Bilan 2015/2016 : Les défenseurs de l’Inter

Damien · 16 juin 2016

La saison 2016/2017 arrive à grands pas. Mais avant ça, retour sur celle qui vient de se terminer avec les notes et appréciations de nos Nerazzurri. On continue avec les défenseurs :

Joao Miranda 6.5 : Si l'Inter était un bâtiment, Miranda en serait les fondations. En matière de lutte, de phare, l'ex de l'Atletico Madrid apparaît toujours maître de la surface de réparation des nerazzurri, l'avant-dernier rempart qui renvoie avec efficacité et élégance les attaques de ses adversaires. Ce n'est pas un hasard si les mauvaises prestations de l'équipe sont arrivées en même temps que ses moments de méforme.

Yuto Nagatomo 6+ : Avec son vis-à-vis D'Ambrosio, Nagatomo est le joueur le plus utilisé dans la batterie à disposition de Mancini, qui en a fait son soldat favori. Le nippon, mis à part certains trous d'airs (inoubliable sa prestation contre Carpi) réussit souvent à faire sien le côté droit de la défense interiste, offrant constamment une contribution appréciable sur le plan kilométrique.

Danilo D'ambrosio 6 : Après que le 33, son numéro de maillot, ait été choisi par Mancini sur la Roue de Milan à la loterie des arrières latéraux nerazzurri, D'Ambrosio encaisse avec désinvolture la confiance accordée par l'entraîneur avec des prestations au dessus de la moyenne. A mettre à son crédit pour justifier la note les deux buts à son actif, tous deux marqués sur corners au deuxième poteau.

Jeison Murillo 6- : Après une première partie de saison passée à des standards de concentration tellement élevée que le duo MM semblait être la réponse la plus valide à la BBC des juventini, la muraille colombienne montre les premières fissures en début 2016, d'abord contre Empoli puis contre Sassuolo et l'Atalanta, s'enfonçant dans une involution qui affecte sa confiance en lui. La frénésie des duels qu'il entreprend l'expose à des erreurs de lectures ou des fautes d'appréciation qui font du colombien un joueur plutôt imprévisible dans les mécanismes défensifs.

Alex Telles 6- : Latéral au label clairement brésilien et pas seulement sur le papier, le joueur formé à Juventude, en plus d'un pied gauche très précis, est toujours disposé à offrir ses services dans la construction offensive. Mais là s'arrêtent les éloges : l'ex de Galatasaray, à part la petite accalmie entre fin octobre et fin novembre, a souffert de son allergie au marquage des adversaires, une caractéristique pas forcément propre au brésiliens.

Juan Jesùs 5.5 : Relégué au rôle de remplacant par les arrivées simultanées de Murillo et Miranda , JJ a eu du mal à rentrer dans les habits de défenseur d'appoint. De sa saison en demi-teinte, on ne retiendra sûrement que ses prestations brillantes d'application contre le Milan et la Juventus en début de championnat.

Andrea Ranocchia 5 : En plus de la longue liste de prestations non notées qu'il accumule en un semestre avare de satisfactions personnelles chez les nerazzurri, il participe malgré lui à l'action qui fera bondir le coeur à tout le peuple nerazzurro, lors de son premier match en tant que titulaire. Incompréhensible, en effet sa décision de casser la ligne défensive pour contrer un tir de Taider ; une action qui se terminera par une parade miraculeuse de Handanovic sur la volée à bout portant de Destro, seul dans la surface. Il fut meilleur contre Frosinone, dans un match qui filait, néanmoins, tranquillement, vers un succés de l'Inter.

Davide Santon 5 : Les 13 petites présences du latéral originaire de Portomaggiore sont la preuve qu'il a été mis à l'écart du projet nerazzurro et donc des radars de Roberto Mancini. Pour l'ex de Newcastle çà n'a sûrement pas été facile , après un début de saison prometteur, il n'a été qu'aligné qu'une seule fois par mois en 2016, dans les matches les plus délicats, qui plus est.

Samus - Internazionale.fr

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Rahim95 · 16 juin 2016

Seulement un 6.5 pour Miranda ? Je lui aurai mis plus perso, parce qu'à mon avis, y'avait vraiment lui, puis les autres défenseurs. Je lui aurai même mi un 7+ voir un 7.5

6+ pour Yuto ?