Le Corriere dello Sport a souligné que l'Inter a six points d'avance en remportant ses six derniers matches et est confiante dans ses propres capacités. De fait, l'Inter semble même guéri de sa folie historique, ce qui explique qu'on nous appelle "Pazza Inter'' (Inter folle).
Conte avait dit qu'il voulait rendre l'Inter moins "pazza'' et plus "linéaire" lorsqu'il a été nommé à sa tête en 2019, et il semble qu'il progresse à cet égard. La saison dernière, l'Inter a terminé à un point de la Juve alors qu'elle en a 10 d'avance aujourd'hui. Rappelons que la Juve a remporté les neuf derniers Scudetti. Nos Nerazzurri sont considérés comme les favoris pour gagner le scudetto, surtout après sa victoire 2-1 à Parme.
Ce côté "moins pazza" a des effets sur les statistiques de notre équipe favorite. La Gazzetta dello Sport souligne que Manchester City a récolté 50 points sur 54 possibles lors de ses 18 dernières rencontres. Soit, le maximum dans les championnats majeurs. L'Inter a, quant à elle, récolté 47 points sur ses 54 et comme City, elle est en tête de son championnat. L'équipe d'Antonio Conte a fait un grand pas vers le premier titre de champion en 11 ans en battant Parme. L'Atletico Madrid est troisième avec 44 points récoltés, tandis que le Bayern Munich occupe la quatrième place avec 40 points. La Gazzetta dello Sport poursuit en soulignant que pour la quatrième fois seulement (en considérant les trois points par victoire), l'Inter avait au moins 59 points après 25 matchs disputés. À chacune des trois occasions précédentes (lors des saisons 2006-07, 2007-08 et 2008-09) les Nerazzurri ont remporté le Scudetto.
Vers un quatrième pour confirmer cette statistique?
Toujours la Gazzetta dello Sport, il note que Barella et Brozovic étaient auparavant des joueurs qui prenaient des biscottes fréquemment à cause de leur style de jeu, de leur position sur le terrain et de leurs tâches au milieu de terrain. Conte a veillé à ce qu'ils soient plus disciplinés, les deux frolant la suspension depuis des semaines.
Barella a disputé sept matches sans se prendre un jaune, tandis que Brozovic en a joué 10. La Gazzetta a fait valoir que, alors que Barella aurait pu facilement prendre quatre jaunes en un mois, il en a 4 sur la saison. Il a été biscotté à deux reprises lors des trois premiers matchs, mais a ensuite évité le jaune entre la 4e journée et la 15e journée, avant d'être averti contre la Sampdoria et la Juventus en janvier. Concernant Brozovic, sa passe est encore plus impressionnante étant donné que le Croate est l'un des joueurs qui est souvent employé.
Moralité de l'histoire: une meilleure discipline évite le péril jaune ou rouge.
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