C1: Bayern Munich 2-3 Inter Milan

[L`Arbitro 17]

48h après l'incroyable remontée à l'Allianz Arena, la tension commence à baisser et les esprits se sont à peine calmés. Je fais évidemment référence à l'incroyable victoire de l'Inter 3-2 sur le jardin du Bayern Munich.

"Nulla è impossibile" scandaient les tifosi intéristes des quatre coins de la planète, fiers de leur équipe. Il y a de quoi. L'exploit réalisé par les Nerazzurri mardi soir, seul l'Ajax Amsterdam l'avait fait en 1996 contre le Panathinaïkos. Posez la question à Luis Van Gaal, aux commandes du club néerlandais à l'époque, il s'en souvient très bien.

Une victoire au goût spécial donc pour les coéquipiers de Sneijder, mais qui ne doit en aucun cas masquer des faiblesses indignes d'un champion d'Europe en titre, notamment en première période.
Justement, tout commençait très bien pour l'Inter avec ce but d'Eto'o dès la 4ème minute de jeu. Le but concédé au match aller était rattrapé, les joueurs y croyaient plus que jamais, c'était le scénario parfait pour se qualifier au tour suivant. Jusqu'à ce que la 21ème minute arrive...
...Robben démarre de son côté droit, efface trois adversaires et décoche un tir du gauche. Une photocopie de l'action qui a emmené le but du match aller et bien plus. Julio Cesar n'arrive pas à bloquer le tir du néerlandais, refait quasiment la même bourde et c'est à nouveau Mario Gomez qui se trouve là pour mettre le ballon au fond des filets. Ce but égalisateur du Bayern Munich chamboulera les calculs du coach intériste Leonardo, ce qui se fera ressentir chez ses joueurs.

À commencer par Maicon qui s'est fait balader par Ribéry pendant la majeure partie du match. Le Brésilien a été observateur de son vis-à-vis, ce qui a permis aux Allemands de se créer beaucoup d'occasions dangereuses sur son côté droit.
Comme leurs partenaires, Lucio et Ranocchia semblaient déstabilisés ou peut-être pas assez concentrés pour un huitième de finale de Ligue des Champions. Ils gardaient le ballon et temporisaient quand il fallait dégager. Aussi, ils remettaient le ballon droit sur les attaquants en pleine surface de réparation, comme lorsque Ranocchia sert Robben après un centre de Ribéry.

Mais l'essentiel du problème était au milieu du terrain. Thiago Motta, positionné en face de la défense, a perdu beaucoup de ballons et n'a jamais été capable de démarrer une action pour les siens. Et que dire du positionnement inédit de Stankovic, à gauche, et de Cambiasso, à droite. Ces trois joueurs, censés établir un pressing collectif constant dans ce genre de match, ont tout simplement laissé leurs adversaires développer leur football. Et lorsqu'on laisse trop d'espace à Robben et Ribéry, ça se paie cash.
Le manque d'efficacité du côté bavarois, l'excellente parade de Julio Cesar sur l'échappée de Ribéry, le "muselage" de Robben par Chivu, et le sauvetage sur la ligne de Ranocchia ont permis aux intéristes de rentrer aux vestiaires avec seulement un but d'écart à la pause. Bref, la facture aurait pu être plus salée.
L'entrée de Coutinho très tôt en seconde période a fait du bien à l'Inter. Ça a permis de retarder les relances bavaroises, diminuer leurs attaques, et demeurer prudent. Mais plus les minutes avançaient, plus le jeune brésilien perdait ses ballons, ne s'imposait pas physiquement. L'Inter ne semblait donc pas être en mesure d'inquiéter le Bayern.

À ce même moment, les Allemands tombèrent dans un excès de confiance que leur coûtera très cher, surtout après la sortie de Robben (qui ne semblait pourtant pas blessé). Eux qui sont censés savoir qu'un match n'est fini qu'après le coup de sifflet de l'arbitre (Manchester - Bayern, mai 1999).
Et comme le football nous réserve toujours plein de surprises, la fin du match est digne de la Pazza Inter. Un Samuel Eto'o et un Wesley Sneijder extraordinaires qui envoient l'Inter en quart de finale, sans oublier Goran Pandev qui aura fait l'essentiel diront certains, un but et une passe décisive, dans une prestation individuelle qui est passée de médiocre à extraordinaire en à peine quelques secondes.

Sur papier, l'Inter de Leonardo aura réalisé un véritable exploit en battant le Bayern à l'Allianz Arena. Mais même si certains joueurs comme Julio Cesar, Cambiasso, Ranocchia, Lucio se sont bien rattrapés en deuxième période, l'entraîneur brésilien a d'ores et déjà repéré les faiblesses de Mardi soir.
D'ici là, les intéristes peuvent construire une statue en l'honneur de leurs deux champions Eto'o et Sneijder qui ont qualifié leur équipe en allant chercher la victoire dans les derniers instants.


Rédigé par : L'Arbitro.

[Nathy 740]

Magnifique article, tu appuies très justement sur nos lacunes (indignes est le mot approprié) en 1ère mi-temps. C'est devenu une habitude: première mi-temps à chier et 2ème mi-temps c'est le show. Ce fut pareil contre Palermo, rebelotte contre le Genoa mais en Champions, il faut se gaffer car ce sont des adversaires d'un autre calibre en face!

 

Forza Inter !

[B4TISTA 1 262]

Ba rien à ajouter à ce qu'a narré L'Arbitro.

 

Leo a bien rattrappé le coup dès la reprise niveau coaching, gestion du temps et de l'effectif.

Et je suis déçu des boulettes des joueurs de l'Inter, nos 3 buts sont le fruit de ces boulettes. Surtout la passe de Motta quoi sérieusement à ce niveau, il n'a pas le droit.

 

En espérant aussi voir Coutinho bien plus souvent, car oui il a eu du mal, mais c'est normal, il n'a pas joué depuis un bail, et là il rentre en 1/8 de finale face à un gros Européen, et ce, alors que l'Inter doit remonter 2 buts. Coup de chapeau à lui donc.

[Neroblu14 5]

Bel article qui relate la merveilleuse soirée de Mardi.

 

J'ai quelques remarques. Pour le positionnement des joueurs en première période, j'ai plutot vu un 4-2-3-1 avec Cuchu en MDF droit et Motta en MDF gauche, Deki en 10 et Sneijder en ailier gauche. Pour moi le problème venait du mental et de la perte de confiance et le doute qui se sont installés après le premier but encaissé. Avant ce but, l'équipe était bien en place, muselant bien le Bayern avec un travail de couverture intéressant des joueurs offensifs. A la mi-temps, Leo a su recadrer les joueurs qui sont rentrés avec bien plus d'envie et de mordant, cela conjugué à la baisse du Bayern ( excès de confiance, fatigue ?) a permis à l'Inter de prendre l'ascendant sur le milieu de terrain tout en gardant le même dispositif qu'en première période.

[bobo.juve 6]

je ne partage pas tout a fait ton analyse c'est vrai que nos defenseur ont commis beaucoup d'erreurs mais mis a part lucio qui tergiveverse et perd le ballon en pleine surface et la grosse bourde de julio cesar je ne pense pas qu'ils ont commis d'erreur proprement dit je parle notament de la "passe" de tiago motta qui a emmener le deuxieme but du bayern et de celle de ranochia pour robben qui pour moi sont des tentative d'interseption et non des passe manquer. De plus il est facile de charger ainsi les deffenseurs alors qu'au contraire ils ont plutot été héroique durant tout le match, ils ont résister vaillamment pendant l'orage ce qui est a mon sens le veritable exploi qui nous a permis d'esperer jusqu'au bout et bien sur de lemporter. Il faut dire que le systeme mis en place par leonardo ne permet pas a notre deffence de beaucoup soufler, notre millieu étand composer de joueur exclusivement defensif, bien que doter d'une bonne qualiter de passe ils manque cruelement de vitesse pour apporter le surnombre et epauler notre attaque, ce qui fait que lorsque l on recuper le ballon on a pas asser de solution, pas d'ellier de metier vers qui ecarter. on attacque le plus souvent avec 3 voir 4 joueur maximun ce qui rend notre jeux complettement transparant au regard de l adversaire, je pense qu'il faut pour cela saluer l ingeniositer, l'esprit débroullard et l'imagination dont font souvent preuve nos attaquants. il suffit de voir nos deuxieme et troisieme buts qui au dépar ne son franchement pas des modeles d' action construit et préparer. en bref le foot est un sport collectif cette equipe sait deffendre collectivement mais pour les phases offensif s'en remet uniquement a ses individualités, aisnsi ne pouvant garder suffisament le ballon du fait du dispositif et non de la qualiter des joueur notre defense doit subire des des assauts de maniere systematique et repeter durant tout le match; dans ces conditions difficile de dire que "maicon n a pas pu tenir ribery" puisqu'il n a pas été mis en difficulter de maniere individuel, comme dans une action ou ribery l'aurait effacer en face a face comme robbben parfoit avec chivu, mais bien de maniere collective cela signifie a mon sens que le probbleme n est pas individuel mais collectif et strategique et tactique le rapport attaque deffense n'est pas equilibrer. tres peut de deffense serait capable de tenir dans ces conditions. contrairement a mourinho qui utilisisait un 4231 qui nous offrait pus de sollutions ainsi nouus permetant de plus souvent relancer proprement notament avec pandev et eto o sur les cote le 4312 de leonardo nous offre tres peut de sollution et on la vue avec l entrer en jeu de coutinho ou encor durant le match contre brescia on est plus alaise en 4231.

 

c'est l avie de L'Arbitro que je ne partage pas

[Victor "Antony" Newman 62 932]

Faudrait déjà apprendre à faire des espacements

 

Par contre, voir un Juventine dire:

 

je ne partage pas tout a fait ton analyse c'est vrai que nos defenseur ont commis beaucoup d'erreurs

 

Tu fais un dédoublement de personalité ou quoi ?

 

C'est l'Inter ici, pas la Juve

[bobo.juve 6]

je suis interiste

[Rifton 46]

Ah pas mal

[Victor "Antony" Newman 62 932]

Peux-tu donc m'expliquer en long et en large le pourquoi de ton pseudo alors ?

[k-prim 37]

je me pose aussi la question.

Belle article.

mais suis assez d'accord avec le fait que Ribery n'a pas mangé Maicon. Généralement quand Ribery attaquait Maicon n'était pas encore descendu et lui se faisait bouffer par Cuchu. par contre oui, de son côté Chivu a très peu souvent eu le dessus. je crois que c'est de ce côté qu'est venu le plus de ballon dangereux.

 

et je trouve que Lucio et Rano ont été très bon. c'est Motta et Deki qui étaient les plus transparents. chapeau à Wes et à sa rage (positive) au cour du match et à l'énorme envie de Samu. bon match de Couti aussi.

[bobo.juve 6]

c'est mon cousin juventini qui ma inscrit et il est fan de vieri d'ou sa vielle blague bobo.juve

[Nathy 740]

Je sais pas pourquoi mais ici c'est toujours le cousin de, le frère de, l'oncle de, l'arrière grand-oncle de, etc...

 

Bref, ne polluons pas le sujet de L'Arbitro qui a écrit un très beau papier MP pour le reste

[eymoks 16]

 

Bientôt ce sera le chien.

 

Sérieusement très bon article qui résume bien la physionomie du match, bravo à toi et en effet on a pas mal de lacunes mais beaucoup de caractère. (aussi dû au fait qu'on sent les joueurs proches de Leo)

[Karon 2 445]

Tu as dès le début de ta réflexion cerné l'essentiel : Cette victoire est magnifique, mais c'est l'arbre qui cache la forêt.

Il y a beaucoup de faiblesses dans notre équipe que nos adversaires les plus malins se feront un réel plaisir d'exploiter à l'avenir si on ne fait rien.

[B4TISTA 1 262]

Et à mon avis on peut compter sur Shalke pour tenter d'exploiter au mieux ces carences. Il va effectivement falloir qu'on fasse gaffe, qu'on fasse le moins de boulettes possibles en défenses, ça nous a couté trop cher contre le bayern déjà, les prochaines pourraient nous être fatales.

[Anis.C 2]

J'aurais rajouté un dernier paragraphe à ce beau tableau écrit de la plume de notre Nadjib national

 

Oui, je parlerai d'une "décomplexation" de l'Inter en Ligue des champions, parce que c'est bien le cas, l'Inter en dehors de l'ère Mourinho, n'a jamais réussi les quarts depuis 5 ou 6 ans. L'aventure d'Hector Cuper était belle, mais l'équipe de l'époque était assez faible en comparaison avec les cadors européens de l'époque et les deux défaites contre le Milan lors des deux Euroderbys ont presque fait oublié les parcours de l'Inter en LDC.

 

Sous Mancini, l'équipe était incapable de proposer un "jeu européen", se cantonnant à des rôles nationaux et à une Adriano, puis Ibra dépendance sans réel fond de jeu, malgré toutes les émotions que l'on a eu depuis 2005.

 

Puis vint l'épopée Mourinho, une première année difficile, une année de transition. Puis une deuxième année "champagne", où tous les médias du monde ne voyaient en l'Inter que les fruits du travail de son coach manitou José Mourinho. L'Inter n'existait pas aux yeux du monde, les connaisseurs félicitaient le travail de Milito, Lucio, Sneijder, Cambiasso Zanetti et bien d'autres, mais le commun des mortels n'y voyaient que Mourinho.

 

Aujourd'hui on peut aisément dire qu'on ne peut pas résumer l'Inter à un coach, que l'Inter est une équipe soudée avec des individualités, un collectif, des anciens et une âme. Et la victoire contre le Bayern c'est aussi pour moi l'aboutissement d'un travail qui a commencé depuis Mancini pour construire cette équipe, une finition signée Mourinho pour la décomplexer des joutes européennes, et aujourd'hui un travail perpétré par Leonardo, coach inexpérimenté, jeune et ambitieux !

 

Pazza Inter amala !

[Nathy 740]

Très belle conclusion, Anis, je suis d'accord en tous points

[eymoks 16]

Magnifique Anis.

[Hitto 34]

Anis.C +100

[Victor "Antony" Newman 62 932]

Trop beau et trop vrai

[columbia19 431]

je vois que vous avez tous repris de l alegresse relisez vos posts du soir du match les avis changent en fonction des résultats c est incroyable