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So Foot nous casse du sucre sur le dos


100anni

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L’Inter de Bilan

 

samedi 3 mai 2008

En moins de 10 ans, Massimo Moratti, le président de l’Inter, aura vendu Ronaldo, Roberto Carlos, Pirlo, Mutu et Seedorf. Ce qui ne l’a pas empêché d’accumuler une dette supérieure à 200 millions d’euros. Aujourd’hui pourtant les Interistes sont en passe de remporter leur troisième scudetto consécutif, malgré une réputation de losers éternels qui leur colle à la peau. Petit bilan sur ce qui est sans doute la plus belle catastrophe du foot continental.

 

Beaucoup sont ceux qui pensent que le Calcio est l’un des championnats les plus ennuyeux d’Europe. A vrai dire, il le serait sûrement si les Italiens n’avaient pas inventé l’Inter Milan, sans doute l’équipe la plus fascinante du continent. Et peut-être du monde.

 

Clairement, l’Inter n’a jamais vraiment su faire rêver les gens au rythme de ses exploits. Tout simplement car il n’y en a presque jamais eu, le mot épique n’ayant jamais fait partie du vocabulaire des Nerazzurri. Le grand malheur de l’Inter est de n’avoir jamais su dramatiser ses victoires pour les rendre belles.

 

Un mal profond né dans les années 60, avec un entraineur pourtant mythique : El “Mago” Helenio Herrera, l’inventeur du Catenaccio. Avec HH et le Ballon d’Or espagnol Luis Suarez, l’Inter écrivit en effet les plus belles pages de son histoire, faisant de la défense à outrance et des contre-attaques supersoniques ses marques de fabrique.

 

Un style de jeu tout en efficacité mais loin d’être flamboyant. Un peu comme aujourd’hui donc, mais le réalisme en moins. Il y a quarante ans, Hererra avait déjà établi un diagnostic aux allures de malédiction : « Si l’Inter ne joue pas un jeu offensif, c’est parce qu’il nous est impossible de le faire, et non pas car nous ne voulons pas le faire ».

 

Vouloir et pouvoir, ou la limite entre une bonne équipe et un grand club. Quoi qu’il en soit l’Inter de HH fut une source d’inspiration pour toutes les équipes transalpines, Milan AC et Juve inclus, mais également pour la Squadra Azzura, ce qui n’est pas rien. Aujourd’hui les Interistes n’inspirent même plus le respect. Pas étonnant pour un club qui traîne la réputation d’être le plus grand loser de la Botte.

 

Cette saison l’Inter n’aura jamais aussi bien porté son nom avec rarement plus d’un Italien sur le terrain (Balotelli ou Materrazi au choix). Le club semble avoir trouvé une certaine stabilité avec sa tour de Babel toute Bosmanienne. Il était temps, car depuis 20 ans le club a dépensé plus d’un milliard 250 millions pour s’attacher les services de près de 200 joueurs. Tous des bides ou presque. Ce qui explique peut-être que le club n’ait gagné en 17 ans qu’une seule coupe d’Europe (le dernier titre avant le Moggiopoli remontait à 1989), et encore pas la plus belle…La coupe de l’Uefa.

 

Le capitaine du Titanic pourrait diriger l’équipe avec Pierre Richard à la pointe de l’attaque, les résultats ne seraient pas pires. Hogdson, Lippi, Zaccheroni, (in)Terim, Cuper sont là pour en attester, ils s’y sont d’ailleurs tous cassé les dents.

 

Surnommée “la bien-aimée” par les supporters adverses, l’équipe présidée par Massimo Moratti est peut-être le seul club européen capable d’avoir usurpé un statut de “grand” du continent. Car il faut bien le dire, les Nerazzurri auraient pu inspirer à eux seuls une encyclopédie universelle de l’échec. En 10 tomes.

 

L’Inter c’est quelque part cette grosse femme qui n’arrête pas de se faire entendre dire qu’elle est « sympathique ». Combien de joueurs ont-ils déclaré être « honorés par la proposition de l’Inter » avant de filer à la Juve, le Milan Ac ou la Roma ? Des milliers.

 

La faute à un pouvoir de séduction quasi-nul, qui explique certainement les fortunes dépensées par Moratti pour attirer des joueurs souvent moyens. L’Inter a pourtant des atouts : le propriétaire du club, Massimo Moratti, est un millionnaire philanthrope, les tifosi sont fidèles, enthousiastes et habitués à la défaite ; le maillot est loin d’être l’un des plus dégueulasses du pays, et le club peut aussi se targuer d’être historiquement le seul à n’avoir jamais connu les affres de la Serie B. Et pourtant rien n’y fait...

 

A leur décharge ou à leur grand désespoir, les autres grands clubs italiens ne s’inquiètent pas vraiment de ce que peuvent faire les Nerrazzurri. Jamais pris au sérieux, même quand il s’agit de magouiller, l’Inter n’a jamais été aussi astucieux que ses homologues rossoneri et bianconeri. A se demander même s’ils ne tendent pas un peu, beaucoup, passionnément le bâton.

 

Petit Hit parade du best of du pire nerazzurro :

 

1989-2007 : l’Inter gagne le scudetto, après moult années de disette. Les deux fois, la fête est ruinée par leurs ennemis milanais, qui soulèvent le trophée de la Ligue des Champions. Lors du défilé en autobus dans Milan, pour montrer le trophée à ses tifosi, Gattuso n’hésitera pas une seconde à montrer via une pancarte ce qu’il pense du titre de ses voisins nerazzurri : « Vous savez où vous pouvez vous le mettre le sccudetto ? » Dans le cul, comme d’hab’.

 

1996 : Roberto Carlos, repéré par Luis Suarez, débarque à l’Inter. Il n’y joue pas. Le président Moratti le transfère au Real Madrid l’année suivante en se targuant d’avoir fait une bonne affaire : « Il n’avait aucun futur dans le football ». Pour le remplacer, l’Inter engage Centofani, Pistone, Gresko, Georgeatos et Macellari. Que du lourd donc.

 

Fin 1996 : Massimo Moratti, ce visionnaire, déclare : « Je sais que la Juve est intéressée par Zidane. Un bon joueur qui n’aura pas sa place chez nous ».

 

1998 : A trois journées de la fin, l’Inter affronte la Juve dans un match décisif pour le titre. Ronaldo est descendu dans la surface par Iuliano, sans que l’arbitre ne siffle penalty. Dix secondes plus tard, l’homme en noir n’hésitera pas à siffler penalty pour les Bianconeri. Putain de Moggi…

 

1999 : Sandro Mazolla, dirigeant du club, annonce qu’il vient de recruter « le successeur de Roberto Carlos…mais en mieux. » Il s’agit en fait de Gilberto, joueur de futsal de l’Alcantarilla Murcie, engagé pour 12 millions d’euros. Un putain de joueur qui n’aura porté le maillot des Interistes que pendant 21 minutes tout au long d’une saison.

 

1999 : Diego Simeone, l’une des stars de l’équipe, élu meilleur joueur de l’année par les tifosi interistes, est vendu à la Lazio. A la fin de saison, l’Inter termine dauphin du champion romain.

 

2001 : Pirlo est transféré à Milan, car selon son entraineur il faisait de l’ombre au Turc Emre.

 

2002 : Ronaldo quitte Milan pour le Real. Il est remplacé par Morfeo.

 

Fin 2002 : L’un des derniers matchs de la saison ; l’Inter affronte la Lazio à Rome, sous les encouragements du public de l’Olimpico qui ne veut pas que la Roma gagne le titre. Les IntEristes mènent 2-0 et finissent par perdre le scudetto à la 86ème minute du match lorsque Simeone plante le troisième pion des Laziale. Comme d’habitude, cette année-là, c’est encore une fois la Juve qui l’emporte finalement.

 

2003 : L’Inter cède Adriano à Parme avec une option d’achat. Ils récupèrent l’Imperatore l’année suivant en payant le triple.

 

2006 : Pour fêter leur second titre, acquis sur le terrain cette fois-ci, Toldo et Materrazzi se foutent sur la gueule, tandis que Cordoba déclenche un uppercut dans le menton d’Ibrahimovic lors de la fête du club. Bonne ambiance donc, surtout lorsque Zlatan apparaît en photo tout sourire avec Moggi, en déclarant à la presse qu’il se verrait bien aller au Milan…

 

Avec un tel tableau des horreurs, pas étonnant que l’Inter accepte en 2006 le titre sur tapis vert laissé par la Juve de Moggi. A l’époque ce geste peu fair-play avait fait jaser dans toute l’Italie. Ce ne fut certainement pas la décision la plus classe prise par Moratti, mais ce fut sans doute l’une des meilleures qu’il n’ait jamais prises.

 

Un dernier wagon du destin à ne pas rater sous peine de couler définitivement dans la médiocrité. Deux ans plus tard, les Nerazzurri sont en passe de gagner leur premier vrai scudetto à armes égales avec leurs éternels adversaires : Roma, Juve et Milan.

 

L’Inter est peut-être moins sympathique depuis qu’elle gagne, mais pour les Italiens, l’Inter sera toujours aussi fascinante : un club qui a donné naissance au catenaccio, qui avait dans ses rangs le premier arrière latéral offensif, Facchetti, et dont le capitaine Materrazzi a donné à lui tout seul une coupe du monde à l’Italie, mérite bien un peu de reconnaissance.

 

Par Javier Prieto Santos

 

Source : sofoot.com donc ...

 

J'aime bien So Foot mais là ...

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Pour fêter leur second titre, acquis sur le terrain cette fois-ci, Toldo et Materrazzi se foutent sur la gueule, tandis que Cordoba déclenche un uppercut dans le menton d’Ibrahimovic lors de la fête du club. Bonne ambiance donc, surtout lorsque Zlatan apparaît en photo tout sourire avec Moggi, en déclarant à la presse qu’il se verrait bien aller au Milan…

 

N'importe nawak. A force de chercher a écrire de la connerie, ils l'inventent ...

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J'ai même pas pu lire jusqu'à la fin ... C'est juste un déchet qui n'est pas su tout objectif alors voilà je vois pas pourquoi on prendrait plus de temps pour parler de ce "truc"...

 

EDIT: "Toldo et Materrazzi se foutent sur la gueule" j'étais pas allée jusque là, mais LOL c'est tout ce que j'ai à dire.. Ils sont RI-DI-CU-LES et c'est tout..

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En plus y a des érreurs : Terim n'a jamais coaché l'Inter par exemple, ou Matrix capitaine !!!

 

Quel crédibilité ... -_-

 

Surtout que d'après ce que je sais, l'auteur de ce torchon est Pro-Juve !!!

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Comme si il y avait qu'a l'Inter qu'il y ait -des erreurs de recutements -des conflits internes -des saisons avec de la malchance. C'est vrai que Moratti n'est pas réputé pour son flair mais si savé pas été l'Inter ils ne l'auraient JAMAIS ecrit cet article parce que le mot Inter sa fait vendre mais bon j'ai du respect pour les journalistes sportifs car j'aurai aimé en faire mon métier.

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L’Inter est peut-être moins sympathique depuis qu’elle gagne, mais pour les Italiens, l’Inter sera toujours aussi fascinante : un club qui a donné naissance au catenaccio, qui avait dans ses rangs le premier arrière latéral offensif, Facchetti, et dont le capitaine Materrazzi a donné à lui tout seul une coupe du monde à l’Italie, mérite bien un peu de reconnaissance.[/i]

 

 

Materrazi capitaine, j'ai raté un épisode. Ou sinon c'est du made so foot, mais quand il raconte des conneries sur les autres clubs ça nous dérange pas.

Comme on dit la bave du crapeau n'atteint pas la blanche colombe

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SoFoot ca reste le meilleur mag de foot pour moi. Ils ont une approche culturel du domaine.

Pour ce qui est du site ce ne sont pas les journalistes du mag qui les écrivent, ce sont il me semble plus de réelles internautes, en tout cas ce ne sont pas les memes que ceux du mag.

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:scarf: :scarf: :scarf: :scarf: :scarf: :scarf: :scarf: :scarf: :scarf:

 

Mouahahahahah, voilà pourquoi j'adore encore plus l'Inter qu'il y'a 2min ! C'est ça un grand club aussi, jamais vous verez des articles de ce genre sur des clubs de bas niveau. :laughing[2]:

 

 

FORZA INTER !!! :interamo::scarf:

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Moi aussi j'adore SoFoot, c'est le seul magazine que j'achète tous les mois (sauf si j pouvais trouver le mag de l'Inter :D ).

 

C'est juste que là je trouve leurs commentaires abusés !!! Voir inventés !!!

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So Foot, j'aime bien. Mais les habitués de So Foot doivent y être habitués justement. :debile1: Chez So Foot, c'est souvent tout noir ou tout blanc. Et puis, y a des trucs complétement faux là-dedans. Mais c'est vrai qu'on était considéré comme des loosers éternels, l'éternel troisème. Mais faire cet article maintenant, faut être sacrément aveugle (pour ne pas dire con). Sinon la pancarte des Milanais me reste toujours en travers de la gorge. Nous on n'a rien trouvé d'autre à leur faire qu'une haie d'honneur. xD Si on gagne le derby demain, on pourra bien les chambrer.

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Sinon la pancarte des Milanais me reste toujours en travers de la gorge. Nous on n'a rien trouvé d'autre à leur faire qu'une haie d'honneur. xD

 

C'est ce qui s'appelle avoir la classe tout simplement.

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En plus, c'est ce que je pensais écrire. C'est la différence de classe entre les deux clubs mais bon ça ne me soulage pas vraiment. Le message d'Ambrosini, tout le monde en a parlé et tout le monde a bien rigolé alors uqe notre haie, personne n'en a parlé et c'est passé comme un aveu de faiblesse chez certains. ;)

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Moi je la vois comme un signe de foutage de gueule: Vous vous foutez de notre gueule directement bah nous on vous montre que l'on est plus fin en vous faisant la haie d'honneur car je peux vous dire que des Maldini ou des Gattuso avaient vraiment honte d'eux lors de la haie d'honneur :bigrin:

 

 

Sinon j'adhère complétement à ta réflexion Archi et pour reprendre une phrase de Randy: J'aime quand on m'aime mais j'aime encore plus quand on me déteste. Bah pour le foot c'est encore plus vrais pour moi :bigrin:

Genre je serais le premier à montrer que je suis un fan de Matrix le jour d'après la finale de la coupe du monde, le fait qu'il soit détester me fait encore plus l'aimer :P

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En tout cas moi l'article il m'a bien fait rigoler. Et Je pense comme Archi. Peut-etre que je suis un peu maso, mais avec "ça", je trouve l'Inter encore plus interessante, encore plus fascinante. Non mais quoi ? On a une histoire qui, racontée, est captivante, interessante. On en ferait un film, il serait à la fois comique et triste, à travers nos inventions, nos defaites inoubliables, nos malchances, injustices et nos bides.

 

Si cet article est "interessant", c'est parce qu'il y a matiere à raconter. En plus c'est au choix. Ils l'ont fait satirique (à mon sens) ils auraient pu le faire lyrique ou epique (meme si ça serait un tout petit peu plus compliqué). Imaginez un du genre sur la Juve ou sur le Milan. Ils seraient facilement moins disserts...

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Le seul truc qui me gêne dans cet article c'est vraiment que ça pue la mauvaise foi, le gars il a écrit ça pour descendre notre équipe sans chercher une quelconque objectivité.

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De toute façon il suffirait de se renseigner un peu pour faire un article comme ça sur n'importe quelle équipe. Milan et Juve sont pas blancs, ils n'ont pas une politique de recrutement infaillible et ont eu des périodes où elles gagnaient moins...

 

Comme a dit quelqu'un, l'auteur de cet article veut nous "casser du sucre sur le dos" à la veille de notre couronnement. C'est plus un aveu de faiblesse de sortir ce genre d'article à un tel moment.

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