CORRIERE - Mancini a admit que le président était furieux à l'issue de la rencontre de samedi en ajoutant qu'il en avait toutes les raisons. Perdre à San Siro contre la Juve après Calciopoli même avec un but hors-jeux qui a rompu l'équilibre de la rencontre (chef d'œuvre de l'assistant Nicoletti considéré comme un des meilleurs, figurez vous les autres) a fini par faire perdre la patience du président.
Il a vu une équipe peu tonique, peu dangereuse en attaque (faits soulignés aussi par Mancini peu habitué à raconter des idioties) vulnérable en défense et si l'on considère un calendrier peu favorable...
Depuis la défaite à Liverpool l'équipe s'est peu à peu éteinte, en perdant deux matchs de championnat ainsi que le match retour contre les anglais. Certains choix de Mancini n'ont pas convaincu le président en commençant par l'exclusion de Cambiasso (mollet) pour finir par l'entrée tardive de Maniche.
Tous ces évènements ont été motifs de réflexion dans les vestiaires ou le président a pris en compte toutes les solutions possibles, même la plus traumatisante, celle du changement immédiat d'entraineur. Une idée récurrente depuis la malheureuse et surprenante déclaration, en fin de partie contre Liverpool.
Cette fois-ci encore, Moratti a choisi la ligne conservatrice pour ne pas tout gâcher. A sauver Mancini, trois considération entrent en ligne de compte:
- Le président l'a toujours considéré comme son entraineur idéal aussi grâce à son franc parlé courageux et pour preuve la prolongation du contrat en 2007 pour 4 ans plus 1 optionnelle. (assez rare comme durée dans la tradition italienne)
- Mancini s'est retrouvé a gérer une situation sportive objectivement complexe avec une série impressionnante de blessures, surtout au milieu de terrain, qui aide à comprendre cette baisse de régime dans le jeu et les résultats.
- Moratti a compris que malgré l'après Liverpool l'équipe reste soudée auprès du Mancio, décidée à remporter le scudetto à n'importe quel prix. Et pour prouver ceci, le comportement des internationaux qui ont préféré se soigner ou peaufiner leur conditions physiques: Ibra, Cambiasso, Vieira, Stankovic Chivu.
Aujourd'hui l'Inter repart, Mancini passe un moment délicat, le plus délicat depuis sa prise de fonction. Il reste huit matchs pour ramener ce scudetto et éloigner la présence du fantôme de Mourinho, que Moratti n'a jamais rencontré jusque là mais qui n'est pas difficile à contacter. La tempête post-Juve semble être passée; mais on attendra un peu pour le ciel bleu
Posté le 25 mars à 21.00 par Zenga
Sources associé(e)s: corriere.it
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