Giuseppe Marotta était amer et furieux à la suite de la très gravissime erreur d’arbitrage qui aura vu l’Inter être privée d’un retentissant pénalty face à Parme. En conséquence: L’Administrateur Délégué de l’Inter ne compte pas rester sans rien faire
Aucun Alibi
"L’entraîneur parlera du match. Je vous fais une promesse : Ma démarche n’est pas une intervention dans le but de créer un alibi, car ce n’est pas une façon de faire qui m’appartient et parce que je pense que pour gagner vous devez tirer au but. Cette promesse étant faite et c’est mon devoir comme dirigeant de l’Inter, je dois exprimer le ressenti au regard aux arbitrages reçus."
Erreurs
"Je trouve qu’il y a un vide réglementaire, car la Var ne peut intervenir uniquement qu’en cas clair d’erreur arbitrale. Mais cela ne peut pas justifier le fait qu’il faut assister àdes décisions aussi mauvaises. Et aujourd’hui, il y en avait une évidente : Ou l’arbitre doit être plus attentif, ou la Var doit être utilisée. Autrement, cela créer des situations fort dommageable qui pèsent sur le résultat finale."
"Notre prestation n’était certainement pas la plus belle, mais après six matchs de suite, cela peut arriver. Nous sommes tous en faveur d’une technologie qui limite les erreurs. Mais une erreur de ce style est le parfait d’exemple qui prouve que la technologie doit aider."
Plainte
"Parler de penalty net est d’une simplicité. Je suis ici pour déposer plainte sur ce vide réglementaire. C’est juste que les critiques, comme celles qui nous tombent dessus, arrivent également à la classe arbitrale, qui doit se montrer plus attentive. La pénalisation est la même pour tous les clubs, mais lorsque l’erreur se répète…. Il y avait aussi un penalty qui n’a pas été accordé lors de Benevento-Inter. Ce n’est pas un alibi et je comptais également intervenir sur cet épisode de toute façon."
Echanges
"Les échanges entre la classe arbitrale et les clubs doivent être plus nombreux. Je suis ici pour réfléchir en toute sérénité comme homme du sport. S’il y avait plus d’échanges, cela créerait moins de tension et l’arbitrage en serait plus facile."
Période difficile
"Nous traversons une période très difficile. Il n’y a pas eu de repos et il y a tant d’approximation psycho-physique. Le championnat est d’une longueur et réaliser déjà ce match est, en soi, positif. Mais il doit y avoir une sérénité maximal. Être parvenu à faire ce match nul à une grande signification même si je n’aurai pas signé pour un tel résultat avant le début de la rencontre."
Réponse de Nicola Rizzoli
"En premier lieu, j'apprécie le ton utilisé par Marotta, car il est important de s'exprimer de façon constructive et de ne pas polémiquer, il faut être ouvert au dialogue de façon, toujours constructive."
"Sur Perisic, il y avait un penalty à octroyer, car l'attaquant est en avance sur le défenseur qui se trouve derrière-lui. Si celui-ci fait usage de ses bras pour le rattraper, il doit être sanctionné d'un penalty. La VAR doit analyser les choses de façon objectives, et la dynamique présentée voit un bras qui empêche l'attaquant de sauter: Il y avait les conditions pour intervenir auprès du VAR. C'est une erreur individuelle."
Pensez-vous également qu’il est temps de pousser une soufflante sur la classe arbitrale ? Cautionnez-vous cette sortie, pas très habituelle, de Giuseppe Marotta ?
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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