balle ainsi que ses connaissances techniques qui lui permettent de gérer la situation.
Pourtant et même si Borja est talentueux, l'Inter ne peut se passer de son guerrier.
Mise au point de sa situation
Nainggolan est toujours poursuivi par la blessure des œuvres de Lucas Biglia lors du Derby della Madonnina. Même si cela remonte déjà à 40 jours, ce coup a provoqué chez notre guerrier, une fragilité musculaire au niveau de sa cheville gauche.
A Wembley, à cause de cette dernière, il a du quitter ses équipiers dès la 44ème minute de jeu, conséquence de ce coup d'arrêt, il ratera le déplacement à l'Olimipico face à la Roma, son ancien club. Le plus surprenant, c'est que ni face à Frosinone, samedi dernier, ni dans les jours précédant la rencontre à Tottenham, Radja ne s'était plaint.
Le staff médical interiste avait d'ailleurs autorisé le joueur à être à disposition de Spalletti, vu que les risques de rechute étaient considérablement faibles. Après cette blessure sur les terres anglaises, la situation a été analysée de plus près et a mis au jour un fait bien particulier : Notre numéro 14 pose mal sur son pied lorsque celui-ci touche le sol, il s'agit d'un réflexe conditionné par un manque de sécurité découlant de cette blessure initiale. Si vous rajoutez à cela la qualité exécrable du terrain de Wembley, surtout pour les joueurs évoluant au milieu de terrain, cela a réveillé les douleurs musculaires.
Objectif Juve
A présent, un objectif a été défini et notre Belge va tenter de revenir pour les rencontres face à la Juventus et surtout le Psv. Sa condition physique générale sera évaluée, et ce n'est que si cette dernière est acquise de façon optimale, qu'il pourra remonter sur un terrain. C'est une évidence à présent, Radja aurait dû rester plus longtemps au repos après avoir été mis à terre par le milanais.
Même si Radja est un guerrier qui est prêt à toujours jouer, même sous la douleur, il doit à présent veiller à bien se rétablir. Le fait qu'il jouait à Rome la plupart des matchs dans des conditions précaires n'est pas une excuse.
Les années avancent et à présent, le Ninja Nerazzurro doit prendre plus de temps pour récupérer à 100% sans prendre le risque de revenir trop tôt. Même si un joueur de sa trempe n'aime pas être au repos, cette fois-ci il est obligé de bien récupérer, car la saison est encore longue et l'Inter aura besoin de lui également pour la phase finale de la Serie A, et éventuellement des Coupes d'Europe.
Et Lautaro dans tout ça ?
C'est une évidence, à Wembley, outre Borja Valero, Luciano Spalletti aurait pu et aurait du miser sur le Toro. Le père de Lautaro n'a d'ailleurs pas caché son insatisfaction suite à cet énième mise à l'écart de la part de l’entraîneur interiste. Même si on peut comprendre que le Ninja lui soit privilégié dans le onze de base, ne fut-ce que financièrement: 39 millions pour Rajda contre "seulement" 25 millions pour Martinez, mais cela n'explique pas un tel écart de l'Argentin en cas d'absence de notre guerrier.
Cette situation devra être prise au sérieux par Spalletti, car à l'instar d'un Allegri, un bon entraîneur doit être capable de savoir faire jouer ensemble ses meilleurs éléments. Il est possible de trouver un bon modulo, outre le 4-2-3-1 afin qu'il puisse venir épauler Mauro.
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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