L'Inter est maintenant derrière lui et il se concentre sur sa nouvelle aventure au Jiangsu Suning. Martins Eder est gonflé à bloc pour faire parler de lui en Chine après son transfert, comme il l'a raconté dans l'interview qu'il a accordé à la Gazzetta dello Sport.
"Le Jiangsu ? Ici ils courent comme des fous, ils vont à 200 à l'heure. Peut-être jouent-ils avec moins de qualité mais je dois absolument me mettre en forme sinon ça sera difficile. À l'aéroport j'ai eu un accueil fantastique et Zhang m'a envoyé un message. Les installations du club sont au top, la société m'a déjà trouvé une maison et au début du mois d'août j'amènerai toute ma famille ici."
De quel point repartez-vous ?
"Après trois ans avec l'Inter, que je n'oublierai jamais, ce n'était pas facile de partir et d'abandonner la Ligue des Champions, mais j'ai fait le bon choix. J'ai eu la chance d'arriver en Chine. Le club me voulait déjà il y a deux ans, après le Championnat d'Europe. J'avais dit non ce n'était pas le moment. Maintenant, c'est différent, je voulais changer d'air et je n'ai aucun regret."
Tu l'as vécu de l'intérieur, même si c’était seulement pour quelques séances d'entraînement, mais quelle Inter est en train de naître ?
"Une équipe solide, qui la saison dernière a créé une base importante pour l'avenir. Tout le monde rame dans la même direction. Dans un vestiaire il y a des discussions c’est sûr, mais l'objectif final est partagé."
Où peut arriver l’Inter ?
"Je vais vous le dire, l’Inter a le scudetto en tête. Spalletti veut le gagner il n'y a aucun doute. Et l'Inter se doit de rapidement soulever un trophée. Je suis sûr que l'équipe se battra au sommet. Des joueurs forts sont arrivés, Nainggolan et Asamoah sont la démonstration d'un club qui a de grands objectifs."
Est-ce que Lautaro Martinez est vraiment fort ?
"Il a l’envie, la force physique, les qualités techniques et un fort caractère acquis dans un championnat compliqué comme celui de l'Argentine. In fine il a tout pour devenir un homme important pour le futur de l'Inter. Et puis il a Icardi à ses côtés pour apprendre. Je connais Mauro depuis l'époque de Samp, c'est incroyable, il s'améliore saison après saison."
Cette année pour le classement du meilleur buteurs Mauro n’aura pas un rigolo pour rival...
"Cristiano Ronaldo est un coup énorme et pas seulement pour la Juventus, mais aussi pour l'ensemble de la Serie A. Mais il faut jouer à onze et l'Inter n'est pas inférieure. Il suffira de ne pas répéter l'erreur des dernières années. Je pense que la saison dernière nous avons perdu trop de points contre les moyennes et petites équipes. C'est la vraie différence avec la Juventus. Si Spalletti parvient à éliminer ce défaut, l'Inter sera capable de jouer à armes égales."
Qu'est-ce que Spalletti vous a donné ?
"J'ai appris de tous les entraîneurs, je n'oublie même pas Iachini. Luciano est au niveau de Conte. Il est celui qui enseigne le football sur le terrain. Je jouais peu avec lui, mais cela ne change pas mon jugement sur lui, je dois rester cohérent."
Je vais te donner un coup de main, que penses-tu d'Antonio Conte ?
"Il est différent des autres. C'est un maniaque. Rappelez vous le premier but contre la Belgique en Championnat d'Europe. Pendant toute la semaine avant le match, il avait expliqué cette action et le but est arrivé exactement comme ça. Ce sont des choses qui rendent admiratif un joueur. Tout se passe toujours de la même façon. En sélection il m’a engueulé et une minute plus tard il s’en est pris à Buffon de la même façon. Je ne peux que le remercier, il m'a fait vivre un rêve. Tout le monde nous a massacré et ils disaient : "Mais où peut aller l'Italie avec Eder et Pellé". Et pourtant..."
Cependant Ventura nous a enlevé à tous le rêve du mondial ?
"Je dis seulement qu'avec Conte sur le banc, l'Italie serait allée en Russie avec une cigarette à la bouche. Ce qui s'est passé dans le vestiaire avant l'Italie-Suède n'aurait pas eu lieu."
Avez-vous déjà regretté d'avoir choisi l'Italie ?
"Jamais, c'est le pays qui m'a fait devenir footballeur après des années d'apprentissage. J'ai eu la chance de pouvoir aussi choisir le Brésil mais je n'ai jamais eu de doutes. Dans ce vestiaire, j'ai été très bien accueilli par Buffon, Pirlo, De Rossi. Après l'Italie Suède je les ai tous remerciés, un par un."
Combien de buts marquera Eder en Chine ?
"Eh voyons ... ici aussi de grands attaquants d'Italie ont joué et ils n'ont pas fait de ravages, cela signifie que le niveau n'est pas non plus trop bas. En tout cas je te reverrai en novembre, nous pourrons en discuter."
Excusez-moi ?
«Oui j'ai déjà tout programmé. Je serai de retour en Italie et j'irai à San Siro en tant que fan."
®JY DS – internazionale.fr
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