Serie A. Fiorentina 0-0 Inter: un match... nul.

[Damien 9 359]

 

FLORENCE - Retour au football après l’évènement tragique du week-end dernier et quoi de pire pour l’Inter qu’un match le dimanche midi pour reprendre après dix jours d’interruption, un horaire qui a donc finalement accouché d’un score nul et vierge presque prévisible. Les deux équipes se séparent donc sur ce score logique après un match insipide où les occasions franches ont été inexistantes, ou presque. En fait, seul un pénalty concédé puis arrêté par Julio Cesar en seconde période aurait pu changer la donne dans ce match, e reste du match étant d’un ennui total. Résumé de la rencontre.

 

Pour ce match, Stramaccioni décide pour la première fois depuis son arrivée de mettre en place un schéma en 4-2-3-1, peut-être pour préparer un retour de Sneijder derrière les attaquants ? Mais pour le moment, le milieu néerlandais est sur le banc, et c’est un trident offensif composé de Forlan-Zarate-Alvarez qui épaule Milito seul en pointe. Derrière, l’entraineur nerazzurro décide d’aligner un duo Poli-Cambiasso devant une défense composée de Maicon et Zanetti sur les cotés et de Lucio et Chivu dans l’axe, le tout devant le but gardé par Julio Cesar. Coté Fiorentina, à noter les absences importantes de Jovetic (forfait), Amauri (suspendu) et Montolivo (laissé sur le banc).

 

Le match débute pourtant sur de bonnes bases, la Viola se crée une belle occasion d’entrée avec un bon service de Lazzari en retrait pour Kharja qui ne cadre pas sa frappe (2’). L’Inter répond dans la foulée par Alvarez qui ne trouve pas non plus le cadre (3’), puis par Forlan qui bute sur Boruc après une frappe de loin (5’).

 

Néanmoins, la Fiorentina semble mieux en jambes en ce début de rencontre, mais il leur manque la touche finale pour inquiéter Julio Cesar. A la 7’, Lazzari voit Julio Cesar avancé loin de son but et tente un lob audacieux du milieu de terrain, mais ça passe à coté. Deux minutes plus tard, il faut une intervention in-extremis de Lucio pour empêcher Cerci de partir seul au but. Mais la meilleure occasion pour les locaux arrive à la 17’ suite à une faute grossière de Chivu aux abords de sa surface, mais Ljajic vendange et son coup-franc passe au-dessus.

 

Coté nerazzurri, il faut attendre la 25’ pour revoir une offensive, et c’est Zarate qui tente sa chance après avoir effacé son vis-à-vis, mais sa frappe sans danger pour Boruc passe à coté. Même situation coté opposé pour Cerci qui efface son défenseur mais se précipite trop dans son tir et manque le cadre (27’).

 

Plus grand chose à signaler dans le dernier quart d’heure de la première mi-temps, l’Inter prend le contrôle du jeu mais ne se crée aucune situation dangereuse, tandis que la Fiorentina opère en contre mais bute systématiquement sur une défense nerazzurra bien en place. C’est donc logiquement que cette première période s’achève sur le score de 0-0.

 

Surprise au retour des vestiaires, Nagatomo entre en jeu à la place de Zanetti, apparemment touché musculairement, Stramaccioni ne veut pas prendre de risques à quelques jours d’un match crucial à Udine.

 

A la 47’, Zarate se crée la première opportunité de cette seconde période mais son tir passe au-dessus. Mais le jeu reprend finalement comme en fin de première période et plus rien ne se passe... Voyant son équipe qui a du mal à créer du jeu, Stramaccioni décide de faire rentrer Sneijder à la place de Forlan, un changement qui ne changera finalement pas grand chose.

 

Aucune équipe n’arrive à s’approcher des buts adverses, Lazzari tente donc sa chance de loin à la 65’ mais son tir passe largement hors du cadre. Alvarez réplique dans la minute qui suit, mais le sien arrive dans les bras de Boruc.

 

Le tournant du match arrive finalement à la 68’: bien lancé en profondeur dans la surface, Lazzari est accroché par Julio Cesar, l’arbitre n’hésite pas et accorde un pénalty pour la Fiorentina ! C’est Ljajic qui se charge de le frapper, mais Julio Cesar détourne le tir de l’attaquant florentin et se rattrape donc de son erreur !

 

L’Inter s’en sort miraculeusement, mais ce coup du sort ne fait pas réagir les hommes de Stramaccioni et le match reprend comme si de rien n’était avec la même lenteur et le même sentiment qu’aucune des deux équipes n’a réellement envie de l’emporter... A la 79’, Nastasic est tout de même tout proche d’ouvrir le score sur une reprise à bout portant suite à un corner tiré de la gauche, mais le ballon frôle la barre de Julio Cesar. 

 

Deux minutes plus tard, Pazzini est sur le point d’entrer en jeu quand Chivu demande le changement, c’est donc Ranocchia qui entre en jeu à la place du roumain. Les nerazzurri se créeront les dernières opportunités de la rencontre mais rien de bien inquiétant pour Boruc: une frappe à coté de Nagatomo (85’), une frappe en pivot de Milito qu’il capte sans problème (89’), puis un tir de loin de Sneijder qui s’envole (91’).

 

Ce sera tout pour ce match qui se termine par un score aussi nul que la prestation des deux équipes: un 0-0 qui reflète bien la physionomie de ce match bien terne. 

 

L’Inter manque donc une nouvelle fois l’occasion de reprendre des points sur ses adversaires directs, et plus la saison avance, plus la perspective d’une qualification en Champions League s’éloigne à force de rater les marches... Le match en retard à Udine se mercredi pourrait bien être la dernière chance pour l’Inter et son objectif troisième place.

 

 

TABLEAU RECAPITULATIF

 

FIORENTINA 0-0 INTER

 

Fiorentina: 1 Boruc; 31 Camporese, 14 Natali, 15 Nastasic; 16 Cassani, 13 Kharja, 85 Behrami (67’ Salifu), 21 Lazzari, 23 Pasqual; 7 Cerci; 22 Ljajic (72’ Acosty). 

Entraineur: Delio Rossi.

 

Inter: 1 Julio Cesar; 13 Maicon, 6 Lucio, 26 Chivu (82’ 23 Ranocchia), 4 Zanetti (46’ 55 Nagatomo); 18 Poli, 19 Cambiasso; 11 Alvarez, 9 Forlan (54’ 10 Sneijder), 28 Zarate; 22 Milito

Entraineur: Andrea Stramaccioni.

 

Arbitre: Paolo Valeri 

 

Avertis: 45’ Nastasic, 73’ Acosty, 77’ Pasqual, 84’ Cerci ; 16’ Chivu, 45’ Milito, 68’ Julio Cesar, 80’ Lucio.

 

 

Rédigé par p-h08 (internazionale.fr)

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[Sky-Inter 5 183]

Étrange, je n'ai pas senti le moindre ennui bien qu'évidemment, j'ai aperçu que notre niveau offensif était lamentable.

 

Notre prestation en elle-même, difficile à définir quelles sont les causes exactes de cette impuissance criante, pourtant, nous avions réalisé une bonne entame de rencontre, 10 bonnes minutes, avec quelques dédoublements de nos arrières latéraux, ainsi que quelques combinaisons intéressantes avec Milito, Alvarez et Forlan, avec respectivement une frappe pour les deux derniers cités.

 

Ensuite, on avait quelques lacunes dans l'axe du milieu de terrain, qu'on a comblé en seconde mi-temps par ailleurs, on a encaissé quelques contres qu'on contenait facilement, leur pressing était très haut, on le contournait avec une propreté et une simplicité par le biais d'un jeu de passe parfois rapide, mais on avait réellement du mal à se projeter vers l'avant, aucune permutation de notre ligne offensive, des placements très statiques, heureusement que Maicon a daigné faire l'effort de quelques montées où on représentait une faible menace face aux florentins très regroupés, par ailleurs, en plus de notre faible force, on devait faire face à un 5-3-2 très défensif, ils étaient parfois 8 dans leurs 30 derniers mètres, les trois défenseurs centraux annihilaient facilement les appels en profondeurs de Milito.

 

La seconde période était plus relâchée chez nos adversaires, plus d'initiative, quant à nous, heureusement que Zarate s'est enfin mis à s'activer pour apporter un peu d'animation qui, manquait cruellement d'automatisme et de joueurs performants malgré le fait qu'on avait une formation assez offensive dirigée par un touriste hollandais.

Heureusement qu'on a profité de quelques quelques contres combinées à des erreurs pour se procurait quelques minces occasions, j'aurais aimé la rentrée de Pazzini, mais les blessures de Chivu et Zanetti ont empêché cela, car l'italien aurait pu profité des choses potables qu'on arrivait à créer, à savoir les centres, le seul moyen de contourner la solidité de notre adversaire.

 

Notre jeu est d'une pauvreté absolue face à des défenses regroupées et surtout performante, on l'omet de le souligner, normalement, excepté contre Parma, on ne devrait plus rencontrer ces équipes très costaudes dans l'axe, mais cela n'empêche pas qu'on manque cruellement de joueurs capables d'apporter un quelconque danger, nous n'en avons que deux, Milito et Zarate, désormais, on a deux joueurs créatifs Alvarez et Sneijder, à Stramaccioni de trouver une formule qui sera la plus optimale possible pour le déplacement à Udine qui est, quant à lui très décisif.

[Juldo 3 606]

C'est malheureux a dire a chaque fois, mais la 3ème place il y avait 100 fois la place de la récupérer, a chaque fois on ce loupe... si on avait gagner la on avait presque notre destin entre les mains avec Udinese et la Lazio a jouer...

Mais vus le niveau de l'équipe je ne me fait plus d'illusion, impossible d'aller la chercher cette année.

[Paolo M. 8 210]

Il faut viser la 5e place pour au moins participer a l'european league

[Milito51 36]

Mis à part Naples personne ne gagne dans notre combat pour la 3ème place et on est pas foutu de faire un résultat contre une Viola diminuée par les blessures et suspensions. On a pas eu une seule occasion dangereuse hier, à part quelque frappes sans grand danger, Boruc n'a pas sali son short

[Dr M. Moratti 0]

Quelqu'un aurait-il un lien pour telecharger le match?

J'ai rate ca!

 

Merci!

[NEPTUNE 7]

Non sérieux évite, c'est 2 heures que tu récupérera jamais.

[gladis32 7 559]

Je suis arrivé à la mi-temps, déjà quelle idée de mettre un match à 12h30

 

45 minutes d'impuissance en gros, où chacuns est allé de son petit tir-action personnelle. Ou la Fiorentina elle aussi doit regretter ses occasions (au delà du péno) car eux aussi avait la place malgré tout.

 

 

Comme souvent cette phrase revient cette année de ma part

"On serait toujours sur le terrain maintenant qu'on aurait toujours pas marqué"

[le kid 92]

Nos concurrents pour la LDC et l'Europa ont fait de nombreux faux pas en perdant des points, et jamais nous n'avons été capable d'en profiter pour grapiller des places.

 

La preuve est donc faite pour ceux qui refusent encore d'y croire, que la faute n'incombe pas au système de jeu ou au coach en place, mais bien à l'effectif rempli d'incapables.

 

Il faut dégager au moins la moitié de l'effectif.