L'Empire du milieu de tableau pour les clubs milanais

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"Abats-tes cartes Murillo !"

Article de Riccardo Fusato pour la Gazzetta dello Sport, faisant état des performances pitoyables des clubs milanais.


Le football italien est en train d'assister au déclin de l'Inter et de l'AC Milan. C'est un fait et disons-le même si c'est blessant, il ne reste des deux équipes que les couleurs, les maillots et les tifosi. Les joueurs ? Portés disparus. Les coachs ? (tous ne devraient pas être considérés comme tels) ils sont constamment remis en question. Les dirigeants ? Beaucoup de discours qui au final sont de nébuleuses réalisations.

Le résultat ? L'AC Milan est sixième et l'Inter juste derrière. Comment les deux clubs ont-ils pu tomber si bas ?
Cependant l'Europa League est toujours d'actualité pour la sixième place, mais pour cela il faut gagner et vouloir le faire. A moins que... C'est tiré par les cheveux mais si vous y êtes, cela vous fait démarrer la saison tôt par un tour préliminaire. Ce qui signifie moins de vacances et surtout une réduction (voir une annulation) d'une tournée asiatique... En effet c'est tordu comme raisonnement.

Le dernier derby a montré à tous les lacunes de chacun. L'Inter pense qu'un match dure 45 minutes et l'AC Milan joue par intermittence et avec peu de qualités. Les rossoneri ont rassemblé un misérable point contre les relégables Pescara et Empoli, tandis que l'Inter au cours des cinq dernières rencontres en a pris deux et encaissé la bagatelle de treize buts. Il est loin le temps du catenaccio et de son héritage. Il reste cinq journées pour attraper l'Europe et pour éventuellement sauver -en apparence- une saison bien pauvre. Si la seconde mi-temps contre la Fiorentina était le niveau le plus bas atteint par les nerazzurri (dixit Pioli), la première période de l'AC Milan face à Empoli n'a pas été en reste. Affreuse.

La chasse au coupable est ouverte mais ici la responsabilité est collective. Un panier complet de coupables. A l'Inter les rumeurs font état d'un nouvel entraineur. Ce qui est curieux c'est qu'après le 7-1 contre l'Atalanta, Pioli était un génie. Maintenant il est la cause de tous les maux. Il serait peut être bienveillant, avant de faire des jugements négatifs ou positifs à la hâte, de prendre un peu de temps et d'évaluer soigneusement la situation. Sinon les mêmes erreurs passées réapparaitront.



Rédigé par gladis32 (source: fcinter1908.it)