Nos propriétaires pourraient chercher à trouver les 200 M€ dont ils ont besoin via la société de médias Nerazzurri, comme l'explique un article publié aujourd'hui dans le Corriere dello Sport.
Selon le Corriere dello Sport, le FC Internazionale Milano SpA détient 100% d'Inter Media and Communications SpA qui contrôle tous les contrats avec les sponsors et les médias ainsi que les droits TV de l'UEFA et de la Serie A. Inter Media a un rôle très important car les deux obligations émises précédemment, d'une valeur combinée de 375 M€ ont toutes deux été émises à cette société, ce qui signifie que c'est via Inter Media que les obligations doivent être remboursées. Le Suning pourrait donc chercher à obtenir de nouveaux liens via Inter Media, mais cela sera très difficile. Alors que de nouvelles obligations pourraient potentiellement être offertes, les difficultés financières du Suning rendraient très difficile de conclure une bonne affaire étant donné que tout le monde sur le marché sait que les obligations ne pourraient être garanties que par des revenus. En effet, le Suning ne peut pas actuellement investir lui-même car toute obligation aurait d'énormes taux d'intérêt et ne serait probablement pas avantageuse. L'Inter a besoin d'environ 200 M€ de capital au cours des prochaines semaines pour garantir la stabilité financière à long terme.
Toujours selon le Corriere dello Sport, s'il serait simple pour le Suning d'obtenir un prêt de 200 M€, afin de couvrir les coûts du club à court terme, ils auraient du mal à rester actionnaires majoritaires de l'Inter s'ils optaient cette stratégie. Le groupe américain Fortress a montré son intérêt pour payer, mais uniquement dans le but d'entrer en tant qu'actionnaire (normalement majoritaire), ce qui signifie qu'ils deviendraient les nouveaux propriétaires du club. Résoudre les problèmes financiers via le financement nécessiterait une opération similaire à celle réalisée par Yonghong Li qui s'est vu prêter 300 M€ par Elliott mais n'a pas honoré sa dette et a du céder le contrôle des Rossoneri. L'offre de BC Partners est toujours d'actualité. Le fonds de private equity basé au Royaume-Uni, s'il entrait à l'Inter, prendrait en charge la dette existante, puisque les obligations que l'Inter doit rembourser au cours de l'année prochaine accordent également aux détenteurs une option de remboursement immédiat en cas de changement d'actionnaire de contrôle.
Enfin, pour ceux qui espèrent un retour de Massimo Moratti, voici ce qu'il a déclaré à Radio Kiss Kiss Napoli:
"De retour à l'Inter? Non, je ne pense pas. Je ne suis pas prêt à revenir. S'ils me le demandaient, je ne voudrais pas déranger les propriétaires chinois."
Quelle classe!
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