Moratti: “Le Derby? L’Inter a des joueurs qui peuvent faire mal …”

Victor "Antony" Newman · 16 novembre 2016

Milan - L’ancien président des nerazzurri s’est livré sur le Derby qui aura lieu ce dimanche. Il s’est également livré sur le présent et le futur de l’Inter:

A quoi devons-nous nous attendre ce dimanche ?

"C’est toujours un match très fascinant, toujours très spécial. On a toujours du mal à y donner un favori, en général, c’est dur de se prononcer. Pour l’instant, je trouve que le Milan va bien et qu’il tourne bien, mais dans les Derby ce ne sont pas toujours les favoris qui gagnent. Cela ne fait aucun doute que l’Inter a les joueurs et les moyens pour faire mal au Milan et gagner ce match."

Parmi toutes ses victimes, seule une manque encore à l’appel : Le Milan…Que pensez-vous d’Icardi ?

"Beh, c’est notre joueur le plus important. Si nous devions parier sur un buteur, je pense immédiatement à lui, mais il n’est pas le seul qui est capable de faire du mal au Milan. Perisic, Brozovic et Candreva sont des joueurs de qualité."

Quel joueur rossonero auriez-vous voulu avoir dans votre équipe ?

"Je ne sais pas. Je dirais que leur gardien est très fort. Je pense qu’il est le maillon fort de l’équipe."

Quel est votre souvenir, lors d’un Derby, qui vous a le plus fait plaisir.

"J’ai la chance d’y avoir connu un grand nombre de bonnes surprises, mais si je dois en citer qu’un, ce serait ma première victoire le 15 avril 1995. C’était vraiment une rencontre particulière, on affrontait un Milan très fort, c’était le grand favori. Mais le verdict du terrain en aura décidé autrement. Cela reste pour moi un très beau souvenir. En ce qui concerne notre histoire récente, je me souviens aussi d’un but lobé de Ronaldo et de nos victoires lors de la saison de notre Triplé."

Pioli, au bon endroit au bon moment ?

"Oui, c’est un choix judicieux."

Croyez-vous encore en la Champion's League ?

"C’est un objectif qui peut encore être atteint. L’équipe et l’entraineur peuvent y parvenir, même si on sait que cela ne sera pas facile."

Antony Gilles - Internazionale.fr