Diego Milito: "Lautaro? L’Atletico était en avance, mais j’ai appelé Javier"

A quelques heures de la confrontation entre l’Inter et l’Atletico Madrid, le Prince de Milan, Diego Alberto Milito, buteur en Finale de la Ligue des Champions lors du Triplé 2010 est revenu sur les coulisses qui ont mené à un Lautaro Martinez pourtant promis à l’Atletico Madrid !

Milito, sans vous, Lautaro serait aujourd’hui un joueur de l’Atletico ?

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"Je dirais simplement que l’Inter a été la plus brave et la meilleure pour le recruter. Lorsque je suis rentré dans le Staff du Racing, les discussions étaient avancées avec l’Atletico, il ne restait que quelques millions d’euros en jeu, rien de plus. Mais J’ai appelé Javier car je savais que l’Inter aussi le suivait et c’est à ce moment-là que tout s’est accéléré."

"Ausilio est venu ici et a conclu l’affaire. Je ne pense pas avoir fait quelque chose qui l’aurait poussé plus d’un côté que de l’autre, mais je suis tout de même content que les choses se soient déroulées de la sorte: Le mérite en revient qu’à l’Inter, ils sont su saisir ce moment et se sont montré très rapide pour réaliser un coup exceptionnel. Je savais aussi que Milan était le meilleur choix pour Lautaro, car là-bas, un Argentin se sent toujours comme à la maison."

"Mais attention, il aurait aussi percé à l’Atletico car les Champions sont capable de jouer n’importe où, mais la connexion Inter-Argentine reste toujours quelque chose de spécial."

 

Vous aviez perçu son talent à l’époque, mais auriez-vous imaginé qu’il serait devenu aussi fort ?

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"J’en était certain car je l’ai connu enfant : Lautaro est autodidacte et a ce Leadership que tout le monde le voit à présent, et c’est quelque chose de naturel chez lui. Il a aussi ce petit quelque chose en lui, il a pris aussi le temps qu’il fallait pour grandir, année après année, sans jamais s’arrêter : Il est encore jeune, il ne peut que s’améliorer !"

Serait-il meilleur en prolongeant à l’Inter ou en partant ailleurs ?

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"Certaines décisions doivent rester personnelles, mais je sais à quel point tu peux te sentir bien à Milan et à quel point il a trouvé le meilleur environnement possible à l’Inter : Il pourrait y devenir une Bandiera sur le long terme : Être Capitaine, c'est déjà un point de référence dans un club et, ici, il a l’intégralité du peuple Nerazzurro qui le responsabilise. Ensuite, il y a toujours tellement de variante dans le football."

A-t-il trouvé en Marcus Thuram le partenaire idéal ?

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"Il y a eu un feeling spontané, immédiat, comme cela arrive parfois aux grands joueurs. C’est aussi toujours Lautaro qui fait en sorte que l’autre attaquant se sente bien en sa compagnie. C’était le cas avec Edin Dzeko et Romelu Lukaku, et c’est pareil aussi avec Thuram. Le Toro possède ce pouvoir magnifique, mais Marcus a lui aussi quelque chose d’extraordinaire en lui : Savoir se montrer aussi décisif lors de sa première année en Italie est quelque chose de très rare."

L’Atletico a perdu 8 matchs, l’Inter 2: Comment vous imaginez-vous le match au Giuseppe Meazza ?

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"Je le vois comme un match très dur, un match très difficile. L’Inter peut se considérer comme légèrement supérieure vu comment elle se présente : C’est l’une des meilleures équipe d’Europe, avec une organisation bien précise et de très très grande individualités, mais elle fera face à un entraineur qui est fourbe et extrêmement bien préparé. Simeone parvient toujours à donner quelque chose en plus dans la difficulté, il parvient à tirer le meilleur de ses hommes. Il a aussi des joueurs d’expérience comme Griezmann et De Paul. Il faudra voir qui parviendra à prendre le contrôle du milieu de terrain, c’est là que tout va se décider."

Quel rapport avez-vous avec votre compatriote Simeone ?

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"Je n’ai jamais joué ni avec lui, ni pour lui, mais j’ai une estime infinie pour lui en tant qu’Argentin. Ensuite, il y a l’amour pour le Racing qui nous uni. A la différence de Lautaro, mais aussi de De Paul et de moi-même, lui n’a pas grandi via notre secteur jeunesse, mais c’est un grand Tifoso. Il a réalisé son rêve de jouer sa dernière saison professionnelle sous notre maillot et il a ensuite immédiatement entrainé l’équipe première."

Simeone, le joueur, a gagné avec Inzaghi. Les trouvez-vous différents maintenant qu’ils sont entraineurs ?

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"Chacun a sa propre recette et sa façon de gérer le Vestiaire. Au niveau tactique, surtout cette année, je trouve qu’ils sont très similaires : Ils jouent avec trois centraux. Il faut aussi dire qu’Inzaghi a réalisé un travail unique sans jamais se dénaturer. Je lui souhaite d’aller à nouveau au bout en Ligue des Champions et de l’emporter. Sans oublier la Seconde Etoile, bien évidemment."

Vous aussi, vous avez une aussi nette préférence pour l’Etoile ?

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"Oui, on voit cette obsession pour le Scudetto et c’est aussi normal car il s’agira d’un Titre Historique, spécial, mais l’Inter se doit de se donner en maximum dans n’importe quelle compétition : Elle a toute les cartes en mains pour aller aussi jusqu’au bout en Coupe d’Europe."

Selon vous, quel est le secret de cette équipe ?

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"Elle est parvenu à atteindre un niveau stratosphérique grâce à son collectif, mais il restait une pièce du puzzle à placer afin que toutes les autres s’emboitent et pour moi :

Çalhanoğlu est irremplaçable."

 

Existe-t ’il dans cette équipe quelque chose de similaire à celle du Triplé ?

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"C’était une époque différente, avec des équipes différentes, c’est inutile de faire des comparaisons. Ce qui est sûr, c’est que l’on ressent une très belle atmosphère, comme à mon époque, et cette année aussi les qualités ne font pas défaut."

Per Sempre UNO DI NOI!

®Antony Gilles – Internazionale.fr