“Il est temps d'accélérer à présent" - Le message d’Antonio Conte a été claire : l’Inter doit changer sa marche en avant sur le Mercato... en entrée, mais par-dessus tout en sortie. Les objectifs principaux sont au nombre de deux actuellement : Romelu Lukaku et Edin Dzeko, mais il faut aussi résoudre les cas de Nainggolan et d’Icardi, sans oublier la possible cession de Perisic.
Quel pourrait donc être le détail du budget Mercato pour les Nerazzurri ? Calcio&Finanza s’est attardé sur la question, en estimant les entrées et les sorties qui détermineront les rapports entre le coût du noyau et les recettes.
La situation 2018/2019
L'exercice au 30 juin 2019, conclu avec la recherche nécessaire des plus-values pour rester dans les clous du Fair-Play-Financier, a permis à l’Inter de disposer d’une facture qui a avoisiné les 370 millions d’euros, somme à laquelle il y a lieu d’y ajouter les 46 millions d’euros de plus-values, en comptant les 17 millions de la vente de Pinamonti au Genoa, en prêt avec obligation de rachat.
La différence entre les entrées et les sorties est estimée à 44,9 millions d’euros avec comme principales acquisitions : Nainggolan pour 38 millions d’euros et Lautaro Martinez pour 22,5 millions d’euros, sans oublier le coût des prêts pour une somme de 19 millions d’euros.
Bilan 2019-2020, l’impact de la campagne d’acquisition
En date de ce 22 juillet, huit opérations ont été réalisées par l’Inter : le rachat de Politano, Salcedo, Radu et Brazao, l’arrivée de nouveaux joueurs Lazaro (22M€), Godin (gratuit), Barella et Sensi respectivement recrutés en prêt payant avec une obligation et un droit de rachat. L’ensemble de ses transactions ont vu l’Inter débourser une somme de 68 millions d’euros, une progression quasiment similaire a eu lieu sur la valeur du coût du noyau (amortissement, masse salariale, coût des prêts) : 60 millions d’euros.
Les opérations en sortie à venir
A l’heure actuelle, une seule vente a eu lieu, celle de Karamoh à Parme, en prêt avec une obligation d’achat de 12 millions d’euros. Considérant les coûts du noyau actuel, sans cessions, la somme culminerait à 221 millions d’euros contre 198 millions d’euros en 2018/2019, dont 99 millions d’euros répartis entre amortissements et impact des prêts. Sans oublier 122 millions d’euros exclusivement en amortissements.
La prochaine stratégie Nerazzurra passe par le départ des joueurs non désirés : sont sur le départ Nainggolan, Icardi, mais également Dalbert et Joao Mario qui, en cas de départ même en moins-value, garantirait un gain en terme d’amortissement et de salaire.
Calcio&Finanza réalisé cette estimation en prenant en compte la vente de l’intégralité des joueurs sur le départ, en suggérant également l'hypothèse des moins-values. La vente d’Icardi, même à 50 millions d’euros octroierait une plus-value d’environs 47 millions d’euros.
Les opérations en entrée à venir
Les ventes permettront d’encaisser non seulement des plus-values, mais également de faire diminuer le coût du noyau à 180 millions d’euros sur la base des salaires et des amortissements. Ouvrant la voie à de possibles acquisitions, même en s'appuyant sur les sommes exigées par la Roma et Manchester United.
En réalisant les transactions pour des coûts estimés à 15 et 83 millions d’euros pour les transferts, et en y annexant des salaires de 4,5 et 6,5 millions d’euros, le coût du noyau grimperait à 224 millions d’euros, soit une augmentation de 13% comparé à la saison 2018-2019, tout en considérant une augmentation des recettes structurelles d’environ 20% qui permettrait de respecter l’indice 50% relatif au rapports des coûts découlant des achats-ventes.
®Antony Gilles - Internazionale.fr
Commentaires recommandés
Il n’y a aucun commentaire à afficher.
Rejoindre la conversation
Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.