Renzo Cavalieri: “L’Inter et le Milan sous pavillon Chinois ? Le Suning est le plus solide!"

Victor "Antony" Newman · 3 janvier 2017

Milan - Renzo Cavalieri est un Professeur dans le Droit de l’Aise Orientale au Cà Foscari, c’est lui qui a travaillé, comme avocat, à la négociation du rachat par le Suning des actions de l’Inter.

Dans le Corriere Dello Sport, il explique les différences entre le Propriétaire de l’Inter, le Suning et le groupe Sino-Europe, qui a racheté le Milan:

"Il n’y a pas photos, il s’agit de deux groupes totalement différents. Le Suning a une réalité solide et il est plongé depuis quelques temps dans le milieu du football en Chine. C’est aussi pour cette raison qu’il a choisi d’acquérir l’Inter. Il n’y avait pas de contre-indications et le projet proposé était très clair. Les tractations ont duré peu de mois et si on regarde à présent du côté du Milan, le club rossonero doit encore éclaircir certains aspects, comme définir l’identité précise de la nouvelle propriété, en plus de la future gestion du club."

COHERENCE

"Chaque investissement fait dans un pays ou à l’étranger nécessite une série d'autorisations spécifiques. En Itlalie, cela se passe entre la National développement and reform commission(Ndrc), il ministero del Commercio (Mofcom), et le plus important, la State administration for foreign exchange (Safe). Ces organismes sont chargés de vérifier la cohérence des activités des futurs acquéreur. Si une société pharmaceutique veut acheter une centaine de restaurants, ils peuvent intervenir."

COMPARAISON AVEC LE MILAN

"Je ne crois pas qu’il y ait eu beaucoup de contrôles rigides dans le cas du Milan. La Chine a sorti beaucoup d’argent et cela a mis un frein à la transaction afin de s’assurer qu’il n’y avait pas de fraude fiscale. Le rachat du Milan semble être très opaque, car il y a eu tout d’abord Mister Bee qui est par la suite, retourné dans le plus grand anonymat."

"Ensuite, il y a eu plusieurs noms de repreneurs jusqu’à Li Yonghong, un financier qui est très peu connu. Il a effectué des versements, mais l’argent ne suffit pas à clôturer un transfert aussi important, il y a besoin d’avoir des ressources humaines et managériale à la tête du club. Et ce n’est pas pour rien que les autorités chinoises avancent sur cette transaction avec la plus grande prudence."