Jean-Alain Boumsong

Wannou · 20 octobre 2005

JEAN-ALAIN BOUMSONG

Fiche d'identité

Pays France

Age 25 ans

Date de naissance 14 décembre 1979

Lieu de naissance Douala (Cameroun)

Taille 1m90

Poids 88 kg

Poste Défenseur

Club actuel Newcastle United

Championnat d'Angleterre 2005-2006

Matchs 9 (Titulaire : 9)

Minutes jouées 810

Cartons 2 jaunes

Palmarès

Titres Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2003 (FRANCE)

Champion d'Ecosse en 2005 (Glasgow Rangers)

Vainqueur de la Coupe de France en 2003 (Auxerre)

Finaliste du Trophée des champions en 2003 (Auxerre)

1er Match en D1 Le Havre - Cannes : 2 -0 le 13/03/1998

Premier but en Division 1 : Le Havre-Nantes (2-1, Boumsong (64e) le 14 avril 1999)

1er match avec Auxerre en division 1 : Auxerre-Sedan

( 0-1, le 29 juillet 2000)

•Nombre de matchs : 125

•Nombre de buts : 3

•Premier Match en Coupe d'Europe de l'UEFA BETIS SEVILLE 1-0 AUXERRE (28/11/2002)

•Nombre de matchs : 1

•Nombre de buts : 0

•Premier Match en Champion's League BOAVISTA FC 0-1 AUXERRE (13/08/2001)

•Nombre de matchs : 8

•Nombre de buts : 0

Sélection espoir : 11 sélections au 14 septembre 2001

Première sélection : Angleterre-France 8(2-1, le 9 février 1999 )

Sélection chez les A

1ère sélection (Saint-Etienne) France - Japon : 2-1

Sélections 16 sélections, 1 but

Carrière

Saison Club--------------- Championnat ----------Europe--------- Sélection

-----------------------------Matchs- Buts-----Matchs--Buts---- Matchs--Buts

1995-1996 : Union Sportive Palaiseau ( DHR)

97-98 Le Havre ------------ 1------ 0

98-99 Le Havre -------------18------ 1

99-00 Le Havre ------------ 23------ 0

00-01 Auxerre -------------32------ 0

01-02 Auxerre --------------34------ 1

02-03 Auxerre --------------33 ------1--- C1+C3 8+4 0+0----- 1----- 0

03-04 Auxerre --------------32 ------1 -----C3 --- 5 ---- 0 ----- 6----- 1

04-05(jan) Glasgow Rangers18----- 2 ---- ------------------------4----- 0

04-05 Newcastle United ----14------ 0----------------------------- 4---- 0

05-06 Newcastle United ---- 9------0--------------------------------5---0

Palaiseau, le début de l'aventure

"C'est à Palaiseau que je fais mes premières armes"

Rapidement,les clubs formateurs vont s'intéresser à moi.

"Bataille de polochons en internat"

" En arrivant, à Palaiseau, nous nous installons chez un oncle. On n'avait pas trop les moyens à l'époque. Mais l'adaptation fut assez facile. Malgré la nostalgie du pays, le fait d'être tous ensemble, en famille, a facilité l'adaptation. Il n'y avait plus de place au collège. A quatorze ans, j'ai du partir en Internat avec mon frère, Serge. L' internat se trouvait à Lauch près de Tours. Je restais bien concentré sur mes études en ayant toujours le foot dans un coin de la tête. Je garde de bons souvenirs de ce passage à Lauch qui a duré deux ans. Notamment des batailles de polochons entre potes. De sacré délires ! "

" Une motivation extrême "

" Dès le lycée, je m'inscrivais au club de l'US Palaiseau en moins de 17 ans. L'équipe jouait en division d'honneur régional. Avec ma famille, on déménagea à Massy. Mais très motivé, je continuais à venir jouer à Palaiseau. C'est là que je commençais à sortir du lot. Le coach, Christophe Samoyault me faisait jouer en milieu défensif. Un samedi matin, l'entraîneur m'a téléphoné pour me dire qu'il y avait une détection pour jouer en sélection départementale. Beaucoup de mes copains, très doués, n'y sont pas allés. Moi, super motivé, je n'ai pas hésité une seconde ! Essai transformé ! Les entraîneurs m'ont fait confiance et plusieurs fois, j'ai rejoins la sélection de l'Essone. Une premier étape ! J'alignais les bonnes perfs en milieu de terrain. Au mois de décembre suivant, j'étais convié à un mini-stage à Clairefontaine avec la sélection d'Île de France. Là, de nombreux recruteurs étaient présents. Et on peut dire que je les ai séduits ! "

" L'embarras du choix "

" Sochaux, Auxerre, Caen et Le Havre veulent me faire signer. Pas mal ! Les dirigeants de Sochaux ont été les premiers a appelé à la maison. Quelle joie ! J'allais devenir footballeur professionnel ! Pourtant, je n'y suis pas allé. La ville était froide et pas très accueillante. Idem pour Auxerre. C'était l'année du doublé pour le club (1996) et j'avais fait un très bon tournoi avec eux à Sainte-Croix. Mais comme pour Sochaux la ville ne m'attirait pas trop. De plus, la concurrence était très forte au centre de formation. Donc, exit Sochaux et Auxerre ! "

" Le Havre : Le feeling et la fac "

" Il reste Le Havre et Caen. Malgré les incessants appels des dirigeants du Havre (pendant des heures à la maison), j'avais choisi Caen. Tout était prêt pour que je signe. Mais lors de l'entretien décisif avec Pascal Théo, responsable du centre de formation, je n'ai pas senti un bon feeling. Au dernier moment, j'ai donc opté pour le Havre. En plus d'une vrai volonté des dirigeants, il y avait une Faculté de Sciences qui offrait des aménagements pour les sportifs de haut niveau. Très important pour moi. Pouvoir continuer mes études me tenait vraiment à cœur. Me voilà donc au Havre, toujours aussi déterminé à réussir

Le Havre

" La promo la plus turbulente de l'histoire ! "

" J'arrive au centre en ne connaissant quasiment personne. Seul Nicolas Douchez, gardien de la sélection d'Île de France m'a accompagné. Mais, dans une ambiance exceptionnelle, je m'intègre très rapidement. Cette promotion du centre de formation a marqué les esprits. Il ne se passait pas une semaine sans qu'une connerie soit faite ! La promo la plus turbulente de l'histoire ! C'est d'ailleurs là que j'ai rencontré mon meilleur pote : Mounir Jalliti . Moi, l'intello, je tentais de rester concentrer sur mes études et mon jeu. Du coup, ça chambrait pas mal. Mais bon, je savais toujours bien recadrer les choses, avoir le mot juste au bon moment. Je respectais tout le monde et j'étais devenu un leader. Sur le terrain, je poursuivais ma progression. "

"Capitaine Boumsong"

" Au bout de trois mois seulement, étant donné mes bons matches et mon bon comportement, j'étais nommé capitaine des moins de 17 ans ! Une grande fierté qui suscita quelques jalousies parmi les anciens. C'est à cette époque que je devenais défenseur central. Un joueur s'était blessé dans la charnière et l'entraîneur, Luc Bruder, me fit reculer. Un poste qui me plaisait. Malheureusement, deux blessures vinrent perturber ma saison : une fissure du métatarse en début de championnat et le syndrome des loges (déplacement des muscles) en fin de saison. A chaque fois une indisponibilité d'un mois qui retardait un peu mon ascension. Mais bon, je m'accrochais. Cette année là , l'équipe s'inclinait en demi-finale de la Coupe Gambardella face à Lyon (5-1). En face, Jérémie Bréchet et Steed Malbranque.Ils n'hésitent pas à chambrer sur cette lourde défaite lorsque je les retrouve en équipe espoir ! "

"Nobilo, mon mentor "

En 1998, j'abordais ma deuxième année avec une motivation intacte. Je changeais de catégorie et faisais désormais parti du groupe espoir (-21 ans). Là, un entraîneur allait marquer ma carrière : Jean-Marc Nobilo. Au départ, le feeling n'était pas très bon. Il était assez autoritaire. Dès les premiers jours, il m'a fait comprendre que j'avais encore beaucoup de travail. Après une période de réflexion, j'ai compris son message. Il voulait vraiment tirer le meilleur de mon potentiel. Un jour, il m'a dit : " Je ne veux pas faire de toi un bon pro, mais un très bon pro ". Il a compté dans ma carrière. Mon mentor en quelque sorte. "

" De la grasse matinée à la D1! "

" Alors que je réalisais une bonne saison avec la CFA, un événement allait se produire. Un samedi matin, je faisais une bonne grasse matinée. Soudain un coup de téléphone me réveille : Le soir même j'étais appelé en urgence dans le groupe pro! Quel pied ! J'étais comme un fou ! Denis Troch, l'entraîneur, m'a fait rentré à cinq minutes de la fin du match entre le HAC et Cannes. Un grand souvenir ! Le retour en CFA ne fut pas évident. Je ratais complètement mon match face à Evry. Je finissais la saison en travaillant encore plus à l'entraînement. Jean-Marc Nobilo me plaçait au milieu de terrain pour que je travaille ma technique et ma vision du jeu. En somme pour que je sois le plus complet possible. La saison suivante, j'intégrais le groupe pro. "

" Pour mes débuts en D1, je dois sauver mon club de la descente ! "

" Me voilà donc parmi les pros, un vrai rêve…qui a failli mal tourné. Denis Troch, qui me faisait confiance, s'en va en Octobre au Paris Saint-Germain. C'est Joël Beaujouan qui le remplace. Il décide de me faire redescendre au centre de formation. J'avais la rage ! Ma motivation décuplait. A l'entraînement, j'arrachais tout ! " Boum, calme-toi… " me conseillait Jean-Marc Nabilo. Mais, j'étais vraiment surmotivé ! Pas question de lâcher si près du but ! Le travail paie. Trois semaines plus tard, Joël Beaujouan me rappelait. "

" Premier contrat et grandes émotions"

" Dans la foulée, je signais mon premier contrat pro. Une signature en deux minutes pour le minimum requis. Mon premier match comme titulaire, je le disputais face à Rennes, en tant qu'arrière droit. Une très bonne partie. Là, le rêve prend vraiment forme. D'autant que je joue peu après dans un Stade Vélodrome, devant 45 000 spectateurs et Titi Camara comme adversaire direct ! On s'incline 2-0 mais je muselle totalement Titi, pourtant dans une période faste. Un grand souvenir ! A partir de là, je ne sors plus de l'équipe. "

"Dix matches, Dix batailles "

" En Février, Ludovic Pollet, le libéro, se blesse. Je prends alors place dans l'axe, ma position préférée. La fin de saison s'annonçait très délicate, le club fleurtant avec la descente. Il faut sauver le club ! Quel challenge pour mes premiers matches en D1 ! Le président Hureau fait un discours dans lequel il demande aux jeunes de tout donner pour le HAC. Les dix derniers matches furent des matches aux couteaux. C'est moi, pas encore 20 ans, qui commandait la défense ! Une expérience magnifique et inoubliable. Après ces dix batailles, le club est sauvé ! Lors de la dernière journée, on s'incline 1-0 à Metz. Un but de plus et le club était en D2 ! C'est la plus belle défaite de ma carrière ! "

" Ah, Liverpool… "

" Après cette superbe fin de saison, plusieurs clubs me courtisent : de grands clubs français (Bordeaux, Marseille…), la Juventus de Turin et surtout Liverpool. Gérard Houllier me voulait absolument. Les contacts étaient très avancés et j'avais donné mon accord. Mais le président Hureau avait placé la barre trop haute : 40 millions de francs ! Les dirigeants anglais ont reculé devant cette somme. Dommage, car j'aurais beaucoup aimé signer chez les Reds. Néanmoins, j'ai obtenu mon bon de sortie pour l'année suivante. "

" Une seconde année décevante "

" La saison 1999-2000 s'est moins bien déroulée. Francis Smerecki remplaça Joël Beaujouan. Titulaire en début de saison, une défaite en coupe face à Beauvais me coûta ma place. J'étais le seul à payer pour toute l'équipe. Franchement, je n'ai toujours pas compris. Francis Smerecki m'expliqua que c'était son choix et que je n'avais pas à le discuter. Derrière, je me blessais (claquage) et ratait les mois de janvier, février et mars, primordiaux dans une saison. Quand je revenais dans l'équipe, le club était déjà condamné à la D2. Une saison gâchée! Forcément, moins de clubs frappaient à ma porte. Bastia et Auxerre se sont manifestés. "

Auxerre

" Continuer ma progression à Auxerre. "

" Un choix rationnel "

" J'ai choisi Auxerre. Ici, je peux travailler en toute sérénité. C'est pour cela que j'ai rejoint la Bourgogne. Bastia était aussi une option. Mais l'AJA est un club formateur qui n'hésite pas à donner leur chance aux jeunes. Je savais qu'en signant ici je pourrais m'aguerrir en première division. Avant de m'engager j'ai eu une longue discussion avec Daniel Rolland et Guy Roux. Le fait que Daniel Rolland prenne les commandes de l'équipe m'a plutôt rassuré. Je redoutais un peu le caractère autoritaire de Guy Roux. Pourtant, Auxerre, je ne pensais jamais y signer… "

" Ne jamais dire jamais… "

" En effet, plus jeune, j'avais refusé de rejoindre le centre de formation. La ville ne m'avait pas séduit. De plus, j'avais été expulsé à l'Abbé Deschamps avec Le Havre. On menait 1-0 et, après cette expulsion, on s'inclina 2-1. Guy Roux n'avait pas arrêté de mettre la pression sur l'arbitre. En sortant du stade, je le maudissais. Jamais je n'aurais pensé rejoindre ce club ! Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais…Tout ça est désormais oublié et je suis très content d'avoir été à Auxerre. "

Au Parc des Princes face à Anelka

" Une saison pleine "

" J'effectue une bonne saison avec Auxerre. Je joue dans l'axe central avec Philippe Mexès. Bon, le marquage individuel, c'est pas l'idéal pour s'éclater. Dès qu'un attaquant fait un pas , il faut que je fasse un pas et demi ! Néanmoins, on se permet quelques libertés avec Philippe. De toute évidence, il s'agit d'une bonne expérience qui me permet d'être encore plus complet. Moi qui avait appris à jouer en zone avec Le Havre, j'ai du m'adapter. Le club réalise une saison assez satisfaisante, mais j'ai de grandes ambitions. J'aimerai jouer une coupe d'Europe. La Champion's League, ça doit être vraiment sympa. "

voila sa présentation par lui meme et la mienne

Natif de Douala au Cameroun, Jean-Alain est arrivé en France a l'âge de 14 ans et a décidé de défendre les couleurs de la France plutot que celle de ses origines le CAMEROUN ca c'est une bonne idée Jean Alain . Après des débuts prometteurs au Havre, Jean-Alain connaît la sélection avec les espoirs. Son physique solide et sa vision du jeu le propulsent en division 1. Guy Roux est séduit par ses qualité et l'engage à l'AJA en 2000. Avec Mexès en charnière central à Auxerre, c'est du solide. Les performances en championnat sont bonnes, le seul titre remporté par Boumsong sous le maillot d'Auxerre est cette coupe de France 2003. En finale face au Paris SG, c'est même lui qui marque le but du 2-1 et qui permet à la Bourgogne de goûter aux plaisirs de la coupe c'était extra ce matches j' y était merci Jean Alain .

Jean-Alain fait parti des jeunes défenseurs qui devraient assurer l'avenir de l'équipe de France. Il fait partie de la génération des Silvestre, Mexès et Gallas. Il connaît sa première sélection chez les A lors de la Coupe des Confédérations en Juin 2003 face au Japon (2-1) dans l'antre des Verts à Geoffroy-Guichard. Jacques Santini est satisfait de ses prestation sous le maillot bleu et décide de l'inscrire sur la liste des 23 pour l'Euro 2004 au Portugal. Jean-Alain aurait réalisé une meilleure saison... Avec Gallas et Desailly ou avec Silvestre et Thuram en défense centrale, Jean-Alain veut prouver qu'il figure parmi les futures stars de la défense Française...

Etant un fan d'Auxerre pas autant que de l' inter je vous rassure Jean-Alain ma fait réver avec Cissé, Mexes (pas Fadiga je l'aime pas un interiste lui, je rigole)Bref je m'ecarte. Jean-Alain c'est un pilier un pur défenseur il s'adapte bien dans chacun de ses clubs c 'est sans conteste une valeur sure je me permet une comparaison c'est le Nesta francais avec moins d'expérience mais avec le charisme d'un Zannetti trés propre dans ses tacles et sure de lui il contribue a la confiance de ses partenaires il marque de tant en tant et ca nous a valu une coupe de France en 2003 Auxerre ne t'oubliera jamais...