Michael Owen ou le gamin maudit

[dje 103]

Formé à Liverpool, The Rocket se révèle aux yeux du monde un soir de Coupe du Monde 1998 face à l’Argentine. Alors âgé de 18 ans, son but marqué au terme d’une course folle de 40 mètres fait le tour de la planète et le propulse immédiatement au rang de star.

 

Pourtant, le gamin n’est déjà plus un inconnu en Angleterre. Deux ans plus tôt, il a signé son premier contrat professionnel avant de faire ses débuts en équipe première en mai 1997 face à Wimbledon avec un but à la clé. La saison suivante, il s’impose comme titulaire aux cotés de son compère Robbie Fowler, et finit meilleur buteur de la Premier League avec 18 buts.

 

Le titre de meilleur espoir décerné par ses pairs vient récompenser son éclosion, suivie la veille de son 19ème anniversaire par la prestigieuse distinction de personnalité sportive de l’année remise par la BBC. 1998/1999 est l’année de la confirmation. Malgré des résultats de son club en dent de scie, le jeune prodige conserve son titre de meilleur buteur.

 

Mais déjà le point faible d’Owen pointe : le physique. Une blessure le prive des sept derniers matchs de la saison. L’exercice qui suit est entrecoupé de longs moments en rééducation pour soigner son corps meurtri, mais Owen parvient tout de même à inscrire 11 buts en 27 matchs. Il part ensuite à l’Euro 2000 avec l’Angleterre, deux ans après ses débuts en équipe nationale face au Chili, mais ne peut empêcher l’élimination de son pays au premier tour.

 

A nouveau en pleine possession de ses moyens en 2000/2001, Owen se balade littéralement au milieu de la joyeuse bande de Gérard Houllier, et contribue grandement à la conquête de cinq titres : La Coupe de l’UEFA, la Cup, la Coupe de la Ligue, le Charity Shield et la Supercoupe d’Europe. Des performances exceptionnelles qui lui offrent le Ballon d’Or France Football à la fin de l’année 2001, devant le Madrilène Raul et le Munichois Kahn.

 

Dans la foulée, il accomplit une belle Coupe du Monde 2002 à la pointe de l’attaque anglaise, seulement ternie par une élimination face au Brésil en quart de finale. Mais la suite est moins glorieuse. Bien que les Reds enchaînent les saisons satisfaisantes et les qualifications en Champions League, Owen ne parvient pas à retrouver son meilleur niveau. Accablé de problèmes personnels et de blessures à répétition, il finit par quitter son club de toujours après l’Euro 2004 pour rejoindre le Real Madrid des "Galactiques". Excellent quand il joue, Owen est pourtant constamment barré par Ronaldo et Raul et passe le plus clair de son temps sur le banc. Les arrivées, en fin de saison, de Julio Baptista et Robinho le poussent vers la sortie.

 

Désireux de retourner à Liverpool, il signe finalement à Newcastle pour un montant record de 25 millions d’euros. Il y accomplit de bonnes performances avant de se fracturer le métatarse du pied droit en mars. Remis sur pied pour le Mondial allemand, Owen se blesse dès la phase de poule, contre la Suède. Touché aux ligaments du genou, il fait son retour sur les terrains au printemps 2007.

 

Justement, le "Nugget" revient, joue 3 matches et se blesse à nouveau. Même si c'est mois important, Owen n'en peut plus. McClaren, le sélectionneur de l'Angleterre continue tout de même de compter sur lui et l'appelle en août 2007 pour un match amical face à l'Allemagne. Le petit Owen n'a pour l'instant joué que 2 matches depuis le début de la saison.

 

En somme sans toute ses blessures, nul doute que l’itinéraire de cet attaquant de poche aurait été bien différent, dommage ! Mais il lui reste très certainement, et c’est tout le mal que l’on peut lui souhaiter, encore de glorieuses années devant lui, eh oui, il n’a que 27 ans…le gamin !

 

 

 

Source : Goal.com

 

 

[Doun 146]

Il n'a vraiment pas été épargné par les pépins physiques, il méritait largement mieux ...

[Wannou 67]

Vraiment un joueur malchanceux que celui la.

 

[Victor "Antony" Newman 63 059]

Il a encore une possibilité de faire une très belle et grande carrière, c'est un peu comme Van Basten, un énorme talent trop souvent bléssé par les blessures