États-Unis d'Amérique

[L`Arbitro 17]

Afrique du Sud - L'édition 2009 de la Coupe des Confédérations de football aura lieu du 14 au 28 juin 2009, impliquera 8 équipes, 4 villes et assistera au total à 16 matchs.

 

 

Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer un gros plan sur chaque équipe qui disputera cette compétition internationale :

 

 

Pays (nom officiel) : United States of America

Superficie : 9,629,091 km²

Population (en millions) : 290.34

Capitale : Washington

Principales villes : New York, Los Angeles, Chicago, Houston, Philadelphia, San Diego, Dallas, Phoenix, Detroit, San Antonio, Boston, San Francisco, Seattle, Denver, Atlanta, Miami

Monnaie : Dollar américain

Langues Officielles : Anglais

Devise : Nous avons foi en Dieu (In God we trust, devise nationale). Tous ensemble ne font qu'un (E pluribus unum, sur le Grand Sceau).

Fête nationale : 4 juillet

 

Entraîneur : Bob Bradley

Maillot : bleu et blanc

Palmares : Vainqueur de la Gold Cup en 1991, 2002, 2005 et 2007.

Classement FIFA : 14

 

Groupe des États-Unis d'Amérique à la Coupe des Confédérations 2009 :

 

Groupe B

 

USA

Italie

Brésil

Egypte

 

Calendrier

 

Lundi, 15 juin 2009

USA 20:30 Italie - Tshwane/Pretoria

Jeudi, 18 juin 2009

USA 16:00 Brésil - Tshwane/Pretoria

Dimanche, 21 juin 2009

Egypte 20:30 USA - Rustenburg

 

 

Profil de l'équipe : (Fifa.com)

 

 

 

Champions d'Amérique du Nord, centrale et Caraïbes

 

 

En remportant la CONCACAF Gold Cup 2007 au terme d'une finale dantesque face au Mexique, les Etats-Unis sont devenus la première équipe à réserver son fauteuil pour Afrique du Sud 2009, indépendamment du pays organisateur, déjà qualifié, et de l'Italie, championne du monde en titre.

 

Avec trois participations et deux accessions à la plus petite marche du podium, les Etats-Unis commencent à figurer parmi les habitués du grand rendez-vous confédéral. Les fans nord-américains auront à cœur de voir briller leur sélection pour sa quatrième apparition.

 

Bob Bradley, dont le mandat initial n'était que temporaire, a réussi à façonner une équipe jeune et talentueuse à partir de l'inépuisable vivier dont dispose le pays. Même si certains observateurs mettent en avant son manque d'expérience internationale, Bradley a fait ses classes sous les ordres de l'ancien sélectionneur national Bruce Arena en catégorie de jeunes avant d'entraîner près de dix saisons en Major League Soccer, ce qui fait de lui un fin connaisseur du soccer dans toutes ses catégories. Cette vaste connaissance du sujet s'est pleinement vérifiée jusqu'à présent sur le banc des Stars and Stripes.

 

Le talent des joueurs américains ainsi que leur esprit combatif font de cette équipe un adversaire à ne pas sous-estimer en Afrique du Sud. D'autant que les USA ont pris un fabuleux départ lors de la campagne qualificative pour la Coupe du Monde de la FIFA 2010, dans la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes. Après avoir récolté 15 points sur 18 possibles lors des six rencontres du troisième tour, les Stars and Stripes ont entamé le quatrième tour par un succès 2:0 sur les Mexicains, les éternels rivaux, en février dernier. Les Etats-Unis figurent logiquement parmi les favoris à l'une des trois places qualificatives pour Afrique du Sud 2010.

 

Pour l'anecdote, le fils de Bob Bradley, Michael, joue un rôle prépondérant avec la sélection étasunienne. Après s'être illustré aux Pays-Bas, ce galopant milieu de terrain évolue aujourd'hui en Allemagne et détient le record du plus grand nombre de buts marqués en une saison par un Américain dans un championnat de première division européen. Tandis que le vétéran Landon Donovan, le capitaine Carlos Bocanegra et les jeunes talents Jozy Altidore et Sacha Klejstan ont le potentiel pour laisser leur empreinte sur la Coupe des Confédérations de la FIFA 2009.

 

 

 

Statistiques pour la route :

La plus large victoire des États-Unis date du 12 mars 1993 avec un score de 6 - 1 face aux iles-Caïmans, tandis que leur plus large défaite a été enregistrée le 15 juin 2008 face à la Barbade avec un score de 8 buts à 0.

 

 

 

Profil du selectionneur :

 

 

Carrière d'entraîneur

Chivas USA (USA) : de 2006 à 2006

New York Red Bulls (USA) : de 2003 à 2005

Chicago Fire (USA) : de 1998 à 2002

 

Après le parcours décevant de sa représentation à la Coupe du Monde de la FIFA 2006 en Allemagne, la fédération américaine de football avait promis de remplacer Bruce Arena par un entraîneur étranger de renom. À l'annonce de la nomination de Bob Bradley - ancien adjoint d'Arena et Américain pur jus - au poste de sélectionneur, les sourcils se sont immédiatement froncés au pays de la bannière étoilée. Cela étant, depuis qu'il a pris les rênes de la sélection US, d'abord pour assurer l'intérim puis de façon permanente, Bradley est parvenu à mettre en place un système qui a déjà porté ses fruits.

 

En tant que joueur, Bradley a défendu les couleurs de l'Université de Princeton de 1976 à 1980. S'il n'a jamais été joueur professionnel, c'est en grande partie parce qu'à l'époque où il aurait pu évoluer au plus haut niveau, les États-Unis étaient tout sauf une terre d'opportunités pour qui aspirait à faire carrière dans le football. Dans ce contexte, il décide dès 22 ans de passer de l'autre côté de la ligne de touche.

 

La première équipe dont il a la responsabilité est celle de l'Université de l'Ohio. Il retourne ensuite dans le New Jersey pour prendre en main la destinée de l'équipe universitaire chère à son cœur : Princeton. De 1984 à 1995, Bradley emmagasine de l'expérience et en 1996, lorsque la Major League Soccer (MLS) voit le jour, il se lance dans le grand bain du football professionnel.

 

Son premier poste, lors de la saison inaugurale de la MLS, le conduit du côté de DC United, où officie son vieil ami et mentor Bruce Arena. En 1996 et 1997, il est adjoint d'Arena et ces deux années-là, le club de Washington termine champion des États-Unis.

 

La saison suivante, il décide de voler de ses propres ailes. Il prend en charge l'équipe de Chicago, qui compte alors dans ses rangs le fantastique Petr Nowak. Le premier exercice de Bradley comme technicien en chef sera un succès éclatant : l'équipe de l'Illinois réussit le doublé coupe-championnat, et son stratège est nommé entraîneur de l'année.

 

En 2003, il rejoint les MetroStars (devenu depuis les New York Red Bulls), en grande difficulté à l'époque. Malgré cela, Bradley les conduit en finale de la Coupe des États-Unis.

 

Cela n'empêche pas les Metros de remercier leur entraîneur, qui traverse le pays d'est en ouest pour s'occuper des Chivas USA. Fondée en 2004, ce club de la banlieue de Los Angeles réalise une saison inaugurale catastrophique. Bradley est appelé à la rescousse. Rapidement, il remet de l'ordre dans la maison. Les résultats s'en ressentent, la réputation du principal intéressé aussi.

 

Après l'élimination des États-Unis dès la phase de groupes d'Allemagne 2006, la fédération américaine limoge Arena et, pour parer au plus pressé, confie provisoirement les clés de l'équipe nationale à Bradley.

 

Ce dernier est nommé sélectionneur pour de bon en décembre 2008. Dès lors, il puise largement dans son expérience universitaire, olympique et au sein des sélections de jeunes pour revigorer une équipe nationale sur le déclin. Exit les idoles du passé comme Claudio Reyna et Brian McBride, place aux Michael Bradley (fils de Bob), Sacha Kljestan, Jozy Altidore et bien d'autres. Bientôt, la Team US est de retour, les bons résultats également.

 

En 2007, les États-Unis s'adjugent ainsi la Gold Cup de la CONCACAF aux dépens du Mexique, à l'issue d'une finale palpitante à Chicago. Bradley a aujourd'hui acquis la réputation d'un personnage serein à la tête d'une équipe nationale jeune et ambitieuse. Ne pratiquant pas la langue de bois lorsqu'il s'adresse aux médias, mais toujours mesuré et réfléchi dans ses propos, Bradley a montré qu'il était à la hauteur des exigences du poste le plus élevé dans le football US. A 51 ans, l'avenir lui appartient.

 

 

 

 

 

Équipe type :

 

Howard, Clark, Bocanegra, Mastroeni, Onyewu, Dempsey, Donovan, Casey, Spector, Bornstein, Altidore.

 

 

Les joueurs à suivre:

 

Landon Donovan, Carlos Bocanegra, DaMarcus Beasley

 

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Posté le : 11/06/09 à 21:44, par L'Arbitro

 

 

Source(s) associée(s) : Fifa.com

[NEPTUNE 7]

Je vois bien les Americains crée une surprise dans cette Coupe des Confédérations. Leur football c'est nettement améliorer durant ces dernières années, cependant la concurrence sera pas facile avec les Champions du Monde et le Brésil notamment, mais pourquoi pas.