Serie A, Sassuolo-Inter 0-1 : L’Inter en feu : "11 tirs en première période"!

Victor "Antony" Newman · 19 décembre 2016

Sassuolo - Un but rageur de Candreva permet à l’Inter de prendre le meilleur sur les restes du Sassuolo (dix joueurs blessé et Peluso disqualifié). Il s’agit de la première victoire de l’Inter depuis le 21 septembre, la première de l’Ere Pioli. Coupe, comprise, il s’agit également du troisième succès consécutif pour les Nerazzurri qui ont à présent 27 points.

Fait important, Gabigol est rentré pour les trois dernières minutes de jeu et s’est un jaune d’où son surnom de Gabigiallo. Felipe Melo, auteur d’un très grand match s’est retrouvé expulsé suite à un double avertissement. Attention au Milieu de terrain pour ce mercredi, car Joao Mario sera suspendu

Di Francesco est parvenu à mettre un onze sur le terrain avec Dell'Orco qui replace Peluso, Mazzitelli et Pellegrini aux côtés de Sensi, Ricci et Ragusa, Defrel a complété ce trident. Comme prévue l’Inter a changé souvent son modulo en passant du 3-4-2-1 au 4-2-3-1. L’anomalie Murillo était aligné aux cotés de Miranda, Ansaldi prenant l’aile gauche. Au milieu du terrain Melo, Brozovic, Perisic préféré à Eder.

L’Inter prend le match en main et Candreva est tout proche du but à la 12’ et à la 15’, mais Consigli et son poteau ont repoussé l’échéance. Le Sassuolo a tenté de se montrer, via Ragusa qui a profité d’une erreur de Murillo, il en a suffi d’un rien pour voir Mazzitelli marquer.

Icardi touche son premier ballon à la 21’ en étant hors-jeu. A la 28’, le Capitaine reprend de la tête un centre de Candreva qui passe tout près du but. On peut également apercevoir Defrel qui commence à se décontenancer vu qu’ll ne reçoit pas de ballon. Cependant à la 34’ Sensi offre un Caviar à Defrel, mais notre Thomas Price (Handanovic) se montre très réactif. En fin de première période Candreva tente un ultime assaut…Perisic, lui, peu de temps avant la mi-temps teste une nouvelle fois un très bon Consigli.

A la reprise, tout change, surtout le résultat, il n’aura suffi que de deux minutes à Candreva pour fusilier Consigli qui s’était une nouvelle fois détendu pour contrer Joao Mario... C’est un avantage mérité et inscrit par le meilleur joueur sur le terrain.

Di Francesco tente le tout pour le tout et à la 60’ procède au remplacement Missiroli et Matri pour Pellegrini et Ricci. Disposé en 4-3-3, mais avec un Defrel sur l’aile droite, Missiroli joue bas et Sensi à gauche. A la 63’ minute de jeu Handanovic détour un tir de Missiroli. Suite à une faute sur Mazzitelli, Joao a été averti, il ne sera pas de la partie à Rome..

A la 67ème minute, Pioli le remplace pour Banega et s’en suit une succession de fautes et d’avertissement Brozovic et Melo, on commence à voir l’Inter tirer la langue mais elle parvient toujours tenir.

A LA 77’minute de jeu, Di Francesco joue sa dernière carte, Iemmello pour Mazzitelli dans un 4-2-4. Ce dispositif a failli porter ses fruit à la 84’ minute lorsque Ragusa efface d’Ambrosio, le centre touche Miranda et l’auto but est évité de très peu…..En fin de match, Perisic teste à deux reprises Consigli.

Gabigol rentre pour les dernières minutes de jeu à la place de Candreva. Homme de caractère, Melo a réussi se faire expulsé pour double avertissement, mais il s’agit cette fois-ci d’un tout autre Melo que celui que nous connaissions.

TABLEAU RECAPITULATIF

Sassuolo 0-1 Inter

Buteur(s): 47' Candreva

Sassuolo (4-3-3): Consigli; Lirola, Antei, Acerbi, Dell'Orco; Mazzitelli (77' Iemmello), Sensi, Pellegrini (60' Missiroli); Ricci (61'' s.t. Matri), Defrel, Ragusa

Sur le banc: Pomini, Pegolo, Pierini, Terranova, Franchini, Erlic, Adjapong

Entraineur: Di Francesco.

Inter (3-4-2-1): Handanovic; D'Ambrosio, Miranda, Murillo; Candreva (91' Gabriel Barbosa), Brozovic, Felipe Melo, Ansaldi; Joao Mario (69' Banega), Perisic; Icardi

Sur le banc: Carrizo, Andreolli, Kondogbia, Palacio, Biabiany, Ranocchia, Santon, Eder, Nagatomo

Entraineur: Pioli.

Arbitre: Di Bello di Brindisi.

Averti(s): Missiroli, Joao Mario, Brozovic, Gabriel Barbosa

Expulsé(s): 92' Felipe Melo pour double avertissement

steph' · 19 décembre 2016

Vic14

Non mais des déclarations comme celles de son agent, consistant à dire que c'est les joueurs qui feraient la formation et pas Pioli, ça ne vise rien d'autre qu'à pourrir l'ambiance

De manière générale, c'est pas nécessaire d'avoir un diplôme en psychologie pour comprendre que lorsqu'on a un effectif trop nombreux...il y a fort logiquement une série de joueurs insatisfaits de côtoyer trop souvent le banc et un climat plus tendu, ce d'autant plus si l'équipe n'enchaîne pas les victoires

C'est tout à fait humain de dire si une équipe ne gagne pas...ah vous voyez il fallait faire jouer un tel et un tel...résultat : on n'a que des insatisfaits...prenons l'exemple de ce forum, il y les pro-un tel et les anti-tel autre...et ça prend des proportions telles que certains en perdent toute objectivité

C'est pareil avec un effectif trop important, ça jase trop, ça conspire, ça forme des clans

Il faut effectivement dégraisser pour y voir plus clair et éviter de cumuler les éternels insatisfaits qui plombent l'ambiance

... ça ne change rien au problème, qui est le coach, qui est le chef, qui prend les décisions, qui décide de la feuille de match, c'est un joueur ou Pioli ?

Je lis des trucs hallucinants. Si Pioli veut faire jouer un mec, c'est pas le "surnombre" et la frustration des autres qui doit le freiner, il peut avoir 30 attaquants, si c'est Y et X qu'il y a d'inscrit sur la feuille de match, alors ils joueront, point à la ligne. Sinon c'est juste une fiotte.

Enfin, les insatisfaits -joueurs comme supporters- ont raison de l'être. Faire comme si un joueur qui joue 15 mins ou encore moins une fois par mois est respecté et a autant sa chance que celui qui enchaîne les titularisations alors qu'il sert presque à rien 9 fois sur 10, ce n'est rien d'autre que du favoritisme, et ça envoie le pire message possible à la concurrence : "vous emmerdez pas, y'a plus d'espoir". Faut pas non plus avoir un diplôme en psychologie pour savoir comment faire jouer celle-ci. En l'occurrence, quand tes choix sont Jovetic ou un éventuel bon jeune brésilien et non un Forlan cramé ou Rocchi, oui, on peut se permettre de rejeter la faute sur le management pitoyable de l'entraîneur.

Ce problème est d'ailleurs présent à Paris avec ce random d'Emery qui prétendait y'a 1 ou 2 mois vouloir motiver Ben Arfa en faisant jouer volontairement d'autres moins en forme ou tout aussi mauvais. Ouais ouais, pour des résultats mirobolants ma parole.