Notre Administrateur-Général Sport, Giuseppe Marotta, s’est livré à Radio Anch'Io Sport sur les performances de sa créature, véritable Colosse en ce début de saison
La blessure de Marko Arnautovic
"J’en suis vraiment désolé, car il s’intégrait bien. Je crois énormément en la capacité d’adaptation des joueurs et je suis convaincu qu’Inzaghi parviendra à trouver la bonne solution. Je suis confiant, nous irons de l’avant avec cet organigramme."
Signeriez-vous pour disputer une Serie A à sens unique en sortant de la Ligue des Champions en quart de finale ?
"La vie est faite de rêves et de réalité. La réalité est que nous sommes à la poursuite du Scudetto qui signifie la Seconde Etoile, mais les compétitions européennes doivent être observées avec un grand optimisme. L’année dernière, c’était un rêve qui a failli devenir réalité. Nous sommes obligé de participer aux compétitions en donnant le meilleur de nous-même et en voulant y atteindre le maximum."
Vous attendiez-vous à un début aussi brutal en Ligue des Champions ?
"Il faut reconnaitre que la Real Sociedad n’est pas une équipe dite "Tampon" mais est une équipe très solide, surtout à domicile: Elle s’est montrée très agressive et était très technique. Nous avons fait face à un adversaire qui nous a donné du fil à retordre et Inzaghi avait aussi mis un léger turnover en faisant évoluer des joueurs qui n’avaient jamais jouer ensemble: Nous en avons donc payé le prix mais il faut retenir, en positif, notre réaction en seconde période et le fait que nous ayons pu ressortir de là en ayant fait un résultat, c’est cet aspect-là qu’il faut valoriser sur notre match à l’extérieur."
De qui avez-vous le plus peur pour la Seconde Etoile ?
"Les statistiques, pour le Scudetto, nous enseigne qu’il est souvent l’apanage des mêmes équipes: En plus de l'Inter, je compte donc le Milan, la Juve, Naples et l’Atalanta, la Roma et la Lazio. Je dirais que le vainqueur figure parmi ces équipes, j'ai également remarqué de très grandes améliorations à la Fiorentina, mais je me limiterai à ces équipes."
Le renouvellement d’Inzaghi ?
"Nous sommes dans une phase intermédiaire qui est conditionnée par le Calendrier. L’année dernière, nous étions au même stade, huitième avec six points de moins. Je dois dire qu’au-delà de ces chiffres, il y a eu une prise de conscience en ses propres moyens et nous l’avons tous constaté à Istanbul: Il a la certitude de pouvoir être protagoniste et fort, de trouver de la continuité dans les résultats. A Udine, nous avions disputé, au niveau de l’impact, une prestation négative, mais nous en avons retiré des leçons et nous les avons surmonté. Inzaghi a toujours été très bon et aujourd’hui, c’est son équipe, elle lui appartient, c’est lui le Leader et les joueurs suivent ses indications."
Lukaku ?
"J’en suis resté marqué car nous avions instauré un chaleureux rapport d’affection avec lui, mais nous avons été bon pour trouver les alternatives. En conséquence, il fait partie du passé et le monde est fait ainsi, de faits totalement étrange en termes de relation, même au sein du football. Il faut s’adapter à ce qu’il s’est passé et ne plus s’y attarder. L’Inter existe depuis plus de cent ans et elle va de l’avant avec continuité dans la recherche de protagoniste, peu importe les entraineurs, dirigeants et joueurs."
Dimarco a été le protagoniste de la journée hier, un point sur son renouvellement ?
"Je suis très heureux pour lui car c’est l’un des rares qui représente à ce point ce grand sentiment d’appartenance au club. Nous sommes très fier de lui. D’un point de vue technique, tactique et agonistique, il est en constante progression et je pense qu’il est encore capable de s‘améliorer. Je devrais voir avec notre Directeur Sportif Piero Ausilio, mais nous souhaitons tous les deux parler de prolongation de contrat plutôt qu’un renouvellement car les deux parties partagent tellement de valeurs similaire : Mon respect est maximal envers Federico."
Et le renouvellement de Mkhitaryan?
"J’évalue un peut toute les situations, mais ce n’est pas encore le moment pour approfondir cette thématique, nous le ferons au bon moment avec un maximum de respect en partant de ce concept : Si le joueur veut rester, tout devient plus facile pour nous pour procéder à un certain type d’évaluation."
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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