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Retrospéctives


Damien

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1964 : Internazionale vs R.Madrid

 

LES ROBOTS DE H.H.

Par Stéphane BITTON

 

On disait le Real Madrid mort et enterré. Le voici qui resurgit des ténèbres, avec ses vieillards à longue barbe : Di Stefano (bientôt 38 ans), Puskas (37 ans), Santamaria (34 ans) et le Français Lucien Muller titulaire à part entière. De son côté, l'Inter Milan s'annonce comme l'un des ténors de la compétition. Entraîné par Helenio Herrera, le club italien joue un système béton-contre-attaque humanisé par Luis Suarez et Sandro Mazzola.

 

La finale

Alfredo Di Stefano joue sa septième finale de C1 en... neuf ans ! Et France Football écrit qu'il « est à un âge où l'on n'en a plus vraiment sur un terrain de football. »

 

En cette année 1964, l'affiche Real Madrid - Inter Milan est la finale idéale entre deux monstres du football moderne à l'expression radicalement différente. Ce 27 mai, au Prater de Vienne, deux minutes avant la mi-temps, l'Inter mène 1-0 grâce à l'un de ses jeunes prodiges, Sandro Mazzola, fils du grand Valentino, mort dans la catastrophe aérienne de Superga en 1949. Comme Facchetti, Sandro est une trouvaille de l'entraîneur intériste, Helenio Herrera. Toutefois, le Real Madrid ne lâche pas prise, et peu après la pause, Puskas, après une splendide action Zocco-Muller, tire sur le poteau (48e). Le club Madrilène se crée encore quelques occasions mais un nouveau contre milanais est fatal aux coéquipiers de Gento, Milani trompe Vicente, le portier espagnol. A 20 minutes de la fin du match, d'une reprise accrobatique, Felo réduit la marque, rien n'est encore perdu pour le Real. Mais de grosses tensions se font jour du côté des joueurs de Munoz où Di Stefano et Puskas laissent éclater leur rivalité aux yeux de tous. Di Stefano a plusieurs fois repoussé Puskas sur les nombreux coups francs bien placés accordés aux Espagnols, mais il les a tous gâchés, n'autorisant Puskas qu'à tirer les corners ! A la 76e minute, Santamaria commet une immense « bourde ». Il glisse malencontreusement en cherchant à passer la balle à Isidro, le ballon atterrit sur la poitrine de... Mazzola qui n'en demandait pas tant. Le jeune Sandro, 21 ans, évite la sortie du gardien et pousse le ballon au fond des filets avec l'aide du poteau gauche de Vicente (3-1). Le Real est K.-O., l'Inter Milan et Helenio Herrera triomphent.

 

 

La feuille de match

(27 mai 1964 à Vienne, Stade du Prater)

INTER MILAN - REAL MADRID : 3-1 (1-0)

71 333 spectateurs/Arbitre : M. Stoll (Autriche).

Buts : Mazzola (43e, 76e), Milani (61e) pour l'Inter Milan. Felo (70e) pour le Real Madrid.

INTER MILAN : G. Sarti - Burgnich, Guarneri, Picchi, Facchetti - Tagnin, Suarez, Corso - Jaïr, Mazzola, Milani. Entr. : Herrera.

REAL MADRID : Vicente - Isidro, Santamaria, Zoco, Pachin - Felo, Muller - Amancio, Di Stefano, Puskas, Gento. Entr. : Munoz.

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1967 : Celtic Glasgow vs Internazionale

 

LA C1 PERD SON LATIN

Par Stéphane BITTON

 

Les Nantais avaient appris à les connaître, dès novembre et les huitièmes de finale, le reste de l'Europe a été définitivement convaincu par un beau soir de mai 1967 dans la chaleur de Lisbonne. Les Ecossais du Celtic Glasgow, emmenés par le grand Johnstone (1,55 m) venaient d'écrire la première page du grand livre du football anglo-saxon en Coupe d'Europe des clubs champions et ce, aux dépens du grand Inter Milan de Helenio Herrera.

 

La finale

Le 25 mai, sous le soleil de plomb de Lisbonne, l'Inter Milan se présente une nouvelle fois en épouvantail. Et, une fois de plus, la chance sourit aux favoris, puisque dès la 7e minute, l'arbitre allemand, Monsieur Tschenscher, leur accorde un penalty, qui laisse plus d'un spectateur perplexe, après la chute de Cappellini dans un contact avec Craig.

 

Sandro Mazzola prend Simpson à contre-pied et transforme le tir au but. Le stratège italien met son équipe dans une position qu'elle affectionne, celle de mener 1-0 et laisser venir son adversaire. Seulement, le club milanais n'est plus la Cathédrale de béton et d'acier que l'Europe du football a connue. La fraîcheur physique s'est envolée. Les joueurs de Helenio Herrera subissent, souffrent et finalement se font tailler en pièces par des Ecossais sans états d'âme. Un genou à terre, multipliant les mauvaises relances, l'Inter tient pourtant pendant plus d'une heure. Le grand arrière (comme on appelle les défenseurs à l'époque, ndlr) Tommy Gemmel égalise d'un tir puissant (63e).

 

Le Celtic, merveilleux d'enthousiasme, attaquant inlassable, multiplie les offensives et les coups d'éclats. Il domine, il écrase de son feu un Inter ivre de fatigue, mais qui tient toujours. Et ce n'est qu'à la 84e minute que Chalmers donne enfin au Celtic, une victoire mille fois méritée.

 

Les onze « lions de Lisbonne » entrent dans la légende. Ils dansent sur la dépouille du grand Inter Milan qui, ne s'en remettra pas. 1967, une année à coup sûr H.I.S.T.O.R.I.Q.U.E. !

 

 

La feuille de match

(25 mai 1967 à Lisbonne, Stade Nacional)

CELTIC GLASGOW - INTER MILAN : 2-1 (0-1)

45 000 spectateurs/Arbitre : M. Tschenscher (RF Allemagne).

Buts : Mazzola (7e s.p.) pour l'Inter Milan. Gemmell (63e), Chalmers (84e) pour le Celtic.

CELTIC GLASGOW : Simpson - Craig, W. McNeill, J. Clark, Gemmell - Murdoch, Auld - Johnstone, Wallace, Chalmers, Lennox. Manager : Stein.

INTER MILAN : G. Sarti - Burgnich, Guarneri, Picchi, Facchetti - Bedin, Mazzola, Bicicli - Domenghini, Cappellini, Corso. Entr. : Herrera.

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1972 : Ajax Amsterdam vs Internazionale

 

L'EUROPE A SON ROI

Par Stéphane BITTON

 

«Je vous parle d'un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître...» Pour paraphraser Charles Aznavour, l'année 1972 restera celle de l'avénement du \"totalitarisme\" dans le football façon Ajax d'Amsterdam. Les inventeurs du « football total », cher à Rinus Michels et Stefan Kovacs, sont au sommet de leur art. Le bilan est exceptionnel ! Engagé dans cinq compétitions, le club hollandais remporte... les cinq trophées ! Le bilan est époustouflant : 41 victoires, 5 nuls et une seule défaite, sur le terrain de Go Ahead Eagles (2-3) lors de la 27e journée de championnat. De plus, Cruyff et les siens y mettent la manière, enchantant les témoins de leurs exploits sur tous les terrains d'Europe.

 

L'adversaire

L'autre équipe finaliste est l'Inter Milan. Le club italien n'a plus sa splendeur et sa rigueur d'antan mais il s'appuie encore sur quelques joueurs de grand talent comme Facchetti, Mazzola et Boninsegna. En huitièmes de finale aller, sur le terrain du Borussia Mönchengladbach, le club milanais frôle la correctionnelle en s'inclinant 1-7 !! Mais l'Inter est « sauvé » par un supporter allemand irresponsable qui jette une bouteille sur Boninsegna. On rejouera le match. Les coéquipiers de Facchetti usent de tous les subterfuges pour casser le Borussia et sa « perle » Günter Netzer (0-0). Entre temps les Intéristes ont gagné à San Siro (4-2). L'Inter est en finale, mais par la petite porte. 1-0 et 1-2 contre le Standard Liège, deux fois 0-0 face au Celtic Glasgow !

 

 

La finale

Les coéquipiers de Piet Keizer, tenants du titre, craignent terriblement l'Inter Milan, son jeu dur et son catenaccio. Les joueurs de Stefan Kovacs n'ont pas oublié la déroute subie devant le Milan AC lors de la finale de C1 disputée en 1969 (1-4). L'entraîneur Italien, Invernizzi, décide de mettre Oriali au marquage de Cruyff pour contrer les velléités offensives du meilleur joueur du monde. Et c'est plutôt une réussite en première période puisque les deux équipes regagnent les vestiaires vierges de tout but encaissé. Seulement, l'Ajax possède dans ses rangs un élément d'exception, probablement le meilleur joueur que l'Europe n'ait jamais produite, Johan Cruyff dit Johan 1er. Dès l'entame de la seconde période, le plus célèbre des numéros 14 plante une banderille du pied gauche sur un centre venu de la droite de Wim Suurbier puis une deuxième, une demi-heure plus tard, de la tête sur un corner magnifiquement tiré par l'autre héros d'Amsterdam Piet Keizer (78e). Trois autres joueurs de l'Ajax s'illustrent, l'extraordinaire libero Blankenburg, Keizer le gaucher diabolique et Swart l'homme aux centres d'une précision d'horloger. Le club d'Amsterdam l'emporte 2-0. Les Pays-Bas gagnent leur troisième Coupe d'Europe des clubs champions consécutive tandis que l'Ajax gagne sa seconde C1 en deux ans. Il faut savoir que la moisson n'est pas finie...

 

 

La feuille de match

(31 mai 1972 à Rotterdam, Stade De Kuip)

AJAX AMSTERDAM - INTER MILAN : 2-0 (1-0)

61 354 spectateurs/Arbitre : M. Héliès (France).

Buts : Cruyff (47e, 76e) pour Ajax.

AJAX AMSTERDAM : Stuy - Suurbier, Blankenburg, Hulshoff, Krol - Neeskens, Haan, Swart, Gerry Mühren - Cruyff, Keizer. Entr. : Kovacs.

INTER MILAN : Bordon - Bellugi, Burgnich, Giubertoni (Bertini, 12e), Facchetti - Bedin, Oriali, Mazzola, Frustalupi - Jair (Pellizzaro, 58e), Boninsegna. Entr. : Invernizzi.  

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  • 2 semaines plus tard...
  • 1 mois plus tard...

1964 : Internazionale vs R.Madrid  

A jamais le plus grand match de notre histoire.

Burgnich, Guarneri, Picchi, Facchetti ----> la meilleur défense de tous les temps toutes équipes confondus qui a inventé le catenaccio.

 

Jamais eu la chance de voire ce match ! cry[2].gif

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On en a gagné deux de CL, non?

 

 

Super intéressant tout ça, je connaissais les 2 finales gagnés mais celles perdus. Merci.

 

i7achi, j'ai supprimé une partie de ton message en référence à la charte win.gif

 

6. Thème Interdit : En dehors des thèmes normaux à interdir comme le rascisme, la pornographie, dans le même genre d'autres thèmes tel que le piratage, le P2P, E-Mule et compagnie sont interdit.
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La Finale 65 contre Benfica est pa mal non plus...Je cros que l'on gagne 1-0 sur un but de Jair le brésilien, particularité de cette finale c'est qu'elle se jouer a San Siro "La Scala du football", donc j'aurais aimé vivre a cette époque, voir l'Inter cette année la réaliser le triplé c'est trop beau cry[2].gif car on avaient aussi gagné le scudetto et la coupe Intercotinental contre l'Indepediente....

L'équipe 64-65 restera une des équipes qui marquera le monde du football comme l'était le Real dans les années 50 et l'Ajax dans les années 70...

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Exact, 1-0 but de Jaïr win.gif Mais le match n'aurait jamais dû se jouer tellement le terrain était gorgé d'eau. D'ailleurs, le but en est le résultat: Jaïr tire de loin, le gardien portugais capte le ballon mais vu qu'il est détrempé, le ballon lui passe entre les jambes... D'ailleurs Facchetti (joueur à l'époque) ne pensait pas que le match aurait lieu..

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  • 3 semaines plus tard...

Impressionant l'Ajax à cette époque blink.gif 11 joueurs identiques avec la meme coupe de cheveux et qui font qu'attaquer . Mais bon ils étaient à leur apogée , nous en 72 on avait plus Picchi et Guernieri au centre du catenaccio , ni Suarez et Corso pour alimenter les attaquants , sinon on aurait jamais perdu.

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