Alors qu'il a marqué la fin 80 et les années 90 au club, Nicola Berti voit Barella prendre une autre dimension cette année. Et il n'est pas du tout surpris par l'explosion de notre numéro 23.
"Je dis ça depuis l'éternité, Barella est un grand joueur. Si nous ne l'avions pas attrapé il y a deux ans, je serais en ce moment sous le quartier général pour protester. Heureusement il est là et j'en suis heureux. J'aime Barella depuis Cagliari. Il a la fougue, il récupère les ballons, il marque, il est décisif. Quand il déplace le ballon et qu'un but arrive, ce n'est pas une question de chance, c'est un champion. Je le vois à 100% comme le futur capitaine de l'Inter."
Est-il votre héritier ?
"Les initiales N.B sont là et c'est juste la seule comparaison que l'on fera car ça fait longtemps que je ne tombe pas dans ce jeu là. Il est fort et j'en suis grand fan. Je lui souhaite tout ce qu'il y a de mieux."
Est-il le meilleur milieu italien ?
"Il peut devenir le meilleur milieu de sa génération. Il l'est peut être déjà même s'il n'y a pas beaucoup de concurrence par rapport à mon époque" claque-t-il en riant. "Je plaisante, je dis ça pour qu'il évite de se monter la tête même s'il n'y a pas de danger. Il a la tête sur les épaules et une grande maturité. L'Inter a fait un grand coup avec lui."
Mardi c'est le retour contre la Juventus. Un comeback est possible ?
"De l'optimisme ! Toujours. Il faut l'être tant que Lukaku nous entraine. J'attends de sa part un match extraordinaire. S'il le fait et que tout le monde le suit, on peut le faire. Contre la Fiorentina je n'ai pas aimé sa performance, il était hors du match. Toujours en retard, soft..."
Comme toujours vous êtes franc du collier :
"Je le fais parce que je souhaite un peu piquer Romelu. Il a toujours fait des choses fantastiques et nous y sommes habitués, donc dès qu'il rate un match il ne semble même pas être sur le terrain. Il doit jouer comme il sait le faire et il doit faire la différence. S'il réussit cela deviendra difficile pour eux."
Vous étiez un joueur qui prenait l'atmosphère du stade pour sortir de grosses performances. Quel football sans supporters en ce moment ?
"Je pense que c'est très dur et horrible de jouer sans public. Je ne sais pas comment j'aurais joué dans un stade vide. Rentrer sur le terrain devant quatre-vingt mille personnes m'a ravi au maximum. Maintenant les joueurs vont s'y habituer, mais sans les tifosi c'est un autre football."
®gladis32 - internazionale.fr
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