Le Corriere dello Sport a interviewé en exclusivité l'une des recrues de l'Inter, Nicolo Barella. Le joueur a parlé des négociations avec les nombreux refus, de Conte mais aussi de ses débuts avec l'Inter lors de la tournée estivale avec son nouveau numéro 24.
"Ce fut une belle émotion. L'Inter me voulait vraiment et moi aussi je voulais rejoindre ce club, j'attendais ce moment depuis tellement longtemps. La préparation est dure, au début c'était assez difficile de suivre le rythme imposé par Conte. Je pense qu'ils sont aussi durs que les entraînements de Zeman avec les montées de marches. Ici par contre on court surtout avec la balle avec un rythme élevé. Conte ne laisse rien au hasard, le fait qu'il me contacte m'a fait me sentir important et c'est gratifiant d'avoir l'estime d'un des meilleurs entraîneurs au monde".
Les refus - "En janvier, j'ai refusé Naples parce qu'avec Cagliari nous étions d'accord pour que je finisse la saison au club et qu'on avise ensuite. On m'a informé de l'intérêt des azzurri mais je ne voulais pas quitter le club en hiver. Les gros salaires que l'on m'a proposé ? Je ne me suis jamais focalisé sur cela durant ma carrière, je mets l'ambition d'abord, mon bien et celui de ma famille, l'argent vient après. La Roma? J'ai été clair avec Giulini, s'il ne trouvait pas d'accord avec l'Inter je serais resté en Sardaigne, je n'étais pas particulièrement pressé de quitter ma maison, heureusement l'accord a été trouvé entre les clubs. Pour moi l'offre des nerazzurri était la bonne, en terme d'ambition, c'était une opportunité à ne pas manquer. Je laisse les portes ouvertes à un retour à Cagliari un jour, on ne sait jamais dans la vie."
Cagliari - "Après avoir signé, la rencontre a été assez étrange. Il a été mon président pendant 5 ans mais nous étions tous deux contents et nous nous sommes donc séparés en se souhaitant bonne chance car personnellement j'espère que Cagliari arrivera à atteindre ses objectifs. Si les supporters me sifflent ? Je sais que certains n'ont pas bien pris mon départ. Mais s'ils me sifflent, je ne ferai rien contre mon peuple, j'accepterai. En tant que peuple insulaire et isolé, nous, sardes, sommes très liés à notre terre, j'aime le peuple sarde. J'ai reçu tellement de messages, j'en ai attendu aussi de certains qui ne sont jamais arrivés mais j'en ai reçu de très beaux comme ceux de Conti, Deiola, Ceppitelli".
Son prix - "Dans le passé, il y a eu des joueurs avec des valeurs clairement plus hautes que la mienne mais les prix pratiqués n'étaient pas les mêmes, regardez Vieri par exemple. L'argent dépensé pour me transférer n'est qu'un stimulant en plus, pour moi. L'Inter m'a convaincu avec un projet sérieux et ambitieux, c'était mon premier choix et je pense que c'est le club parfait pour évoluer. Avec un entraîneur comme Conte, l'objectif reste toujours de gagner".
Les rivaux et les italiens - "La Juventus est une grande équipe, ils ont un effectif important mais même pour eux ce ne sera pas évident car ils ont un tout nouvel entraîneur avec des idées différentes. Les nombreux italiens à l'Inter ? Ce sont des choix du club, pour le groupe avoir beaucoup d'italiens est mieux. Je suis arrivé, avec Stefano (Sensi, ndlr) mais il y a déjà Politano, "Gaglia", Ranocchia, D'Ambrosio... Ils m'ont bien aidé à m'intégrer. Un milieu Gagliardini - Sensi - Barella ? On se connaît bien tous les trois mais Brozovic est important pour l'équipe, son absence se ferait sentir".
Son idole - "C'est Stankovic, j'ai toujours cherché à jouer comme lui, c'est à dire que les matches amicaux n'existent pas, il faut toujours aller à 100 à l'heure sans rien garder en réserve. Il avait aussi une énorme frappe de loin, quelque chose que je lui envie. Ma famille intériste ? Mon père est supporter de Cagliari, mais il sera dorénavant aussi pour l'Inter, mais mes cousins et mes oncles sont tous intéristes".
Son numéro (24) - "Je ne sais pas encore si c'est le définitif. Je l'ai pris parce que c'est le jour de la naissance de ma première fille, Rebecca. L'autre, Lavinia, est née le 18, le numéro que j'avais à Cagliari et que je porte en Nazionale. A Cagliari c'est le président qui me l'avait donné, convaincu qu'il me porterait bonheur, il n'avait pas tort. A présent je veux juste marquer encore plus de buts et aider l'Inter avec des buts en plus de mon travail de milieu de terrain".
Nainggolan - "Il est hors du projet ? Nous avons le même agent, c'est aussi un de mes amis. Nous venons de la même ville car c'est un cagliaritain adopté et nous nous fréquentions là-bas. C'est quelqu'un que j'estime".
La Nazionale - "Je suis très heureux d'avoir la confiance de Mancini. Jouer avec Jorginho et Verratti m'aide beaucoup à m'améliorer, à être plus prêt pour l'Inter. Ça m'a fait mal de rater la qualification pour la demi-finale avec l'U21, c'était aussi une question de formule, mais bon, même si nous avons été éliminés nous avons un groupe de qualité".
Ses hobbies - "J'ai appelé mon chien LeBron, j'adore LeBron James. J'ai 10 tatouages, l'un deux est dédié à ma première fille, nos doigts entrelacés comme la première fois que nous nous sommes vus et j'en ajouterai aussi un pour la plus petite. J'en ai aussi un pour la reprise de volée que j'ai marqué avec la Nazionale".
Milan - "Je cherche encore une maison. Si quelqu'un veut bien m'aider..."
Rédigé par Samus - Internazionale.fr
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