Aller au contenu
  •   Bienvenue sur Internazionale.fr !

    Rejoignez dès maintenant la plus grande Communauté francophone de tifosi de l'Inter ! 🖤💙
     

Javier Zanetti : "Jamais exclu de la sélection"


Karon

Messages recommandés

 

Zanetti : " Jamais exclu de la sélection

Image IPB

 

Depuis une dizaine d'année, Javier Zanetti est associé à deux des maillots les plus populaires de la planète football : celui de la sélection argentine et celui de l'Inter Milan. Ce footballeur de 33 ans généreux dans l'effort en défense comme dans l'entrejeu a pourtant subi l'un des coups les plus durs de sa carrière en se voyant écarté de la sélection albiceleste pour Allemagne 2006.

 

L'eau a coulé sous les ponts depuis... Sacré double champion de Serie A, ElPupi a retrouvé les Albicelestes dirigés par Alfio Basile.

 

Entre deux rendez-vous avec la sélection qui participera à la Copa América 2007 et ses activités au sein de sa fondation consacrée aux enfants défavorisés, Zanetti a accordé une interview exclusive à FIFA.com. L'occasion de revenir sur les dernières années : ses succès en Italie, sa déception de suivre Allemagne 2006 sur le petit écran, son retour tant attendu en sélection nationale et son rêve d'offrir un titre à l'Argentine.

 

Javier Zanetti, cela fait plus de douze ans que vous défendez les couleurs de l'Argentine. Qu'est-ce qui a changé depuis 1994, date de vos débuts ?

Beaucoup de choses, même si l'envie reste la même. Chacun de nous est prêt à tout abandonner pour jouer en sélection, prêt à tous les sacrifices. Pour être honnête, il n'y a rien de plus beau pour un sportif que de défendre les couleurs de son pays, quels que soient la compétition et le lieu. Naturellement, depuis mes débuts, plusieurs internationaux sont passé dans la sélection, plusieurs entraîneurs aussi... Mais la fierté de porter ce maillot reste la même.

Croyez-vous que tous ces sacrifices soient appréciés à leur juste valeur ?

Le plus important, c'est d'être en paix avec soi-même, de se montrer utile au moment de la convocation et d'essayer de donner le meilleur de soi à l'Argentine. Nous savons que tout un pays nous regarde, un pays que nous devons représenter le mieux possible. Alors j'espère que notre travail est apprécié.

 

Pour un joueur de votre expérience, ça a dû être dur d'être écarté de l'équipe pour la Coupe du Monde de la FIFA 2006...

Oui, ça n'a pas été facile, surtout que j'en faisais partie pendant tout le cycle. J'ai disputé la compétition préliminaire avec (Marcelo) Bielsa et (José) Pekerman, les matches amicaux et la Coupe des Confédérations. Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer au cours des deux derniers mois pour que je ne sois pas convoqué, personne n'a été clair avec moi. Pire encore : lorsque j'étais dans le groupe, on me faisait sentir que j'étais important, un pilier. On m'a fait croire que je serais un élément essentiel de l'équipe pour la Coupe du Monde. Mais bon, ce sont des choses qui arrivent dans le football. Je suis heureux d'avoir retrouvé la sélection.

Comment avez-vous vécu cette Coupe du Monde de la FIFA en tant que spectateur ?

C'était bizarre, j'aurais voulu y être. Mais j'ai encouragé mes coéquipiers, je voulais que notre pays aille loin, d'autant que j'ai beaucoup d'amis en sélection. Pour moi, l'élimination n'a pas été facile à digérer.

Vous devez encore plus apprécier votre retour en sélection après être passé par là ?

C'est vrai, mais je ne me suis jamais senti exclu de la sélection. Au contraire, je me suis toujours considéré comme un élément de l'équipe. Je savais que si je faisais de bonnes choses en club j'aurais une nouvelle chance. Le football permet toujours de prendre sa revanche. Le vent tourne et les choses reprennent leur cours normal.

Au cours de votre carrière internationale, vous avez fait partie d'excellents groupes. Pourtant, vous n'avez jamais obtenu aucun titre. En fait, le dernier titre de la sélection A argentine remonte à la Copa América 1993...

( Il intervient) Oui, malheureusement, nous n'avons jamais pu concrétiser par un succès retentissant. Aujourd'hui, cette Copa América est un nouveau défi. J'espère que cette fois sera la bonne.

Trouvez-vous une explication à cette pénurie de titres ?

Il y a des périodes comme ça. Avec (Daniel) Passarella, on n'était pas loin de se qualifier pour les demi-finales de France 1998, mais on a perdu contre les Pays-Bas. Avec Bielsa, on a connu une période impressionnante pendant les éliminatoires et on a fait des matches amicaux spectaculaires, mais on a été éliminés dès la phase de groupes de la Coupe du Monde 2002. On ne méritait pas cette défaite douloureuse. Si on avait terminé le match contre la Suède sur un score de 5:1, personne n'aurait rien dit. Mais bon, ça arrive et c'est formateur. Mais ce serait bien que cette Copa América se termine sur un triomphe.

Cette Copa América représente-t-elle l'une des dernières chances de gagner un titre important pour votre génération - Hernán Crespo, Juan Sebastian Verón, Roberto Ayala... ?

Oui, nous avons parcouru beaucoup de chemin ensemble et on a toujours été à un pas du triomphe. Comme on n'a jamais réussi, chaque compétition est un nouveau défi. Celle-ci ne déroge pas à la règle.

Les jeunes joueurs ont-ils du mal à s'intégrer au groupe des plus expérimentés ?

Pas du tout. On forme un groupe génial. Les jeunes sont très intelligents et savent écouter. Ils sont mieux préparés à chaque rendez-vous. Ils savent pourquoi ils sont là et donnent tout pour y arriver. Je sais qu'il y a toujours eu des rumeurs sur les relations dans le groupe. J'ai entendu tant de choses en 12 ans ! J'ai entendu dire qu'on se disputait, que les joueurs basés à l'étranger n'avaient pas envie de venir parce que le voyage était trop long... C'est n'importe quoi ! On mourait d'envie de venir et on serait venus en bateau ou à pied s'il l'avait fallu. Il n'y a rien de comparable au bonheur de porter le maillot national.

Lionel Messi est-il le jeune international qui a le plus d'impact ?

Il a beaucoup de talent, est très jeune et doit encore améliorer beaucoup de choses. Mais ce qu'il montre laisse penser que c'est un grand, un vrai. Il apportera beaucoup à la sélection.

Parlez-nous un peu de l'Italie. Comment faites-vous pour garder depuis tant d'années votre place de titulaire dans une équipe comme l'Inter ?

Ce n'est pas évident, d'autant qu'on a traversé des périodes difficiles. En tant que grand club, l'Inter a un devoir de réussite. Heureusement, on a gagné des titres ces trois dernières années.

La vérité a enfin été révélée sur ce qui se passait dans le football italien. En réalité, c'est nous qui avons pâti de cette situation. Je ne dis pas que ça explique que nous n'ayons pas gagné de titres par le passé, mais je crois que ça a joué et que sans ça on aurait pu remporter trois ou quatre autres championnats. Aujourd'hui que le milieu est plus transparent, on a atteint nos objectifs.

Ça vous dérange que certains réduisent le mérite de vos deux derniers titres en raison des événements qui ont bouleversé le championnat italien ?

Non, ça ne me dérange pas. On sait que les journaux qui écrivent cela sont du côté de ceux qui sont dans l'erreur. S'il leur faut une preuve de notre qualité, ils n'ont qu'à regarder nos statistiques cette saison.

En tant qu'Intériste, comment avez-vous vécu la consécration du Milan AC en Ligue des Champions ?

Notre rival ! En Italie, le derby suscite beaucoup de passion, c'est comme un River-Boca en Argentine. Mais comme on a gagné le championnat avec la manière, notre euphorie n'a pas été assombrie par leur succès européen.

Tout de même, vous ne pouvez pas ignorer la réussite de votre ennemi juré, non ?

Non, évidemment. Bien sûr, à l'Inter, ça ne nous fait pas plaisir qu'ils aient gagné la Ligue des Champions, mais ça ne nous enlève rien de la satisfaction de notre réussite à nous.

 

Vous imaginez-vous porter un autre maillot que celui de l'Inter en Europe ?

Non, pas en Europe. J'ai fait toute ma carrière ici. J'ai reçu beaucoup d'affection et je me sens comme chez moi. Je suis conscient d'être dans l'un des grands clubs de la planète et qu'il n'est pas facile de rester.

Il y a peu, Juan Verón a préféré gagner moins mais retrouver le championnat argentin plutôt que de continuer ailleurs. C'était risqué, mais il a relevé le défi et a fini par être sacré champion et par retrouver la sélection. Seriez-vous tenté de faire pareil ?

Je sais que les portes de mon pays me sont toujours ouvertes, ce serait un beau défi. On peut comprendre le choix de "Seba", c'est un fan d'Estudiantes, il vit là-bas et est très impliqué dans ce club. Je suis très heureux qu'il l'ait fait, comme d'autres amis, notamment (Diego) Simeone et (Nelson) Vivas.

Et si jamais vous retourniez en Argentine, quel club aimeriez-vous rejoindre ?

J'aimerais y retourner, oui. Je suis supporter d'Independiente, c'est donc un maillot que j'aimerais porter. Mais ce serait aussi le cas avec Banfield, un club qui m'a beaucoup donné à mes débuts. Dans l'un des deux, ça me plairait.

Dernière question : quel Zanetti découvrirons-nous à la fin de votre carrière ?

Un entraîneur, certainement pas, même si j'aimerais continuer à me consacrer aux enfants avec la fondation [ Fundación Pupi]. J'aimerais bien monter un projet du même genre à l'Inter. J'en ai déjà parlé au président et l'idée lui a beaucoup plu. Le Milan AC a une fondation de ce type mais pas encore l'Inter. J'aimerais bien mettre ça en place.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 13
  • Création
  • Dernière réponse
Invité karim20

zanetti reste le maitre de football argentain. on espère qu'il deviendra dirigent de l'INTER. :phear:

 

Edit: Aucune utilité de remettre la photo en pièce jointe ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×
×
  • Créer...

Information importante

En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies. Nous ajoutons des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer votre expérience sur notre site. Consultez notre Politique de confidentialité. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer...