Dans un match riche émotionnellement au Meazza, l’Inter est sortie vainqueur d’un combat épique face à un bienveillante et courageuse équipe de l’Empoli qui ne méritait certainement pas d’être reléguée en Serie B.
90 minutes de jeu au minimum, de l’intensité, de l’émotion, c’est un fait les deux équipes se sont livrées sur la pelouse du Meazza, toutes deux condamnées à la victoire. A ce "petit" jeu-là, c’est l’Inter qui aura remporté la mise se qualifiant pour la seconde fois consécutive en Ligue des Champions.
Malaise de la situation Empoli est reléguée en Serie B, vu la prestation de l’équipe toscane, souhaitons-lui un retour rapide en Serie A. Empoli a été reçu et vaincu avec les Honneurs, devant un Giuseppe Meazza comble, les hommes d’Andreazzoli ont fait souffrir jusqu’à l’ultime seconde l’Inter et ses tifosi.
Avec ce score de 2-1, l’équipe milanaise s’offre pour un petit point la quatrième place de Serie A, à égalité avec l’Atalanta, mais surtout devant le Milan Ac reversé en Europa League.
Duel de gardien
Si l’Inter a su s’imposer, elle le doit avant tout à un super Handanovic. Mais si l’Inter a eu tant de mal à remporter la mise, la faute en revient à Dragowski, véritable muraille de Toscane.
Ce match était déconseillé pour les cardiaques, tant les scénaris au fil du temps ont évolué : L’Inter y est allé franco directement via Nainggolan et Politano. Mais Empoli, auteur de trois victoires consécutives avant ce match excellait en contre. Le premier avertissement venant d’une combinaison entre Caputo et Traore.
Les deux équipes se sont donnés coups pour cous : Perisic du gauche oblige Dragowski a réalisé l’une de ses premières parades 5 étoiles. Les oreillettes étant en fonctionnelles, plus le temps avançait, plus les deux équipes connaissaient leurs destinées : Milan et l’Atalanta étant engagés en même temps, des informations contrastées ne permettaient nullement à l’Inter de viser le match nul.
De fait, la pression s’est accentuée, Brozovic a tenté sa chance à l’extérieur de la surface, Dragowski reprend à bout portant une reprise de De Vrij sur corner, nous n’en sommes qu’à la 27’. Le gardien de l’Empoli se montre impérial, réalisant miracle sur miracle, même les tirs lointain de Nainggolan ne parvenaient pas à faire mouche.
Du coté d’Empoli, Caputo comprend à la 31’ pourquoi Handanovic est élu meilleur gardien de Serie A, le slovène remportant un face à face ô combien vital. Politano, Asamoah pour l’Inter et Traore pour Empoli, tous doivent s’incliner devant cette forme "Olympique" affichées par les portiers.
À la mi-temps, le constat est simple : L’Inter se retrouve en Europa League
Spalletti, condamné à gagner et se sachant déjà remercié décide de jouer un coup de poker : Placer Perisic en Latéral gauche tel un Samuel Eto’o face à Barcelone pour aligner Keita Baldé en lieu et place d’Asamoah.
L’ancien laziale condamné à rejoindre Monaco en fin de saison est le premier à faire sauter le verrou. À la suite d’une excellente action individuelle à la 51', il parvient, via un tir du droit à battre Dragowski.
Quelques instants plus tard, le fait du match : Via une confirmation de la Var, Banti, l’arbitre de la rencontre octroie un pénalty à l’Inter. Le Duel Dragowski-Icardi est au sommet, l’argentin pouvant offrir à l’Inter le break et par la même occasion prouver qu’il existe sur le terrain tant il était fantomatique.
Ce match était celui des gardiens et le polonais a pris le meilleur sur l’argentin. Le match continue à un rythme élevé et Handanovic, toujours aussi monstrueux prive Farias du 1-1. Second tournant du match, Mauro Icardi est remplacé par Lautaro Martinez. Pilier de l’Inter depuis tant d’années, l'ancien capitaine est conspué par le Meazza.
Quelques instants plus tard Perisic se blesse et laisse sa place à Henrique Dalbert en mode Gresko, Burdisso, voire Santon, c’est au choix.
À peine monté eu jeu, l’ancien niçois subit la loi de l’Empoli et à la 76’ Uçan parvient à trouver Brighi sur l’aile du brésilien qui délivre une passe décisive au très jeune Traore. Stupeur totale au Meazza, l’Inter replonge dans es travers
Le Diable sort de sa boite
Ce dernier quart d’heure est placé à haute tension, l’Inter continue à pousser et Empoli joue crânement sa chance. À la suite d’une action de Vecino, l’uruguayen tente de battre le "Mur Polonais", il y parvient mais son ballon termine sur le poteau. Vu la puissance de la frappe du sud-américain, ce dernier revient, à la 81', dans les pieds du Ninja qui ne rate pas cette occasion 5 étoiles.
Les tifosi poussés dans leurs limites.....Avec un avantage d’un but et 9 minutes à tenir, seriez-vous serein ? Surement si vous n’étiez pas supporter de l’Inter. Les Nerazzurri jouent avec le feu, ou plutôt Empoli a bien compris que s’il souhaite revenir au score, il faut impérativement passer par le flanc défendu par Dalbert.
Vagues après vagues, l’Inter résiste. Mais l’Inter se fait peur, sur un centre, toujours en provenance de l’aile de Dalbert, Danilo D’Ambrosio parvient miraculeusement à être le premier sur le ballon, son "dégagement" heurte de plein fouet la barre transversale de Samir Handanovic. La Correctionnelle n’était pas loin. Sur une nouvelle action, Handanovic sauve miraculeusement l’Inter sur Uçan.
Nous sommes dans les arrêts de jeu, programmé à 5 minutes pour faire durer le plaisir. Sur la dernière action d'Empoli, Dragowski monte pour amener le surnombre dans la surface interiste. Le ballon est repris par les Nerazzurri et du milieu du terrain, l’Inter pense être totalement libérée lorsque le tir lointain de Marcelo Brozovic termine sa course dans le but vide.
Un but qui se verra annulé par Banti via la Var. En effet, monté lors du Corner, Dragowski a tenté de piquer un sprint pour rejoindre sa cage, mais ce dernier s’est vu retenu dans le dos par Keita Baldé, déjà averti. Après l’emploi de la Var, Banti annule le but, expulse Baldé.
Les toscans tentent un ultime assaut, mais l’Inter résiste. Banti délivre l’Inter, le Meazza peut exulter: l’Inter est en Ligue des Champions.
Félicitations à Empoli pour s’être donné autant, pour remporter un grand match, il faut battre un grand adversaire et cet Empoli était loin d’être une équipe proposant un profil d’un club de Serie B.
Qui de mieux que le plus Diabolique des joueurs pour envoyer l’Inter au Paradis et envoyer le Diavolo en enfer que Radja Nainggolan ? Grazie Ninja !
L’Image du soir!
Toute l’équipe célèbre la qualification en Ligue des Champions, devant la Curva Nord, sauf Mauro Icardi
La Der des Der De Spalletti
"Je m'attendais à un match comme celui-ci. Nous avons réalisé un très bon match, nous étions doublement sous pression, nous avons su et dû souffrir, mais nous y avons mis tout notre cœur. Les personnes qui sont venus au stade ont assisté à une vraie victoire réaliséespar de vrais footballeur."
"Je suis triste pour Empoli car j’y ai beaucoup d’amis, ils méritaient de se maintenir, mais nous méritions de nous qualifier en Ligue des Champions, nous ne pouvions pas la perdre au final"
Retour sur la saison
L’affaire Icardi ?
"Lorsque vous devez prendre des décisions, cela veut dire clairement que vous n’êtes pas satisfait par quelque chose, par quelqu’un. L’Important est de ne pas laisser la situation perdurer. Si tout n’est pas remis en place, tout devient plus difficile, vous devez intervenir, on ne peut pas toujours déléguer."
Mon avenir ?
"Si je suis sur le départ ? Je ne sais pas . Conte…Allegri avait été mis en discussion aussi après l’Ajax, mais Agnelli l’avait immédiatement confirmé. Tout peut arriver."
"Si je pars ? Je ne le sais pas, mais cela m’étonnerait que cela puisse se terminer autrement. Parlons sérieusement…"
Tableau Récapitulatif
Résumé Vidéo
Réactions de Tramontana
Inter 2-1 Empoli
Buteur(s): 51’ Keita (I), 76’ Traore (E), 81’ Nainggolan (I)
Inter: 1 Handanovic; 33 D'Ambrosio, 6 de Vrij, 37 Skriniar, 18 Asamoah (46’ 11 Keita); 8 Vecino, 77 Brozovic; 16 Politano, 14 Nainggolan, 44 Perisic (74’ 29 Dalbert); 9 Icardi (71’ 10 Lautaro Martinez)
Banc: 27 Padelli, 5 Gagliardini, 13 Ranocchia, 15 Joao Mario, 20 Borja Valero, 21 Cedric Soares, 23 Miranda, 87 Candreva
Coach: Luciano Spalletti
Empoli: 69 Dragowski; 22 Maietta (71’ 48 Uçan), 26 Silvestre, 39 Dell'Orco; 2 Di Lorenzo, 8 Traore, 10 Bennacer, 18 Acquah (71’ 4 Brighi), 6 Pajac; 11 Caputo, 17 Farias
Banc: 1 Provedel, 21 Perucchini, 5 Veseli, 7 Mchedlidze, 23 Pasqual, 28 Capezzi, 32 Rasmussen, 37 Oberlin, 43 Nikolaou, 48 Uçan
Coach: Aurelio Andreazzoli
Arbitre: Banti
Var: Giacomelli
Averti(s): Keita (I), Pajac (E), Perisic (I)
Espulsé(s): 96’ Keita (I), 95’ Filippo Perucchini (E)
Affluence: 68.051 tifosi
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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