Victorieux 4-0 contre le Genoa lors de la première journée de Serie A, les nerazzurri de Simone Inzaghi se rendaient au Bentegodi pour affronter le Hellas Verona d'Eusebio di Francesco.
La confirmation de la brillante première rencontre était attendue et pour cela Inzaghi n'allait pas trop mélanger les cartes en alignant le même 11 à l'exception de Stefano Sensi qui laissait sa place à Lautaro Martinez, de retour de blessure et de suspension.
Le début de la rencontre semblait présager une bonne rencontre pour l'Inter avec 10 premières minutes de domination sans réelles occasions à part un tir de Lautaro, opportuniste dans la surface qui se heurte à Montipò vigilant sur son premier poteau. L'Inter construisait depuis le bas et prenait des risques et cela allait se révéler trop audacieux, au quart d'heure de jeu, Handanovic fait une relance pile entre Barella et Brozovic et malgré le tacle de ce dernier, la balle finit dans les pieds d'Ivan Ilic qui pénètre dans la surface avant d'aller battre le gardien slovène d'un subtil ballon piqué. Premier but encaissé par les nerazzurri cette saison et c'est un but qui fait mal. Le Hellas prend confiance, mettant un place un marquage individuel sur les joueurs clés de l'Inter, en particulier avec Barak sur Brozovic et Hongla sur Calhanoglu. Un pressing haut menace plusieurs fois de surprendre les interistes qui essayent de s'en sortir en faisant de longs ballons sur Dzeko. L'Inter joue mal et ne se procure quasiment aucune occasion, les rares corners et coups francs sont mal tirés et à la mi-temps c'est un peu logiquement que les joueurs d'Inzaghi rentrent au vestiaire en retard d'un but.
Une réaction est attendue et on ne sent pas trop l'odeur de la Pazza Inter mais visiblement, les mots d'Inzaghi ont quelque peu remotivés ses joueurs. Dès le retour des vestiaires, l'Inter revient au score. A la 47ème Perisic est en charge d'une touche non loin du poteau de corner, la longue remise en jeu du Croate cherche la tête d'Edin Dzeko dans la surface, la balle rebondit sur le crâne d'Hongla au marquage et cette déviation se transforme en assist parfaite pour Lautaro Martinez bien placé qui bat le gardien de la tête à bout portant. L'argentin marque son premier but de la saison et permet à l'Inter de recoller dès le début de la seconde période, scénario parfait. La combinaison est astucieuse et semble avoir été préparée à l'entraînement car moins de 5 minutes plus tard, on reprend les mêmes et on recommence, le tir de l'argentin rase le poteau de Montipò et sort d'un cheveu cette fois-ci.
Le match tombe ensuite dans la torpeur, les esprits s'échauffent , les cartons jaunes volent et on semble se diriger vers un 1-1 assez serré. Les changements viendront bouleverser le match.
A l'heure de jeu, Perisic et Brozovic cèdent leur place à Dimarco et Vidal, Calhanoglu en profite pour avancer et se placer juste derrière les deux attaquants et arrive à être plus présent dans le jeu. L'entre du chilien notamment permet à l'Inter d'avoir un joueur physique pour répondre à l'impact des joueurs véronais. L'Inter pousse pour marquer le but de la victoire, Alessandro Bastoni contraint Montipò à la parade après un rush depuis sa défense qui se finit par une frappe croisée du gauche qui se dirigeait droit dans le petit filet.
A la 74ème minute, Simone Inzaghi enlève Lautaro et donne à Joaquin Correa ses premières minutes sous le maillot de l'Inter et celui-ci ne déçoit pas. Il ne perd pas de temps non plus. Seulement dix minutes plus tard, Vidal envoit Darmian dans la profondeur sur le côté droit, l'infatigable latéral italien envoie un centre en rupture au point de penalty vers le nouvel entrant qui bat Montipò d'une tête en pleine lucarne! 2-1 et déjà des débuts rêvés pour Joaquin Correa qui ne s'est entraîné que deux fois avec ses nouveaux coéquipiers.
Le Hellas essaye de pousser pour revenir mais l'Inter tient bon, injectant du sang frais avec Vecino et Sensi pour tenir un score de 2-1 sur lequel peu de gens auraient parié à la mi-temps. A quelques secondes du coup de sifflet final, Correa trouve même le temps de battre de nouveau le gardien du Hellas. A la réception d'un ballon de Barella, plein axe à l'extérieur de la surface, l'argentin se replace sur son pied gauche et envoie une frappe tendue dans le petit filet de Montipò. 3-1 et fin d'un match qui avait tout du piège mais qui permet quand même à l'Inter d'infliger une deuxième défaite au Hellas Verona et faire 6pts/6 au niveau du classement.
HELLAS VERONA (3-4-2-1): Montipò; Magnani, Gunter, Ceccherini; Faraoni, Hongla, Ilic, Lazovic; Barak, Zaccagni; Cancellieri.
Banc: Pandur, Berardi, Kalinic, Lasagna, Casale, Bessa, Dawidowicz, Frabotta, Sutalo, Ragusa, Tameze, Simeone.
Entraîneur: Eusebio Di Francesco.
INTER (3-5-2): Handanovic; Skriniar, de Vrij, Bastoni; Darmian, Barella, Brozovic, Calhanoglu, Perisic; Dzeko, Lautaro.
Banc: Cordaz, Radu, Dumfries, Vecino, Kolarov, Sensi, Ranocchia, Correa, Vidal, Dimarco, D'Ambrosio, Satriano.
Entraîneur: Simone Inzaghi.
Internazionale.fr ~ © Samus
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