A quelques heures d’Inter-Brescia, l’international danois, Christian Eriksen, s’est livré sur son aventure Nerazzurra.
Les tifosi
"C’était une période difficile, durant laquelle beaucoup de personnes se sont battues pour leur vie. Avoir retrouvé le terrain était quelque chose de magnifique. Le protocole impose des règles qui, par la force des choses, te font vivre les matchs différemment comparé à avant : Il manque les tifosi au stade."
Thomas Eriksen
"Mon entraîneur a toujours été mon père, il m’a tout appris : à être ambidextre par exemple. Lorsque je jouais dans le jardin je tirais un peu avec le pied gauche et un peu avec le pied droit, d’autre fois, il me faisait faire 10 passes avec le pied droit et 10 avec le pied gauche. J’avais du talent et être le fils d’un entraîneur me permettrait, par la force des choses, que l'on pose les yeux sur moi."
"Les attentes ont toujours été importantes autour de moi. Plus de responsabilités, plus de pression, mais j’aime être impliqué dans les matchs. J’ai toujours été fier que l’on joue avec moi."
Les jeux vidéo
"Non, je n’ai jamais été un garçon qui aimait passer des heures devant la console. J’admets avoir joué énormément à Football Manager, mais je passais la plupart du temps avec un ballon entre mes pieds."
"A 13 ans, lorsque j’ai commencé, des appels de clubs importants sont arrivés et ma carrière a commencé à prendre forme. Et de cette équipe au pays, j’ai commencé mon voyage : Danemark, Pays-Bas, Angleterre, Italie."
Milan
"Je n’ai eu que très peu de temps pour découvrir la ville. Un mois et demi après mon arrivée, c’était le lockdown. De ce que j’ai vu lors de mon premier passage, je dois admettre que l’on parle d’une très belle ville, où l’on respire et on ressent clairement la passion des tifosi pour le football et en particulier la chaleur des interistes qui savent comment transcender une partie lorsque l’on joue au stade."
Prise de décisions
"Il faut prendre des décisions rapidement pour soit passer le ballon à gauche soit passer le ballon à droite, et pour créer la meilleure opportunité. Je sais que ces dernières années, mon rendement au niveau statistique a été important. Mais je ne regarde pas tant que ça ces chiffres, je sais ce que je peux réussir à apporter sur le terrain, pour mes équipiers et pour l’équipe."
Le Triplé
"Avant de rejoindre la Serie A, j’avais toujours été étroitement lié à l'Inter du Triplé. C’était en 2010 et j’étais admiratif de cet incroyable exploit, et puis j'ai retrouvé des joueurs lors du Mondial en Afrique du Sud, à seulement 18 ans, c’était fou."
"Tout doucement, je me suis intéressé à la tradition de ce club et à présent, le moment est venu d’écrire ensemble une nouvelle histoire."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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