Mateja Kezman

Foune · 18 octobre 2005

MATEJA KEZMAN

Premier aperçu :

Pays : Serbie - Monténégro

Age : 26 ans

Date de naissance : 12 avril 1979

Lieu de naissance : Belgrade

Taille : 1m82

Poids : 74 kg

Poste : Attaquant

Club actuel : Atletico Madrid

Palmarès : Champion de Pays-Bas en 2001, 2003 avec le PSV / Champion d’Angleterre en 2005 avec Chelsea / Meilleur buteur du championnat de Pays-Bas en 2001, 2003, 2004 avec le PSV / Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2005 avec Chelsea / Finaliste de la Coupe de Pays-Bas avec le PSV / ligue de Serbie - Monténégro avec le Partizan

Trajectoire : Sartid (97-98) / Partizan Belgrade (98-99/99-00) / PSV (00-01/01-02/02-03/03-04) / Chelsea (04-05) / Atletico Madrid (05-06/ ?)

Gros plan :

Mateja Kezman débuta sa carrière à l’âge de 17 ans. Il signa à Sartid. Il joua beaucoup et devint après quelque match la star de l’équipe. Il marquait des buts de la tête, du pied gauche, du pied droite, sur coup franc en gros il avait les capacités rêvées pour la nouvelle star de la Serbie - Monténégro qui était à l’époque la Yougoslavie. Il continua à faire rêvé ses supporters. Mais le jeune Mateja ne pouvait pas rester toute sa carrière dans un club comme Sartid.

Il y avait pas mal d’offre mais Mateja décida de signer chez son club de cœur : le Partizan Belgrade. Il fit une excellente première saison au ceint du groupe. L’équipe gagna le championnat et Kezman reçu le prix du meilleur joueur Serbe de l’année.

Malheureusement la deuxième saison fut moins bonne. Il eut un problème familiale : sa mère était gravement malade. Malgré ça il continua les entraînements car sa famille habitait à Belgrade. Mais le jeune prodige Serbe ne jouait pas, il était même rarement sur le banc.

Finalement le pire arriva. Kezman voulu arrêter le foot, mais son père qui était un ancien gardien de l’équipe nationale de la Yougoslavie l’encouragea. Kezman décida donc de continuer le foot.

Il commença peu à peu à jouer et après quelques matchs, il occupa une place de titulaire. Il jouait ne jouait plus comme avant. On crut avoir perdu la future star de l’équipe nationale. A la fin de la saison, le Partizan ne gagna rien. Kezman qui était en fin de contrat décida de signer à l’étranger. Il signa donc au PSV.

Entre temps il y’a eut la coupe d’Europe 2000. Kezman n’a jamais brillé en nationale. Lors du match contre la Norvège, Mateja rentra et se fit expulsé après seulement 44 secondes de jeu. Il ne joua donc plus avec la Serbie jusqu’au Kalif pour la coupe du monde 2002.

Au PSV, Kezman fit la meilleure partie de sa carrière. Il gagna 2 fois le championnats en 4 ans et il termina 3 fois meilleurs buteurs du championnat hollandais. Il était vraiment extra. Il marquait dans chaque position du pied gauche ou droite, de la tête. C’était le tireur de penalty et il n’en ratait pas beaucoup. Mais il n’y avait pas que des buts ! Il faisait des dribles incroyable, des superbes passes. En gros, Kezman fut la star et l’idole des supporters hollandais.

Bientôt la coupe du monde, cette fois-ci la Serbie qui était encore la Yougoslavie voulait à tout prix se qualifier et Kezman était présent, il a déclaré qu’il voulait s’excuser après son euro rater et qu’il donnerait tout pour qualifié les siens. Malheureusement, malgré ses efforts, les Serbe n’eurent pas leur billet pour le Japon et la Corée. Mais cette fois, Kezman n’avait pas de quoi être triste de son jeu, il marqua 3 goals contre les Iles Féroé et 2 contre le Luxembourg.

Il continua a marqué des goals avec le PSV. Mais en 2003, les qualifications pour la coupe d’Europe 2004 commencèrent. La Serbie ne se qualifia pas. Kezman pris également sa retraite internationale après le nul 2-2 contre l’Azerbaïdjan. Après la coupe d’Europe 2004, tous les plus grands clubs européens était intéressés par le joueur Serbe. Finalement il décida de tenter sa chance en Angleterre, à Chelsea plus précisément. Il aurait peut-être mieux fait de rester au PSV mais bon c’était son choix.

A Chelsea ses problèmes commencèrent : il ne jouait pas beaucoup au début de la saison et quand il rentrait il jouait vraiment pas bien. Il avait une très mauvaise finition. Il joua quand une bonne vingtaine de match, mais il jouait tellement mal qu’il ne méritait même pas de jouer ces quelques matchs. Il a exactement joué 25 matchs pour seulement 4 goals. A la fin de la saison le club que Kezman aimait le moins était donc devenu Chelsea. Il n’hésita donc pas de signer à l’Atletico Madrid.

Entre temps, Kezman revint en sélection car Ilja Petkovic fut nommé sélectionneur national. Il l’a bien fait : dans ces 4 derniers matchs nationales-c’est-à-dire depuis son retour- Kezman marqua un but à chaque match. Grâce à ses buts et à leur entraineur, Kezman participera sûrement plus de 44 secondes à un championnat international. Ses efforts ont enfin payé : Kezman fera sa première coupe du monde en Allemagne !

Avec l’Atletico, Kezman fait un bon début de saison, il a déjà marqué 3 buts en 6 matchs dont un face au FC Barcelone, son club étranger préféré.

Enfin quelques images de Mateja Kezman :

Un des uniques buts de Mateja à Chelsea

Kezman termine meilleur buteur du championnat hollandais

GOAL !! Kezman égalise contre l'Espagne, c'est presque sinonyme de qualification !

Kezman signe à l'Atletico

Le jeune Mateja au Partizan

J'espère que ça vous a plus. J'ai aussi consacré une bonne heure la dessus.

Nathy · 18 octobre 2005

J'avoue que ce n'est pas un des joueurs que j'apprécie mais néanmoins, très, très belle présentation qui m'a tout de même permis d'en apprendre plus à son sujet

Foune · 18 octobre 2005

J'avoue que ce n'est pas un des joueurs que j'apprécie mais néanmoins, très, très belle présentation qui m'a tout de même permis d'en apprendre plus à son sujet

Ca me fait vraiment plaisir.

Krif · 18 octobre 2005

Pas mal du tout ta présentation sur Kezman !

Nino · 18 octobre 2005

Superbe le post Esfand

Forza Mateja!

snik[o]use · 30 décembre 2005

Matejaaaaaaaaa

Un de mes joueurs preferés,dommage qu'il se soir blessé recemment...

bashaa · 28 janvier 2006

Je me rappelle que lorsque Kezman avait marqué contre l'Espagne, la presse espagnole l'a allumé. Si l'Espagne ne s'était pas qualifié, Kezman aurait sûrement été viré de son club, l'Athletico Madrid. En plus, c'est dans le stade de l'Athletico qu'il avait marqué.

snik[o]use · 2 mars 2006

Victoire de la Serbie sur la Tunisie 1-0,but de Mateja.

snik[o]use · 13 mars 2006

Un interview de Kezman qui parle de la Coupe du monde.

Mateja Kezman : « Faire mieux que l’ex-Yougoslavie ! »

La Serbie-Monténegro participe au premier Mondial de son histoire et Mateja Kezman affirme que sa sélection fera mieux que l’ex-Yougoslavie. Interview exclusive...

Mateja Kezman, 26 ans, est né à Belgrade. Dans cette interview accordée à la rédaction espagnole de Goal.com, le joueur admet qu’il se s’agit pas « seulement de participer, mais de défendre la fierté nationale et de viser haut ! ». Il pronostique « un grand duel de buteurs dans le groupe de la mort » où il est vrai participeront Hernan Crespo, Ruud Van Nistelrooy et son « pote » Didier Drogba...

Goal.com : Mateja, à quel style de Mondial t’attends-tu ?

Mateja Kezman : Ce sera le plus beau mondial de tous les temps. Nous serons au cœur de l’Europe, avec tout le sérieux que peut avoir un pays comme l’Allemagne quant à l’organisation. Il suffit de voir la façon dont ils préparent cet événement pour imaginer ce que ce sera cet été. Les supporters allemands sont des passionnés, les technologies modernes seront leur apogée... en fait tout atteindra les sommets...

Et qu’imagines-tu pour la Serbie ?

MK : Pour nous, c’est un rêve qui devient réalité. Ces dernières années, nous avons connu de nombreux problèmes, tant au niveau du pays qu’en football, mais en dépit de cela, nous avons conservé une très bonne équipe. Nous possédons des joueurs d’expérience, un très bon sélectionneur, Ilija Petkovic, et nous sortons d’une excellente phase éliminatoire. Nous n’avons pas perdu la moindre rencontre et n’avons encaissé qu’un seul but...

Concrètement, que signifie pour toi la Coupe du Monde ?

MK : Une fierté ! Et l’énorme possibilité de me montrer aux yeux de toute la planète. C’est une grande responsabilité que de défendre sa nation, son drapeau, et tu peux imaginer que dans une telle situation, chacun se donne à 100%.

Quels souvenir gardes-tu de l’ancienne sélection yougoslave ?

MK : Je me rappelle spécialement du Mondial 1990, quand la Yougoslavie est tombée aux tirs au but face à l’Argentine en quarts de finale. Nous avions une grande équipe et c’était la meilleure possibilité pour nous de faire quelque chose dans cette compétition. Il y avait Stojkovic, Susic, que de grandes stars...

Quelles est la différence entre l’actuelle Serbie et les anciennes sélections yougoslaves ? Qu’avez-vous de plus ?

MK : Nous avons beaucoup de fierté. Et pour nous, c’est une question de patriotisme. Nous sommes tous serbo-monténégrins, nous représentons un pays plus petit que ne l’était l’ancienne Yougoslavie et il existe donc une plus grande identification à nos couleurs. Ce sera notre premier Mondial en tant que nation indépendante et c’est quelque chose que notre peuple attendait depuis des années. Le groupe le sait bien... et c’est ce qui fait notre force de caractère.

Tu as dit récemment que chaque serbe serait prêt à mourir sur le terrain pour l’équipe. C’est cette solidarité qui explique votre succès ?

MK : Oui, c’est un de nos points forts. Il existe une grande ambiance dans l’équipe, d’autant plus que cela fait des années que nous jouons tous ensemble. Moi, par exemple, j’ai commencé en équipe nationale à l’âge de 18 ans, comme de nombreux partenaires, cela fait pratiquement une décennie que nous évoluons ensemble, nous nous connaissons par cœur, et sur le terrain, cela se voit.

Parlons de ton groupe au Mondial, penses-tu également qu’il s’agit du « groupe de la mort » avec des rivaux tels que l’Argentine, les Pays-Bas et la Côte d’Ivoire ?

MK : Oui, c’est le groupe le plus difficile du Mondial, sans aucun doute. Mais nous savons très bien ce que nous avons à faire, et c’est peut-être une chance pour nous d’être dans un groupe aussi relevé. Nous n’avons rien à perdre, personne ne nous attend, à part dans notre pays bien sûr, alors que l’Argentine et les Pays-Bas auront une forte pression sur les épaules. Nous devons nous montrer plus intelligents et profiter de cette situation.

Tu considères donc qu’il vaut mieux jouer devant l’Argentine que devant...

MK : ...la Côte d’Ivoire ? oui, c’est évident. Ou devant le Togo, enfin devant ce genre d’équipe. Il y a une grande différence, face à l’Argentine ou la Hollande, tu sais que ce sera un grand match mais aussi que la pression sera sur l’adversaire. Pour moi, c’est dans ce genre de rencontre que je pourrai me montrer car je veux prouver que je suis à la hauteur de ces grands défis !

La Serbie jouera dans l’ordre, contre la Hollande, l’Argentine et la Côte d’Ivoire. C’est un ordre qui te semble donc être avantageux ?

MK : Oui, c’est un avantage. Les Pays-Bas, par exemple, possèdent une équipe très jeune. Ce n’est plus la Hollande d’il y a 6 ou 7 ans, avec les Kluivert, Seedorf et Davids, mais une équipe où évoluent de jeunes joueurs. Sans vouloir sous-estimer personne, je pense que l’on pourra créer la surprise lors de cette première rencontre. Et si nous la réalisons, avec trois points en poche, la pression sera dès lors sur les épaules adverses...

Quel est l’objectif de la Serbie ?

MK : Je pense que l’on peut se qualifier pour les quarts de finale. Si nous jouons comme nous savons le faire et que la chance est de notre côté, car il en faut toujours dans ce genre de compétition, nous pouvons le faire.

Si quelqu’un te dit que la Serbie peut être championne du Monde, tu le prends pour un fou ?

MK : (rires) Non ! Dans le football tu ne sais pas ce qui peut arriver... Regarde la Grèce lors du dernier Euro. Si quelqu’un avait parié sur elle, on lui aurait dit qu’il était fou, et pourtant les Champions d’Europe ce sont bien les Grecs, battant le Portugal sur ses propres terres. Pour nous, le plus important est de passer le premier tour, ensuite, dans des rencontres à élimination directe, tout reste possible.

Dans ce groupe, il y aura un passionnant duel de buteurs avec notamment Crespo et Drogba, qu’en penses-tu ?

MK : Je sais que Crespo est un grand joueur, même si je n’ai pas pu jouer en sa compagnie sous le maillot de Chelsea, Drogba, en revanche je le connais bien. Nous sommes amis et gardons toujours le contact.

Vous avez fait un pari pour le Mondial ?

MK : (rires) Non, toujours pas. Par contre, on se chambre pas mal sur le sujet. Dans tous les cas, ce sera très réjouissant de nous revoir, même en tant que rivaux. Il faudra faire très attention à lui car c’est sans aucun doute l’un des meilleurs attaquants du monde en ce moment.

Selon toi, qui sera le meilleur joueur offensif de la compétition ?

MK : Hum... C’est très difficile de répondre à cette question car notre rendement dépend de nombreux facteurs. Mais je crois néanmoins que Fernando Torres pourrait être la grande surprise de ce tournoi. Il a tout pour lui : il est jeune, rapide et sait parfaitement comment marquer des buts. Mais au-delà de cette surprise, Ronaldinho devrait être une grande figure du Mondial et Lionel Messi, une des possibles révélations. Je suis convaincu que ce garçon peut devenir le meilleur joueur du monde dans quelques petites années...

Quel est ton favori pour remporter le Mondial 2006 ?

MK : Le Brésil. Cela a toujours été mon équipe favorite et ce ne serait pas une surprise de la voir à nouveau reconquérir le titre mondial.

Même lors de cette compétition qui se joue en Europe ? Tu sais que les équipes sud-américaines éprouvent toujours les pires difficultés sur le Vieux Continent...

MK : C’est vrai... Aussi bien les Africains que les Sud-américains baissent de niveau hors de leur continent. Peut-être est-ce lié au climat ou ce genre de choses... Il est parfois difficile de s’acclimater à ces changements. Mais le Brésil a déjà prouvé qu’il pouvait le faire par le passé... Pas plus tard qu’en 2002, au Japon et en Corée.

Toi qui évolues en Espagne, à l’Atletico Madrid, peux-tu nous expliquer pourquoi les Espagnols ont toujours cette fâcheuse tendance à rater leur grande compétition ?

MK : Je ne sais pas, ces dernières années l’Espagne a toujours eu de grandes équipes, composées de joueurs titrés dans leurs clubs respectifs. Peut-être est-ce une question de mentalité, de caractère, mais de cela je ne peux pas trop en parler. Nous les avons affronté lors des éliminatoires, et à mon sens, nous avons été supérieurs, peut-être ont-ils du mal à répondre face à des situations tendues. Mais j’aimerais beaucoup voir l’Espagne réaliser un bon Mondial... si elle ne nous affronte pas, bien sûr !

Si tu étais un sélectionneur étranger, de quel joueur serbe devrais-tu te méfier ?

MK : Et bien, il y a un joueur qui n’est pas très connu en Europe mais qui a été essentiel dans nos succès, c’est Nikola Zigic. Il a 25 ans et possède le même rôle que Jan Koller pour la République tchèque. Il mesure 2m02 et sait parfaitement profiter de son physique, c’est mon complément idéal ! Dans peu de temps, on devrait le voir dans un grand club européen. Espérons que le Mondial lui ouvre des portes...

Merci beaucoup Mateja et espérons que tu parviennes a sortir du « groupe de la mort » qui t’attend en Allemagne

MK : En tout cas, je ferai tout pour !

Interview réalisée par Juan Lirman

Source:Goal.com