Deux chemins pour un seul objectif : faire de l'Inter un grand club. L' un servira pour atteindre plus rapidement le sommet et apporter au groupe personnalité ainsi que culture de la gagne. L'autre en revanche est un investissement sur la durée, l'égérie de futurs succès et un produit estampillé "Made In Italy".
L'Inter veut se refaire une beauté au milieu de terrain et a dans son viseur Arturo Vidal et particulièrement Sandro Tonali, la plus belle surprise de ce championnat. Une transaction qui a un coût, mais qui reste abordable. Tonali fait l'unanimité et l'Inter a décidé de miser sur lui de façon résolue car sa liste de prétendants en Italie et en Europe ne cesse de s'accroître. Au club tout le monde s'accorde pour dire que c'est un profil haut de gamme de part son âge, sa maturité, sa souplesse ainsi que sa qualité. Bref, une occasion à ne pas rater.
Et puis la routine, Vidal, un joueur incarnant la fureur et la rage de vaincre. Conte continuera a faire pression pour l'obtenir et ce, tant qu'il en aura la possibilité. En janvier, l'Inter a tenté de le recruter mais ce n'était pas le moment opportun. Mais depuis les choses ont radicalement changé : le cycle de Vidal au Barça paraît achevé et le fait qu'il ne lui reste qu'un an de contrat rendront son accès plus facile. Raisons pour lesquelles Marotta et Ausilio n'ont pas la volonté de l'insérer en contrepartie dans l'opération Lautaro.
L' élu
Sandro Tonali gagne en notoriété dans l'esprit des dirigeants comme dans les fantasmes des tifosi. C'est le joueur à tout faire, moderne et qui rendrait heureux n'importe quel entraîneur. Génération 2000, combattif, humble sans mentionner un joueur de première classe avec des caractères pouvant servir dans n'importe quelle situation. Bon dribbleur mais aussi stoppeur, dans le pressing comme dans l'anticipation, il a la capacité à évoluer seul devant la défense mais aussi en mezzala que ce soit à deux ou à trois.
Mancini l'a déjà lancé dans le grand bain en équipe nationale (3 sélections jusqu'à présent) et en a plusieurs fois dit du bien. Viennent s'ajouter les déclarations récentes de Pirlo et Totti qui l'ont placé sur un nouveau piédestal, le premier a dit de lui : "Il n'est pas mon héritier, mais il deviendra probablement plus fort que moi". Le second, paré pour exercer son nouveau rôle de manager, a avoué le vouloir tout de suite dans "son équipe" parce qu'il est actuellement "plus fort que tout le monde". Voilà pourquoi le président Cellino estime toujours sa valeur à 50 millions d'euros.
L'espoir du président de Brescia bien sûr, est que son protégé soit l'objet d'enchères entre les grands clubs bien qu'aujourd'hui seuls l'Inter et la Juventus semblent être dans la course. La possibilité qu'il reste à Brescia n'est pas envisageable du fait de ses statistiques incroyables pour son âge : 1 but et 5 passes décisives pour 23 matchs disputés cette saison.
Le "Filleul"
Quand a offrir Arturo Vidal à Conte nous partons d'une certitude : si cet été le Barça décide de procéder à une révolution en passant par un rajeunissement de l'effectif, le chilien vu sa saison chahutée, sera donné partant à coup sûr. Il avait tenté de forcer son départ en janvier mais a du se ranger à la demande de ses dirigeants qui voyaient en lui une pièce maîtresse dans les matchs de Ligue des Champions. Son pedigree à l'internationale n'est pas à remettre en cause voilà pourquoi Conte insiste pour rapatrier son filleul.
À la Juve, Vidal fut l'une des premières raisons qui ont incité Conte à abandonner son 4-2-4 au profit d'un 3-5-2, un système qui correspondait parfaitement au Chilien. Ils remportèrent ensemble trois titres de champion mais Vidal ne s'est pas arrêté sur cette lancée en continuant à gagner à Turin puis au Bayern et enfin à Barcelone. En tout, huit titres et un neuvième dans le viseur. En A il a inscrit un total de 35 buts sur quatre saisons ce qui est pas mal pour un milieu de terrain.
Il nous faut des départs
Mais pour parvenir à Vidal et Tonali, Marotta va devoir d'abord vendre et libérer de la place au milieu de terrain, les candidats sont Borja Valero, un entre Matias Vecino et Roberto Gagliardini (cependant Conte souhaiterait garder l'italien) et le revenant Nainggolan. Le belge revient d'une saison très satisfaisante à Cagliari. Ses caractéristiques sont assez ressemblantes avec celles du Chilien, donc si ce dernier ne venait pas, alors Nainggolan aurait de grandes chances de rester. Mais la stratégie actuelle est définie : l'Inter veut Vidal et Tonali, le vieux et le jeune, la victoire dans l'immédiat et le prodige pour le long terme.
Source : La Gazzetta Dello Sport
Rédigé par KarimGipuzcoa - Internazionale.fr
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