Les vérités de Spalletti

Milan  - Lauréat du prix Albano Amarini, la reconnaissance sportive la plus importante pour la ville d’Empoli, Luciano Spalletti a tenu à remercier l’assemblée. Cependant, Internazionale.fr fait un retour sur les nombreuses déclaration du natif de Certaldo après Inter-Napoli

"C"est quelque chose qui te remplis de fierté et de belles choses, c’est un signe que je fais du bon travail. Ce titre arrivée d’un territoire qui est le mien et cela me rend encore plus orgueilleux ? J’ai commencé dans cette ville et j’y ai recueilli les caractéristiques de temps d’homme proche du calcio. Je dédicace ce prix à Aramini, une personne qui a su construire le sport dans cette ville. C’était un privilège de le connaître quand je travaillais ici, il était un visage fondamental pour l’Empoli"

Passons à l’Inter

Si nous avons fait perdre le Scudetto au Napoli hier soir ?

"Je ne le dirais pas, la compétition est ouverte. Plusieurs autres rencontres, avec tant d’objectifs à atteindre sont ouvertes."

Si le retour du Milan m’inquiète ?

"Regardez qui nous tourne autour, comme le Milan, la Lazio, l’Atalanta et les autres...Les quatre premiers sont ambitieux et nous restons dans la course."

Le fait d’avoir neutralisé la Juve et le Napoli ?

"Je crois que cela signifie que nous avons des qualités importantes et si nous les mettons en pratique sur le terrain, nous pouvons affronter tout le monde. Le problème, c’est que lorsque tu rencontres des équipes qui sont inférieures sur papier, tu dois de faire une raison et proposer. Évidemment, lorsque tu joues face à une grande équipe, tu t’imprègnes de leur jeu de passe et de leurs mentalités."

Un Rko pou Joao Cancelo

"C’est le roi pour trouver trop d’excuses au moment de justifier ses prestations : C’est un joueur qui évolue mal à droite, que je le mette dix mètres plus avancés ou dix mètres plus en retrait. Si tu lui dis qu’il joue mal à gauche, il te répondra qu’il joue mal car c’est moi qui l’ai placé à ce poste. Les footballeurs doivent savoir faire ses choses et lui doit donner plus que les autres. Je l’ai aligné à gauche, car je voulais D’Ambrosio au marquage d’Insigne. Cancelo est une pleurnicheuse qui se plaint s’il ne joue pas comme il veut."

"La rencontre était belle, au-delà du résultat, il ne manquait que les buts. Il y a eu des joueurs rapides, des concepts d’équipes compacts et solide, des joueurs qui ont enflammé l’enthousiasme des Tifosi, c’était, en somme, un beau football. Je suis satisfait des prestations. Si tu me demande si je suis satisfait de ce que l’on a montré, je dirais non, nous aurions pût et dû faire mieux. Si tu perds le ballon, tu es censé t’en préoccuper pour repartir. Au lieu de cela, on a été contraint de jouer à la baballe avec Handanovic. Il y a tant de qualité que l’on ne voit pas. Cancelo est venu jouer avec Candreva et d’Ambrosio, cela m’arrangeait bien."

"De façon générale, je voulais plus de qualité dans la construction et ce dès nos arrières, mais nous avons perdu trop de ballons. Nous devons faire mieux si nous voulons terminer dans le Top 4, ce que l’on voit ne suffit pas. C’est évident que l’on a su faire de bons matchs, des matchs gagnés d’ailleurs, mais même ce soir, nous aurions pu l’emporter. Si le coup de tête rentrait, nus l’aurions remporté. Mais cela aurait une victoire sur base d’un épisode."

"Le Napoli est une équipe de qualité, nous, nous en prouvons beaucoup moins. J’espère parvenir à faire quelque chose de plus pour relancer cette équipe et la tirer vers le haut. Il faudrait avoir quelque chose qui permettent à l’équipe de s’exprimer de façon quasi parfaite. Je suis 10 fois satisfait, car lorsque je vois mon équipe qui en veut, et que cela se produit, je suis satisfait. C’est évident qu’actuellement, nous avons besoin de mieux gérer le temps qui restent à notre disposition pour gagner nos matchs et arriver en Ligue des Champion’s."

"Nous devons parvenir à aller au-delà du partage de point, il faut gagner les matchs. Je ne parviens pas à transmettre quelque chose de plus à cette équipe, quelque chose qui lui permettrait de l’emporter. Quand le Napoli te force à jouer dans peu d’espaces et que tu parviens à prendre le ballon, tu as besoin de dribbler pour sortir. Nous, lors de nos occasions, nous ne sommes pas parvenus à ressortir balle au pied. Je travaille sur cet aspect depuis le début de l’année et je n’ai toujours pas de solution, mais je reste satisfait. Le Napoli est l’équipe la plus forte de Serie A sur la possession de balle et elle devrait être notre exemple pour reconstruire notre équipe."

Les qualités qui ne ressortent pas ?

"C’est évident, c’est moi qui ne parvient pas à la faire émerger. Quand tu commences à manœuvrer, cela te force à construire une action dès ton gardien. À Naples, on s’en fou de comment tu te comportes, les Napolitains te sautes dessus et prouvent qu’’ils veulent reprendre le contrôle du ballon le plus tôt possible. À deux, trois reprises, nous étions parvenus à reprendre le ballon, mais nous avons rencontré des difficultés car nous n’avons pas les qualités que l’on nous prête, il faut s’en rendre compte, car cela ne te permet pas de faire quelque chose de plus."

"Objectivement, on peut dire que c’est la faute de l’entraîneur et je suis d’accord. Ce soir ce coup de tête aurait pu nous offrir la victoire, mais avons-nous exprimé des qualités ? Le Napoli a prouvé des qualités tel un funambule sur un fil. Ils se sont montrés compacts et sachant bien comment jouer, quand nous attaquer, quand nous faire mal, ils se sont toujours comportés comme une équipe compacte."

Candreva dit que vos déclarations servent à secouer les joueurs….

"Je vous livre des paroles de qualités et je pense être clair, Candreva peut dire ce qu’il veut."

"Selon moi, l’équipe a fait une bonne partie en générale, en restant soudée, en récupérant le ballon et en ne souffrant pas trop face au Napoli que nous connaissons tous. Nous avons réalisé une bonne partie, comme nous le faisant à chaque fois contre les grandes équipes, mais nous n’avons jamais exprimé une qualité de jeu importante, sous l’aspect de la qualité technique, nous aurions dû faire plus. Si l’on compare cet aspect à celui du Napoli, nous sommes clairement en dessous. Nous ne parvenions pas à sortir du pressing et nous perdions trop de ballons comparés au classement que nous avons, nous n’avons pas exhibé de bon football. Tu peux rester compact comme ce soir, mais ensuite tu dois en ressortir une bonne prestation, nous nous perdions trop de ballon et cela nous a créé trop de problème."

"Borja Valero est un joueur qui fait du bon travail durant plus d’une heure avant de caler. Il a une continuité dans cette façon de faire, dans le un contre un, il a moins de caractéristiques, de plus il était marqué par les événements qu’il se sont produit durant la semaine écoule. Brozovic a fait une très belle rencontre. Rafinha récupère, je le sais, c’est normal pour un joueur qui a été inactif si longtemps. Il doit prendre sur lui une responsabilité qu’il n’aurait pas dû connaître, mais lui sait jouer au football et apporter une certaine continuité."

"A la reprise, nous sommes toujours restés sur notre position de prouver ce que nous avions appris, nous devons terminer quatrième et tu dois tout de même gagner des matchs si tu veux occuper cette place. Dans la période que nous traversons, nous n’avons jamais gagné en étant mené et à présent nous n’avons plus le temps, à présent, il nous reste 7 match à domicile et 4 à l’extérieur, il faut les gagner, même sans les gérer, je pense qu’il faut être clair."

"Nous devons arrêter d’être plus énervé que le Napoli. Selon moi, c’était un beau match, le football champagne dépends des actions que tu te crées. Il aurait pu y en avoir 0, 10, voir 18 poteaux est la rencontre aurait été médiocre. C’était une belle rencontre tactique, ils ont fait mieux que nous, ils en ont les qualités et les carat risques, c’est la méthode de leur entraîneur. Nous avons morflé à chaque fois, leur jeu t’impose à reculer et pas t’étirer. Quand nous avions le ballon, nous rations les possibilités que nous aurions pu me crée. Cela me va bien comme ça."

La Champion’s ?

"Il faut tirer le meilleur de soi, puis il y a trois façons de simplifier les choses et nous les avons écartés. Actuellement, nous devrions avoir la tête haute et faire preuve de continuité, sinon tu laisses la place à ton adversaire de s’installer et cela ne me plait pas. Nous ne parvenons pas à avoir de la continuité sur un match. Et que l’on ne vienne pas me dire que nous nous améliorerons la prochaine fois, car à chaque fois, nous sommes parvenus à faire pire dans les matchs qui suivent. Je n’ai pas à vous le dire."

Pourquoi avoir interverti Cancelo et D’Ambrosio ?

"Cancelo est un joueur qui joue mal à droite, je lui avais dit d’avancer d’avancer de quelques mettre. De plus, si je lui dis de jouer à gauche, il me répond qu’il préfère jouer à droite. Il fait pire que les autres. Il fait plus que les joueurs normaux. Mon intention était d’offrir la possibilité à D’Ambrosio de marquer Insigne. Ils sont tous les deux un pied gauche. J’ai connu pareille situation pour le poste de trequartisa, en première mi-temps, j’avais aligné Perisic, en seconde Candreva, avec un Perisic qui tournait autour d’Icardi. Ils auraient dû me proposer des qualités et je viens à douter de ce qu’ils valent."

Pourquoi n’y a-t ’il pas un « Spalletisme » dans votre équipe ?

"Ce petit jeu est un devoir voulu pour coller à l’Inter. C’est le raisonnement. De façon générale, nous sommes dans une très mauvaise période, avec des très mauvais matchs et nous n’avons jamais pratiqué un grand football car nous n’avons pas les qualités que l’on nous attribue, nous devrions être capable de se dire qu’il faut rester attentif et de jouer dans le camp de l’adversaire pour le tenir sous pression…Nos adversaire parviens trop souvent à trouver notre gardien, nous ne sommes pas ordonnés, mais il paraît que sous l’aspect de la qualité…."

Est-ce que Luciano Spalletti mérite-t'il de conserver son poste après une telle déclaration pour le bien de l'Inter ?  Pour le bien de l'Inter, vaut-il mieux lui trouver, ne fut-ce qu'à court terme un remplaçant ?

Exprimez-vous!

®Antony Gilles - Internazionale.fr