Une interview intéressante concédée par Rafinha, ex-joueur de l'Inter qui affrontera à nouveau son ancien club mardi, toujours du côté Barcelonais, mais face à ses anciens supporters. Corriere dello Sport le fait revenir sur son expérience italienne et sur son présent au Barça. L'intégralité de l'interview n'a pas été traduite en français, il s'agit d'une sélection de la part d'internazionale.fr
Barça - Inter, et il faut que ce soit Rafinha qui marque
"C'était une joie intense pour moi d'avoir mis ce but, mais c'était tout naturel pour moi de ne pas le fêter par respect envers mes vieux coéquipiers".
Après le but, vous partagez cette bouteille d'eau avec Handanovic
"C'était spontané. Si on était pas autant amis avec Samir, je n'aurais pas pu lui demander de me prêter sa bouteille".
Le destin a voulu que Messi se blesse, te laissant une chance de jouer. Comment tu as vécu la veille de ce match ?
"C'était vraiment spécial, et en même temps étrange. Quelques mois avant on se battait ensemble avec ces compagnons fantastiques, et maintenant, je me retrouve face à eux comme adversaire. Très émouvant".
As-tu pensé que, si l'histoire s'était déroulé autrement, tu aurais pu jouer le match avec l'autre maillot ?
"Si tout s'était passé comme je le pensais oui, mais ça ne s'est pas fait et je suis très heureux là où je suis".
En Italie la mode est revenue au hashtag #RiprendiRafinha qui circulait sur Twitter cet été. Tu étais au courant ?
"J'ai reçu tellement d'affection des tifosi et je les remercie tellement. Je me suis senti soutenu du début. Ils sont restés dans mon coeur".
Mais que s'est-il passé réellement ?
"J'étais convaincu de rester, mais ça ne s'est pas passé comme ça. Ils ont préféré d'autres joueurs et il ne me restait plus qu'à aller de l'avant".
A Milan tu es arrivé après une longue période sans jouer suite à ta blessure
"L'affection et la reconnaissance que je nourris pour l'Inter viennent justement du fait qu'ils m'ont aidé après 9 mois d'inactivité".
Le jour de ton arrivée, combien de minutes avais-tu dans les jambes ?
"Pas beaucoup. Ils ont été excellents dans la gestion de ma convalescence. Ils m'ont relancé petit à petit".
Vu ta condition, tu pensais à un projet à long terme ?
"Mon urgence était de récupérer les meilleures sensations le plus vite possible.L'idée cependant, était d'un projet long terme ici".
Et quand t'es-tu rendu compte que ça ne se ferait pas ?
"Il n'y a pas eu de moment précis. Les semaines passaient et je me rendais compte qu'ils mettaient sous contrat d'autres joueurs".
Tu répètes souvent que Spalletti te plaît car c'est quelqu'un de direct. Tu as discuté avec lui de ton rachat manqué ?
"Quand je dis direct, je me réfère à ses méthodes d'entraînement, de diriger le groupe. Je n'ai pas parlé de contrat avec lui".
Ta blessure est arrivée lors d'une rencontre avec Nainggolan...
"Les blessures font partie du foot. Il regardait le ballon, mais il a pris ma jambe. Je lui souhaite de gagner beaucoup avec l'Inter".
Quand tu vois que l'Inter dépense des sommes importantes pour lui, et de fait n'a plus les ressources pour te prendre toi, que penses-tu ?
"Je ne suis pas une personne qui nourrit de rancœur. Après la blessure, il m'avait envoyé un message".
A Milan tu vas retrouver ton vieil ami Mauro Icardi
"Nous étions ensemble à la Cantera au Barça, et une fois en Italie, il m'a beaucoup aidé à m'intégrer".
Vous étiez ensemble à l'école ?
"Oui, nous avons le même âge. J'étais un peu plus fort en classe. Sur le terrain cependant, il a toujours été comme ça. Tu lui donnes le ballon, et inévitablement, il marque. Il est complètement fou".
Si une opportunité de revenir à l'Inter se présentait
"Je n'aime pas raisonner comme ça. J'ai vécu une grande expérience ici, et dans mon coeur il y aura toujours une place pour l'Inter".
Cela t'a surpris de voir à la présidence de l'Inter un garçon de ton âge ?
"Au début, cela m'a surpris de rencontrer Steven Zhang. Mais on met peu de temps à comprendre son intelligence, sa sagesse et son sérieux. Toutes les qualités avec lesquelles on gère un club, il les a toutes. Pour nous joueurs c'était un point de référence fondamental. Je le respecte énormément.
En Italie on cherche l'anti-juve. L'Inter peut le devenir ?
"Ils ne sont pas très loin. Le projet est optimal".
Les autres questions portent sur les entraîneurs qu'il a connu par le passé, son père, son frère, Valverde. Nous n'avons pas jugé utile de le traduire dans cette interview déjà longue. L'intégralité est diponible ici.
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