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LA SITUATION ECONOMIQUE DE L’INTER


Damien

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Pourquoi malgré la victoire en Champions League le club n’a pas recruté ? Qu’est-ce que le fair-play financier ? Pour vous éclairer au mieux sur ces questions, nous allons vous exposer la situation économique du club à travers cet article.

Les dépenses massives (1995-2006). C’est en 1995 que Massimo Moratti arrive à la présidence du club. A son arrivée, l’Inter n’a plus remporté le championnat depuis 1989, soit six longues années. Le nouveau président, richissime, décide d’investir massivement sur le marché des transferts pour composer une équipe avec les meilleurs joueurs mondiaux. Problème, ce genre de politique de recrutement coûte très chère (le coût du transfert auquel s’ajoute la salaire de la star) et à l’Inter les résultats escomptés ne sont jamais arrivés. Sur les onze premières années de présidence de Moratti, l’Inter a ainsi une balance des transferts négative de 570.5 millions d’euros ! En 2006, avec l’explosion du Calciopoli, la concurrence s’affaiblit et l’Inter se met enfin à gagner.

Les victoires à crédit (2006-2010). Si le Calciopoli permet à l’Inter de se renforcer à moindre coût (en 2006-07 et 2007-08, la balance des transferts est négative "que" de 35.5 millions malgré l’arrivée de joueurs de classe internationale) et de régner sur la Serie A, la priorité est désormais de gagner la Champions League qui fuit le club depuis 1965. Pour gagner en Europe, le club engage José Mourinho comme entraîneur. A son arrivée, le lusitanien demande l’achat de deux ailiers (cf. Quaresma et Mancini) afin de changer de système de jeu. Conséquence, le club est une nouvelle fois contraint de mettre la main au portefeuille puisqu’en 2008-09, la balance du mercato est négative de 59.5 millions. Problème une fois encore, les résultats ne suivent pas et les dettes s’accumulent. Sur les saisons 2006-07, 2007-08 et 2008-09, l’Inter Milan a accumulé une dette de 509 millions d’euros ! Moratti conscient du problème a rempli les caisses grâce à une augmentation de capital de 70 millions ce qui a fait passer la dette à 440 millions d’euros. A noter que depuis 1995, Massimo Moratti a ainsi donné au club environ 750 millions d’euros !

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Pour la saison 2009-10, malgré la balance des transferts positive (grâce à la vente d’Ibrahimovic) et le triplé historique réalisé par le club qui a permis au club d’empocher environ 100 millions d’euros, les spécialistes annoncent un déficit de plus ou moins 60 millions d’euros. Sur ce constat, avec l’Inter Milan on a la preuve que l’économie du football est totalement irréelle.

Le fair-play financier de l’UEFA (à partir de 2011-12). Pour éviter la faillite des clubs et les victoires à crédit, l’UEFA avec Michel Platini a décidé d’instaurer un système de fair-play financier dès 2011. En résumé cette réforme va empêcher les clubs de dépenser plus de revenus que ce qu’ils génèrent (interdiction des déficits). En cas de non respect de la règle, les clubs seront sanctionnés : amende, retrait de points ou interdiction de participater aux coupes d’Europe pour les cas les plus graves. Cette nouvelle règle sera introduite en trois étapes : de 2011-12 à 2013-14 les clubs n’auront le droit qu’à un déficit de 45 millions ; de 2014-15 à 2016-17 les clubs n’auront le droit qu’à un déficit de 30 millions ; enfin à partir de 2017-18 les déficits seront interdits. Comment faire pour respecter ces critères ? Trois façons : en augmentant les recettes (nouveau stade, bons résultats sportifs), en diminuant les dépenses (éviter les transferts, baisser les salaires) ou enfin en comblant les déficits par des augmentation de capital ou des dons de la part des présidents de club.

L’Inter au régime financier. Même si le fair-play financier n’est pas encore actif, l’Inter s’y prépare déjà activement. Ainsi lors des dernières années, le club a augmenté ses revenus en renégociant les partenariats à la hausse (cf. Nike) et en engrangeant des résultats sportifs positifs. Dans le même temps le club dépense moins en changeant sa politique de transferts (le mercato 2009-10 a été positif de 12 millions, celui de 2010-11 a été positif de 51.5 millions) et en réduisant sa masse salariale (le club dépensé 150 millions de salaires en 2009-10 contre 121.4 millions en 2010-11 soit une baisse de 19%). A noter que dans le même temps Massimo Moratti a des difficultés avec sa société pétrolière (cf. la Saras Spa). Sur la période 2006-09, cette société a rapporté 280 millions à la famille Moratti mais en 2010 aucune dividende n’a été versé ce qui explique le fait que le président soit moins généreux avec son club de football adoré, l’Inter Milan.

Rédigé par chan007 (Bleacher Report & Gazzetta dello Sport)

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Merci pour le taf déjà :nikel:

 

C'est dingue le nombre de fric qu'à injecter Moratti... :mellow:

J'aime bien notre façon de réagir et le fait qu'on commence un peu à faire la fourmis.

Un de nos gros problèmes c'est la billetterie, mais là c'est un sale débat... Quitter San Siro ou pas... Je suis partagé...

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Pareil, mais je crois que je penche quant même pour le nouveau stade, ça plus-que -doublerait nos rentrées d'argent, même si ça me ferait mal au coeur de me dire que le Meazza, ce n'est plus chez nous.

 

Il paraît qu'on a des dettes chez quelques clubs aussi.. Roma, Porto entre autre.

 

Enfin, c'est bizarre que Momo n'ait rien touché de la Saras cette année :blink:

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A quoi correspondent les "dépenses administratives" ?

 

Je suis de plus en plus favorable au nouveau stade. C'est bien joli les sentiments mais s'il nous permet d'être compétitifs à long terme je n'hésite pas une seconde.

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C'est dingue le nombre de fric qu'à injecter Moratti... :mellow:

J'aime bien notre façon de réagir et le fait qu'on commence un peu à faire la fourmis.

Un de nos gros problèmes c'est la billetterie, mais là c'est un sale débat... Quitter San Siro ou pas... Je suis partagé...

 

N'empêche, Vieri, Baggio, Djorkaeff, Ronaldo, Perruzzi, Davids, Ibra, Cannavaro, ce sont pas des petits noms qui sont passé dans nos mains, sans récolter le moindre titre

 

Sans le Calciopoli, on serait peut être passé devant la Juve qui n'aurait eu que ses 23 scudetti...

 

L'Inter anticipe le Fair-Play et c'est très bien, si on a un bilan positif, ce sera encore mieux, mais là où on va faire mal, c'est lorsque les Grosses Cylindrées, Barça et le Big Four vont devoir vendre pour renflouer les caisses, on va avoir de l'International à bas prix :bigrin:

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On a pas de dette c'est Moratti qui injecte.
Bien sur que si nous avons des dettes.

D'ailleurs c'est écrit dans l'article.

 

 

@Antony: ces grosses cylindrées, on en fait partie aussi tu sais. :P

On devra aussi renflouer les caisses. Même si on anticipe, les recettes ne seront certainement pas comme la saison qui vient de s'écouler. Donc ça reviendra au même point l'exercice financier sera déficitaire comme d'hab.

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le nouveau stade pour être compétitifs ? mais on l'est déjà non ?

Celui-ci est très bien... et j'vois pas pourquoi on laisserait GM aux cugini... si ça se trouve ils le débaptiseraient au bout de quelques saisons...

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Il paraît qu'on a des dettes chez quelques clubs aussi (Roma, Porto entre autre).

C'est les transferts en plusieurs versements (Quaresma, Mancini) qui créés ces dettes :nikel:

 

Kartmann > On est l'un des clubs européens à avoir les plus gros déficits chaque saison. Nos revenus (notamment la billeterie du stade) ne sont pas assez importants pour un club de notre niveau ...

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Et bien on n'a qu'à rénover le stade ainsi on partagera le coût avec les voisins.

Les clubs ont demandé à la ville une rénovation du toit (3.5 millions) et une du second anneau (2 millions) pour rester dans les normes de sécurité mais la ville ne bouge pas ...

 

Alors une rénovation complète du stade faut pas espérer :phear:

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Merci à Chan pour les 2 articles sur la situation économique de l'Inter puis celle des grands clubs européens.

 

On peut donc constater qu'on ne peut effectivement plus se permettre de faire des folies sur le marché des transferts compte tenu de la situation du club et en vue du fair-play financier.

C'est bien que le club s'y prenne déjà maintenant, en même temps on a pas trop le choix on a du retard à rattraper, parce que c'est bien beau de réclamer des transferts mais je pense que les dirigeants savent ce qu'ils font.

 

C'est vrai qu'un nouveau stade pourrait permettre au club de gagner plus d'argent, c'est pour ça que de plus en plus de clubs le font d'ailleurs. Après la question du quitter GM c'et vrai que ça ne m'enchante pas mais bon si ça venait à se faire un jour on ne pourrait pas blâmer le club.

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y'a un truc que je pige pas... on partage les recettes avec Milan ok mais étant donné que le stade reçoit tous les dimanches ça revient au même non ?

Arsenal c'était différent, entre Highbury et l'Emirates la capacité a changé mais on compte faire un stade de combien de place ?

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Le projet d'un nouveau stade uniquement dédié à l'Inter a été mis au placard pendant un certain temps. Faute de financements et d'investisseurs, et au laxisme des pouvoirs publics à ce sujet et puis l'echec de la candidature de l'Italie à l'EURO 2016, n'aidant pas...

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Comment faire pour respecter ces critères ? Trois façons : en augmentant les recettes (nouveau stade, bons résultats sportifs), en diminuant les dépenses (éviter les transferts, baisser les salaires) ou enfin en comblant les déficits par des augmentation de capital ou des dons de la part des présidents de club.

 

Alors ça je l'ignorais !

Ce qui veut dire que sa ne bloquera pas, comme je le pensais, des clubs comme Chelsea ou Manchester City. J'en connais qui ne sont pas près d'être malheureux...

 

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