Mauro Icardi s’est livré à une longue interview à la Gazzetta Dello Sport. L’attaquant argentin parle de la Ligue 1, mais également de l’Inter dont il fut encore le Capitaine, il y a un an...
"Je ne m’attendais pas à une telle marque d’affection de la part des supporters, ils m’ont bien accueilli dès mon premier échauffement au Parc des Princes. Ensuite, j’ai eu la chance de jouer immédiatement le Real de Madrid, avant de faire face à une légère blessure."
"A présent, je me sens bien, la machine est repartie même si je dois continuer à travailler car j’ai connu une période estivale compliquée, et je n’étais pas à 100% lors de mon arrivée à Paris."
Avec vous le PSG dispose à présent d’une attaque impressionnante…
"Neymar, Mbappé, Cavani sont tous très forts, cela me fait plaisir de jouer avec des Fuoriclasse qui peuvent changer la tournure d’un match jusqu’à la dernière minute, comme l’a fait Neymar. Je le découvre petit à petit, aussi hors du terrain. Avec Mbappé par exemple, nous sommes allé ensemble voir un match à Lyon. Je me trouve en réalité dans un groupe optimal. On parle espagnol dans le vestiaire, ce qui m’aide beaucoup."
Vous avez déjà un bon feeling avec Verratti...
"J’ai déjà parlé avec Marco avant de venir à Paris et il m’a donné un coup de main pour l’intégration. Nous parlons ensemble en italien. C’est normal de ressentir ce feeling sur le terrain."
Votre concurrent direct est Cavani...
"C’est une concurrence positive. Actuellement, Edy est blessé, c’est pour cela qu’il n’a pas eu la possibilité de jouer immédiatement. Mais lorsqu’il reviendra à disposition, ce sera à l’entraîneur de choisir le meilleur à aligner sur le terrain, en fonction du match, et des caractéristiques propres à chacun. J’ai de bons rapports avec Edy, il n’y a pas de rivalité, juste une saine concurrence."
Combien de buts vous êtes-vous fixé comme objectif saisonnier ?
"Je ne le fais jamais, mais je veux respecter ma moyenne de mes dernières saison. L’important est que les buts permettent à Paris de remporter des titres."
Le PSG vise la Ligue des Champions. Un objectif possible avec un Icardi en plus ?
"Le PSG a des bons joueurs pour faire de belles choses, mais la Ligue des Champions est un titre qu’ambitionne toutes les grandes équipes. Cela n'enlève rien au fait que nous voulons aussi faire de notre mieux, pour faire oublier aux supporters les mauvaises expériences connues lors des dernières saisons."
Et si Paris devait affronter l’Inter en huitième de finale ?
"Je le vivrais de la meilleure façon possible. Ce sera à moi d'aller sur le terrain. En tant que professionnel, je ferais tout pour défendre mon nouveau maillot."
Est-ce mieux que l’Inter se concentre sur le championnat ?
"Non, je ne peux souhaiter que le meilleur à l’Inter, dans chaque compétition. J’ai encore tant d’amis à Milan."
Vu de Paris, est-ce la bonne année pour voir l’Inter remporter le Scudetto ?
"Oui, l’Inter a à présent un entraîneur comme Conte qui veut gagner et les joueurs en veulent tout autant. C’est à eux à continuer le travail que nous avions débuté nous auparavant, à réduire l’écart avec la Juve qui reste une équipe du top."
Pourquoi ne pas avoir quitté votre maison milanaise ?
"Nous avons une maison à San Siro, mais nous en avons fait construire une nouvelle (en face du siège de l’Inter) car Milan est la ville où je souhaite vivre à la fin de ma carrière."
Comment est la vie à Paris ?
"Pour l’instant, je vis à l’hôtel, je cherche une maison, je n’ai pas eu le temps de faire le touriste. Je suis allé voir la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe. Je suis un gars tranquille, j’aime rester en famille lorsque je le peux."
Est-ce mieux Paris ou Milan ?
"Milan est une ville splendide, mais elle est un peu plus petite que Paris qui est tout aussi belle, d’un autre niveau. J’espère la connaitre mieux dans les prochains mois."
Où mange-t-on le mieux à Paris ou à Milan ?
"Il rit…C’est en Argentine que l’on mange le mieux. Je le dis car j’aime énormément la viande et l’argentine est la meilleure."
Vous êtes arrivé en prêt au PSG avec un droit de rachat. Pensez-vous y rester au terme de la saison ?
"Pour cette année, je suis au PSG, et mon objectif est de faire le maximum pour ce maillot. Ensuite, à la fin de la saison, nous verrons ce qu’il se passera en mai ou en juin, il est encore trop tôt pour dire quelque chose."
Comment vous sentez-vous avec le nouvel entraîneur ?
"Tuchel est convivial avec les joueurs, il parle énormément, il plaisante, il a essayé de me mettre à l’aise dès mon premier jour. Je pense lui avoir fait une bonne impression. Ensuite, il est logique qu’il me demande de marquer des buts. Et je m’entraîne durement pour démontrer que je peux être à la hauteur du club."
Vous étiez Capitaine, Leader, un point de référence de l’Inter. Au PSG, vous vous retrouvez dans un vestiaire avec tellement d’Etoiles et de Leader, est-ce mieux comme ça ?
"C’est un peu différent comparé à l’Inter, même si je n’ai pas de vrai point de comparaisons, car je n’ai pas joué dans d’autres grands clubs dans le passé. Ici, je me sens bien et dans le fond, les demandes sont similaires à celles que j’avais à l’Inter : marquer des buts, ce qui pour un attaquant et pour l’équipe est ce qui compte le plus."
Vous semblez vous être adapté tout de suite. À l’Inter, Lukaku semble connaitre des hauts et des bas... pourquoi selon vous ?
"Il ne me semble pas que Lukaku traverse une période de difficulté. Au contraire, il a débuté en inscrivant immédiatement une série de buts. Ensuite, lui aussi s’est blessé et c’est peut-être ce fait qui a fait émerger les critiques. Lukaku représente un grand investissement du club et il a été fortement voulu par Conte, il se doit de démontrer être à la hauteur des attentes, mais ce n’est facile pour personne d’évoluer en Italie."
"La Serie A est le championnat le plus défensif d’Europe. Peut-être qu’il aura besoin d’un peu plus de temps pour s’intégrer, mais c’est un joueur qui a énormément marqué durant sa carrière. Des buts, il en inscrira encore. Cela peut arriver à tout le monde de traverser une période plus délicate, ensuite lorsque tu repars, tu ne t’arrêtes plus."
Quelle idée vous êtes-vous fait de la Ligue 1 ?
"Je ne suis pas le football de façon général, mais je savais que l’on parlait d’un championnat très physique et tout aussi défensif."
Le 27 octobre aura lieu PSG-OM, une des rencontres parmi les plus attendues en France...
"Ce sera aussi l’anniversaire de ma fille ! Je me suis organisé pour avoir ma famille au stade. C’est une sorte de Derby d’Italie, j’aime jouer ce type de match."
Ressentez-vous moins de pressions au PSG comparé à l’Inter ?
"Je suis habitué à la pression, mais je crois que ce qui aide à présent, c’est que nous ayons toujours gagné. Et lorsque tu gagnes tout vas bien. En Italie, un cercle vicieux s’était créé dans certains milieux journalistiques où nous avons toujours fini par trop parler de tout ce tournait autour de moi...Ce n’est pas le cas à Paris."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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