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Un tifoso dans le coma


Il Pazzo

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Oui, Canal+ parlait d'un supporter qui est passé par dessus la barrière et a fait une grave chute. Et puis bon, faire un massage cardiaque à quelqu'un qui tombe d'aussi haut, c'est pas la 1ère des priorités, donc je sais pas trop qui croire.

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Tain, ça me rappelle l'année passée, avec une série de décès, je crois qu'il y avait eu Puerta et d'autres :cry:

 

Arras sous le choc après le décès d'un jeune footballeur en plein match, au stade Degouve

lundi 25.01.2010, 05:01 - La Voix du Nord

 

Image IPB

 

Le choc. Yannick Dago-Nodji, 17 ans, joueur d'Arras Football s'est effondré hier matin sur le terrain du stade Degouve lors d'un match amical. Les secours ont tenté de réanimer, en vain, le jeune footballeur qui est décédé dans l'enceinte sportive.

 

Yeux rougis. Jeunes éplorés. Et un silence de plomb. Le stade Degouve était sous le choc. Hier midi, Yannick Dago, 17 ans, résidant à Sainte-Catherine, s'est effondré, victime sans doute d'un malaise cardiaque, sur la pelouse à l'occasion d'un match amical entre Arras (son équipe) et Anzin-Saint-Aubin dans la catégorie des U 19.

 

Un défibrillateur se trouve dans l'enceinte sportive et un ancien pompier (Pierre Doré, l'entraîneur anzinois) a pu donner les premiers secours. Les sapeurs-pompiers et le SMUR sont vite arrivés sur place. Pendant une heure, ils ont tenté de réanimer le jeune homme. En vain, Yannick Dago est décédé en fin de matinée.

 

"Je l'ai vu tomber, là, juste devant moi. D'un coup. Au bout d'une vingtaine de minutes de jeu", soupire un jeune garçon de son équipe, visiblement éprouvé.

 

"Il s'était pourtant entraîné avec nous. Et était très physique", ajoute un joueur.

 

Tous tentent d'expliquer l'incompréhensible. Les entraîneurs, anéantis, peinent à retrouver leurs esprits. Yannick, talentueux, était arrivé en septembre à Arras Football après avoir joué à l'ASPTT.

 

"Quelque part, on se sent tous responsable. C'est humain. On ne peut pas accepter ça. Qu'un jeune homme, en forme, qui a la vie devant soi, tombe ainsi", prononce Jean-Jacques Angeli, un dirigeant d'Arras Football.

 

"C'est la première fois que nous avons un tel drame à Arras", explique Annie Lobbedez, adjointe aux sports, très émue.

 

L'ambiance est lourde au stade Degouve. Tout le monde pleure. Cette émotion a gagné tous les terrains du district Artois, l'après-midi.

 

Devant la grande détresse du groupe, une cellule psychologique composée de psychologues et psychiatres du centre hospitalier d'Arras a été mise en place, en début d'après-midi, à la halle Tételin.

 

Vingt-cinq personnes s'y sont rassemblés autour de l'équipe soignante. "C'est un groupe solidaire. Ils sont forcément éprouvé" explique le psychiatre sur place.

 

"Ce sont des joueurs qui ont vu mourir sous leurs yeux, un autre joueur et ami. Forcément, c'est très dur"

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