MILAN - L’Inter s’apprête à dire adieu à San Siro: le projet d’un nouveau stade semble prendre forme. Il faudra attendre deux ou trois mois pour qu’arrive officiellement ce qui sera le point de départ d’un investissement majeur qui procurera une hausse importante des revenus pour le club.
Un nouveau stade pour l’Inter en 2016 est une hypothèse concrète. Le modèle de cette nouvelle maison nerazzurra a déjà été réalisé il y a plusieurs années, mais la crise économique a poussé les dirigeants du club à faire une pause et à attendre des jours meilleurs ou des financiers prêts à faire des investissements importants. Maintenant, ces investisseurs frappent à nouveau à la porte. Le premier intérêt est arrivé d’un groupe du Qatar après la saison du Triplé. Ensuite, il y a quelques semaines, le Président Moratti a rencontré les instances dirigeantes de la "China Railway Construction Corporation", une entreprise chinoise de premier plan habituée aux grands projets de construction. Pour la réalisation du stade, il y a également l’intérêt d’autres groupes industriels et leurs propositions sont évaluées par la famille Moratti.
L’Inter pense à une nouvelle maison depuis dix ans. La première idée, qui date de 2002, était de restructurer en profondeur San Siro en développant les zones adjacentes au Meazza. Le projet, qui envisageait la création de restaurants, terrains de jeux, zones commerciales et salles de spectacle, n’a jamais décollé et l’Inter a changé de direction. En 2005, un groupe travaillant sous la supervision d’Angelomario Moratti a commencé à travailler sur le projet du nouveau stade, et malgré la crise économique apparue en 2008 qui a ralenti le projet, les fondations sont solides.
Tout est prêt, et ces dernières années, l’Inter a étudié les détails de cette opération au point de vue financier et architectural. En premier lieu, 30 zones potentielles ont été étudiées aux alentours de Milan, et maintenant le choix a été réduit à 4-5 zones: certaines dans la commune de Milan, d’autres non. Les rumeurs les plus insistantes sont Gratosoglio, Polesello, Rozzano, Rogoredo et la zone entre Parco Renno et Settimo milanese. Une décision sera probablement prise à la fin de l’été pour procéder aux négociations pour l’achat du terrain et pour lancer les processus bureaucratiques avec la ville. Une condition importante sera la faculté d’atteindre facilement le stade par le métro, mais le point fondamental sera de voir les opportunités de développement aux alentours du stade, comme les restaurants et les centres de loisirs qui rendront l’espace vivant, pas seulement pendant les matchs, mais aussi avant et après.
Le nouveau stade nerazzurro disposera d’une capacité comprise entre 55 000 et 60 000 places, dans la lignée des constructions les plus modernes d’Europe qui ont toutes été visitées par Angelomario Moratti et ses hommes de confiance. Ils ont pris des idées de chaque stade visité, et même depuis les infrastructures américaines dédiées au baseball et au football, ainsi que les stades anglais dédiés au cricket. Les stades qui ont fait la meilleure impression sont le St. Jakob Park de Bâle, l’Etihad Stadium de Manchester, le Da Luz de Lisbonne, le Veltins Arena de Gelsenkirchen et l’Emirates Stadium de Londres. Pourquoi 60 000 places ? Le but est de créer une "pénurie" de tickets pour ainsi garantir que le stade soit toujours plein et de créer une grande demande de la part tifosi. Un peu à la manière du Juventus Stadium qui ne dispose "seulement" que de 40 000 places.
L’investissement total variera de 200 à 250 M€ et quatre ans seront nécessaires pour achever le travail. Le bâtiment, dont le nom proviendra d’un sponsor, sera équipé de Sky Box modernes que la société pourra utiliser comme bureaux durant la semaine, il disposera également de places exclusives avec tout le confort, concessions, restaurants, espaces pour les enfants, un musée de l’Inter, écrans d’affichage 3D pour les ralentis et WiFi dans toute la zone.
Le nouveau stade ne peut que garantir des bénéfices pour le bilan de la société. Il est facile de concevoir que les revenus provenant de San Siro (28 M€) seront au moins doublés. L’important dans ce contexte sera le travail du nouveau directeur général, Marco Fassone, qui a contribué à la conception du Juventus Stadium.
Rédigé par stan78 & p-h08 (Corriere dello Sport)
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