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Girondins de Bordeaux


forza_inter84

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ça fait combien d'années que ce club à une gestion des plus chaotiques. Si je me souviens bien,Poyet se plaignais déjà de l'organisation du club. Il y a eu aussi des soi-disant pourcentage sur des transferts donnés au coach de l'époque Paulo Fonseca. Oui,c'est un grand club qui chute (même si pour l'instant le club va faire appel) mais quand tu fais n'importe quoi depuis plusieurs années,il y a un moment tu prends un retour de baton en pleine tronche.

Clubs qui a sorti et révélé de grand joueur (Zidane,Dugarry,Lizarazu,Micoud,Wiltord,Gourcuff,Chamakh,etc),c'est triste mais c'est peut être mieux pour pouvoir repartir sur des bases saines et solides comme ce fut le cas pour Strasbourg il y a quelques années.

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Ils vont finir en Ligue 2 après appel je pense...

J'avait bien aimé la période Laurent Blanc - Gourcuff - Chamakh !! Quel équipe !! Ils avaient terminé la juve en LDC si je me rappelle bien !!!

Modifié par dmass95
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  • 3 semaines plus tard...
Il y a 11 heures, JalovesBT a dit :

Je suis dégoûté,  j'arrive pas à y croire...et pour ceux qui s'en réjouissent, inutile de vous dire que je...bref !

Je compatis etant également supporter bordelais. Après mon point de vue est bien différent car je considère que le club n'a que ce qu'il mérite à cause de ses mauvaises gestions depuis bientôt dix ans. Combien de fois se sont-ils moqués de nous en favorisant les résultats financiers au dépend des résultats sportifs ? Je ne te rappelle même pas le nombre de bon joueurs partis après seulement une bonne saison. Tout ça parce qu'il fallait renflouer les caisses du deficit budgétaire et avoir l'agrément de Micheline de la compta.

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Source: L'Equipe

 

AU BORD DU PRÉCIPICE

 

La confirmation de la relégation de Bordeaux en National par la Fédération,  hier, rapproche un peu plus encore les Girondins du dépôt de bilan.

 

  C’était une nouvelle étape dans le scénario du pire. La commission d’appel de la Fédération française de football (FFF) a confirmé hier en fin d’après-midi la décision de première instance de la DNCG de la Ligue de football professionnel (LFP) de procéder à la rétrogradation en National des Girondins de Bordeaux pour raisons financières. Le club bordelais, déjà relégué sportivement en Ligue 2 à l’issue de la saison 2021-2022, va se tourner vers le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

  Si cette sanction venait à être confirmée dans les prochains jours malgré les recours possibles, il y aurait de fortes chances pour que le sextuple champion de Ligue 1 dépose le bilan, faute de pouvoir assurer son train de vie au troisième échelon du foot français,et qu’il reparte en National 3 ou même au niveau régional.

 

"Cette décision injuste est inacceptable" (Gérard Lopez, président des Girondins de Bordeaux)

  Une fois connue la décision de la DNCG d’appel, qui n’a pas encore rendu ses attendus, Gérard Lopez l’a vivement contestée. « Cette décision injuste est inacceptable et incompréhensible, a confié le président dans un communiqué. Je le dis clairement aux supporters, aux Bordelais et à tous ceux qui ont le sang marine et blanc : je me battrai jusqu’au bout et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’exercer un recours contre cette décision inique. »

  Les dirigeants bordelais considèrent avoir apporté toutes les garanties au gendarme financier de la FFF, comme l’a déclaré Thomas Jacquemier, le directeur général délégué, en début de soirée. 
« Depuis la première décision de, rétrogradation du club, on a travaillé d’arrache-pied et on a obtenu un nouvel accord avec nos créanciers qui permettait de financer la totalité des besoins du club et de boucler 100 % du financement demandé. Cette décision menace clairement de disparition un grand club français et 300 emplois », a-t-il confié.

  Concrètement, Jacquemier, Lopez et leur avocat, Laurent Cotret, pendant les deux heures trente d’échanges qu’a duré leur audition à la Fédération, ont défendu leur plan de financement dans lequel figurent 10 M€ apportés par Lopez (via sa société Jogo Bonito et bloqués sur un compte séquestre), 8,25 M€ correspondant à l’argent de la société commerciale de la Ligue que doit toucher Bordeaux début août, et un peu plus de 8 M€ sur la plus-value de leur ancien joueur Aurélien Tchouaméni, transféré pour 80 M€ (hors bonus) de Monaco au Real Madrid.

  Pour arriver aux 40 M€, il en manquait encore 14. Les dirigeants du club ont alors présenté un prêt obligataire de ce montant consenti par Fortress, l’actionnaire, afin de rassurer en attendant les futures ventes de joueurs (Mara, Hwang, Onana, Elis…). La
direction se dit certaine de les réaliser et estime leur somme à 40 M€, mais ne veut pas se précipiter afin de ne pas brader ses joueurs et donc les céder à un tarif moins intéressant.

  Dernière carte abattue par les représentants bordelais : une lettre du tribunal de commerce de Bordeaux assurant que le club n’était pas en cessation de paiement et qu’il ne le serait pas lors de l’exercice 2022-2023.

 

“Ils n’ont pas été très convaincants” (Un connaisseur du dossier)

  Mais cet argumentaire, ainsi que le rééchelonnement des loyers du stade et la diminution de moitié (26,5 M€) de la dette, n’ont pas rassuré totalement la DNCG d’appel. « Ils n’ont pas été très convaincants », confiait un connaisseur du dossier. En fait, elle souhaitait, pour requalifier le club en L2, que les 40 M€ attendus, soit l’équivalent du futur budget du club à ce niveau pour la saison 2022-2023, soient bloqués sur un compte. Si 10 M€ l’étaient bien, ni l’argent de Tchouaméni ni celui de CVC n’ont encore été perçus par le club. Quant à l’engagement de Fortress, la commission a été prudente puisque l’actionnaire en avait pris un la saison dernière et ne l’aurait pas tenu.

  Ce matin, même si le club n’a jamais été aussi proche du dépôt de bilan, il lui reste un espoir. Il est mince mais il existe.

 

 « ON VA SE BATTRE JUSQU'AU BOUT »

 

Malgré le choc de l’annonce, les Girondins, la ville et l’agglomération de Bordeaux 
espèrent encore voir leur club échapper à la menace d’une liquidation judiciaire.

 

  Les Girondins étaient suspendus à cette annonce, cruciale, qui devait statuer sur l’avenir tout entier du club au scapulaire. Elle est tombée hier sur les coups de 18 heures à Paris et la déflagration a été ressentie jusque sur les bords de la Garonne, 600 km plus au sud. Le sextuple champion de France, deuxième club comptant le plus de saisons dans l’histoire du Championnat de France, est bien relégué administrativement en National. Cette décision de la commission d’appel de la Fédération française de football a cassé la vague d’enthousiasme née vendredi à la suite de l’accord trouvé entre Gérard Lopez et les fonds d’investissement américains King Street et Fortress, qui avaient consenti des efforts financiers pour tenter d’assurer la participation de Bordeaux à la prochaine saison de L2.

Comme Lopez, remonté hier contre « cette décision injuste, inacceptable et incompréhensible », les élus ont manifesté leur surprise, sans pour autant montrer de signes de résignation. « C’est une décision catastrophique  » , mesure Alain Anziani, le président de Bordeaux Métropole, joint hier soir.  « Gérard Lopez avait saisi le tribunal
de commerce, qui avait validé tous les documents, donc il y a une incompréhension profonde sur les motifs de la DNCG. On va se battre jusqu’au bout, c’est trop important.» 

  L’enjeu est immense : il s’agit de s’accrocher aux tout derniers recours possibles pour sauver le club. « On parle là de la disparition potentielle d’un monument du sport français  » , insiste Anziani. « Il faut voir que, derrière, c’est évidemment la liquidation judiciaire, la fin du football féminin sur l’agglomération, celle du centre de formation et il y a des questions extrasportives très importantes pour la métropole, qui est propriétaire du Matmut Atlantique. Quel sera l’avenir du stade ? »

 

“Les Girondins vont connaître un terrible traumatisme” (Alain Giresse, ancien joueur emblématique du club)

  Dans un communiqué joint avec le président de l’agglomération, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic (EELV), affirme : « Il n’est pas concevable de s’en tenir à cette décision au regard des conséquences dramatiques pour le club et le territoire. »

  Figure historique d’un club dont il a porté les couleurs de 1970 à 1986, Alain Giresse (69 ans) retrace avec une colère froide l’historique d’une chute progressive : «À partir du moment où les Américains ont repris le club (GACP, en novembre 2018), il y a eu une lente descente jusqu’à cette situation. Les financiers ne sont pas des romantiques… Les Girondins ne vont pas mourir. Ils vont connaître un terrible traumatisme. On peut détruire en peu de temps, mais combien de temps on remet pour reconstruire ? »

  Le champion d’Europe 1984 regrette aussi que « le club ait subides dégradations dans tous les secteurs. Il a perdu l’attrait qu’il avait avec la ville et la région. Tout ça a été détruit ». Si Florian Brunet, le porte-parole des Ultramarines, principal groupe ultra des Girondins, n’a pas donné suite à nos sollicitations, le désarroi était aussi palpable parmi les supporters sur les réseaux sociaux. Les questions sont nombreuses alors que le temps s’amenuise avant le coup d’envoi de la nouvelle saison de L2, le 30 juillet.

  Sur le terrain, les Bordelais sont dans l’expectative, à commencer par les deux recrues, Yoann Barbet et Vital Nsimba, dont les contrats sont toujours en attente d’être homologués. Mais avec les joueurs, ce sont aussi des dizaines de salariés du club qui sont suspendus au recours annoncé par Lopez.

 

Encore deux recours possibles

  Alors qu’ils disaient ne pas envisager cette voie avant la décision prise hier par la commission d’appel de la DNCG, les dirigeants bordelais ont finalement décidé de continuer le combat. Deux heures après la confirmation par la FFF de la relégation administrative des Girondins en National, Gérard Lopez a annoncé qu’ils allaient «faire un recours ». Celui-ci passe dans un premier temps par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Bordeaux a quinze jours pour le saisir à partir du moment où il reçoit la notification  écrite de la décision prise par la commission d'appel de la FFF.

  S’il est saisi, le CNOSF se réunit très rapidement. Il réexamine le dossier et vérifie que la Ligue, en première instance, puis la FFF, en appel, n'ont pas commis d'erreur. Et si la décision de rétrogradation est justifiée ou pas.

  Le CNOSF peut décider de confirmer la décision prise par la FFF ou la modifier en faveur du club bordelais. Mais dans ce cas là, le comité exécutif de la Fédération a le loisir de suivre, ou pas, sa recommandation. Et en règle générale, le Comex ne déjuge pas la DNCG fédérale.

Si la décision restait finalement la rétrogradation après l'étape du CNOSF, Bordeaux pourrait poursuivre le combat devant le tribunal administratif, en référé, pour contester une nouvelle fois sa relégation à l’étage inférieur. Mais pour se tourner vers le tribunal administratif, il faut d'abord avoir saisi le CNOSF.

 

Ligue 2 : Et si Villefranche était repêché ? 

  C’est loin d’être le scénario le plus probable mais il ne peut pas être exclu totalement. Il a été évoqué lors du dernier Comex de la FFF. Il ne se concrétisera qu’après l’épuisement de tous les recours par les Girondins de Bordeaux afin de contester leur rétrogradation en National. Mais si le club girondin, qui souhaite être réintégré en L2, devait finalement rester au troisième échelon avec un plan de financement tenant la route, alors la question du repêchage du FC Villefranche Beaujolais se poserait, et ce, malgré sa défaite (1-3 ; 0-2) face à Quevilly-Rouen Métropole lors du barrage d’accession à la L2. Pourtant, lors de son assemblée générale de décembre, la Ligue avait voté le principe qu’il n’y ait pas de repêchage cette saison. « Dans un but d’adoucir le prochain passage à 18 clubs, dit-on en interne. Mais si la situation l’impose, on regardera afin de ne pas déséquilibrer les Championnats. » Si Bordeaux était maintenu en National et qu’aucun club 
n’était repêché, ce serait le cas, puisqu’il y aurait 19 équipes en National et aussi 19 en L2. Or, ces formats n’ont pas été prévus. Pour monter, Villefranche devrait disposer d’un stade aux normes de L2 et répondre aux exigences de la DNCG. En attendant, le club se prépare à ce scénario au cas où.

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Il y a 2 heures, KarimGipuzcoa a dit :

   

Source: L'Equipe

 

AU BORD DU PRÉCIPICE

 

La confirmation de la relégation de Bordeaux en National par la Fédération,  hier, rapproche un peu plus encore les Girondins du dépôt de bilan.

 

  C’était une nouvelle étape dans le scénario du pire. La commission d’appel de la Fédération française de football (FFF) a confirmé hier en fin d’après-midi la décision de première instance de la DNCG de la Ligue de football professionnel (LFP) de procéder à la rétrogradation en National des Girondins de Bordeaux pour raisons financières. Le club bordelais, déjà relégué sportivement en Ligue 2 à l’issue de la saison 2021-2022, va se tourner vers le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

  Si cette sanction venait à être confirmée dans les prochains jours malgré les recours possibles, il y aurait de fortes chances pour que le sextuple champion de Ligue 1 dépose le bilan, faute de pouvoir assurer son train de vie au troisième échelon du foot français,et qu’il reparte en National 3 ou même au niveau régional.

 

"Cette décision injuste est inacceptable" (Gérard Lopez, président des Girondins de Bordeaux)

  Une fois connue la décision de la DNCG d’appel, qui n’a pas encore rendu ses attendus, Gérard Lopez l’a vivement contestée. « Cette décision injuste est inacceptable et incompréhensible, a confié le président dans un communiqué. Je le dis clairement aux supporters, aux Bordelais et à tous ceux qui ont le sang marine et blanc : je me battrai jusqu’au bout et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’exercer un recours contre cette décision inique. »

  Les dirigeants bordelais considèrent avoir apporté toutes les garanties au gendarme financier de la FFF, comme l’a déclaré Thomas Jacquemier, le directeur général délégué, en début de soirée. 
« Depuis la première décision de, rétrogradation du club, on a travaillé d’arrache-pied et on a obtenu un nouvel accord avec nos créanciers qui permettait de financer la totalité des besoins du club et de boucler 100 % du financement demandé. Cette décision menace clairement de disparition un grand club français et 300 emplois », a-t-il confié.

  Concrètement, Jacquemier, Lopez et leur avocat, Laurent Cotret, pendant les deux heures trente d’échanges qu’a duré leur audition à la Fédération, ont défendu leur plan de financement dans lequel figurent 10 M€ apportés par Lopez (via sa société Jogo Bonito et bloqués sur un compte séquestre), 8,25 M€ correspondant à l’argent de la société commerciale de la Ligue que doit toucher Bordeaux début août, et un peu plus de 8 M€ sur la plus-value de leur ancien joueur Aurélien Tchouaméni, transféré pour 80 M€ (hors bonus) de Monaco au Real Madrid.

  Pour arriver aux 40 M€, il en manquait encore 14. Les dirigeants du club ont alors présenté un prêt obligataire de ce montant consenti par Fortress, l’actionnaire, afin de rassurer en attendant les futures ventes de joueurs (Mara, Hwang, Onana, Elis…). La
direction se dit certaine de les réaliser et estime leur somme à 40 M€, mais ne veut pas se précipiter afin de ne pas brader ses joueurs et donc les céder à un tarif moins intéressant.

  Dernière carte abattue par les représentants bordelais : une lettre du tribunal de commerce de Bordeaux assurant que le club n’était pas en cessation de paiement et qu’il ne le serait pas lors de l’exercice 2022-2023.

 

“Ils n’ont pas été très convaincants” (Un connaisseur du dossier)

  Mais cet argumentaire, ainsi que le rééchelonnement des loyers du stade et la diminution de moitié (26,5 M€) de la dette, n’ont pas rassuré totalement la DNCG d’appel. « Ils n’ont pas été très convaincants », confiait un connaisseur du dossier. En fait, elle souhaitait, pour requalifier le club en L2, que les 40 M€ attendus, soit l’équivalent du futur budget du club à ce niveau pour la saison 2022-2023, soient bloqués sur un compte. Si 10 M€ l’étaient bien, ni l’argent de Tchouaméni ni celui de CVC n’ont encore été perçus par le club. Quant à l’engagement de Fortress, la commission a été prudente puisque l’actionnaire en avait pris un la saison dernière et ne l’aurait pas tenu.

  Ce matin, même si le club n’a jamais été aussi proche du dépôt de bilan, il lui reste un espoir. Il est mince mais il existe.

 

 « ON VA SE BATTRE JUSQU'AU BOUT »

 

Malgré le choc de l’annonce, les Girondins, la ville et l’agglomération de Bordeaux 
espèrent encore voir leur club échapper à la menace d’une liquidation judiciaire.

 

  Les Girondins étaient suspendus à cette annonce, cruciale, qui devait statuer sur l’avenir tout entier du club au scapulaire. Elle est tombée hier sur les coups de 18 heures à Paris et la déflagration a été ressentie jusque sur les bords de la Garonne, 600 km plus au sud. Le sextuple champion de France, deuxième club comptant le plus de saisons dans l’histoire du Championnat de France, est bien relégué administrativement en National. Cette décision de la commission d’appel de la Fédération française de football a cassé la vague d’enthousiasme née vendredi à la suite de l’accord trouvé entre Gérard Lopez et les fonds d’investissement américains King Street et Fortress, qui avaient consenti des efforts financiers pour tenter d’assurer la participation de Bordeaux à la prochaine saison de L2.

Comme Lopez, remonté hier contre « cette décision injuste, inacceptable et incompréhensible », les élus ont manifesté leur surprise, sans pour autant montrer de signes de résignation. « C’est une décision catastrophique  » , mesure Alain Anziani, le président de Bordeaux Métropole, joint hier soir.  « Gérard Lopez avait saisi le tribunal
de commerce, qui avait validé tous les documents, donc il y a une incompréhension profonde sur les motifs de la DNCG. On va se battre jusqu’au bout, c’est trop important.» 

  L’enjeu est immense : il s’agit de s’accrocher aux tout derniers recours possibles pour sauver le club. « On parle là de la disparition potentielle d’un monument du sport français  » , insiste Anziani. « Il faut voir que, derrière, c’est évidemment la liquidation judiciaire, la fin du football féminin sur l’agglomération, celle du centre de formation et il y a des questions extrasportives très importantes pour la métropole, qui est propriétaire du Matmut Atlantique. Quel sera l’avenir du stade ? »

 

“Les Girondins vont connaître un terrible traumatisme” (Alain Giresse, ancien joueur emblématique du club)

  Dans un communiqué joint avec le président de l’agglomération, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic (EELV), affirme : « Il n’est pas concevable de s’en tenir à cette décision au regard des conséquences dramatiques pour le club et le territoire. »

  Figure historique d’un club dont il a porté les couleurs de 1970 à 1986, Alain Giresse (69 ans) retrace avec une colère froide l’historique d’une chute progressive : «À partir du moment où les Américains ont repris le club (GACP, en novembre 2018), il y a eu une lente descente jusqu’à cette situation. Les financiers ne sont pas des romantiques… Les Girondins ne vont pas mourir. Ils vont connaître un terrible traumatisme. On peut détruire en peu de temps, mais combien de temps on remet pour reconstruire ? »

  Le champion d’Europe 1984 regrette aussi que « le club ait subides dégradations dans tous les secteurs. Il a perdu l’attrait qu’il avait avec la ville et la région. Tout ça a été détruit ». Si Florian Brunet, le porte-parole des Ultramarines, principal groupe ultra des Girondins, n’a pas donné suite à nos sollicitations, le désarroi était aussi palpable parmi les supporters sur les réseaux sociaux. Les questions sont nombreuses alors que le temps s’amenuise avant le coup d’envoi de la nouvelle saison de L2, le 30 juillet.

  Sur le terrain, les Bordelais sont dans l’expectative, à commencer par les deux recrues, Yoann Barbet et Vital Nsimba, dont les contrats sont toujours en attente d’être homologués. Mais avec les joueurs, ce sont aussi des dizaines de salariés du club qui sont suspendus au recours annoncé par Lopez.

 

Encore deux recours possibles

  Alors qu’ils disaient ne pas envisager cette voie avant la décision prise hier par la commission d’appel de la DNCG, les dirigeants bordelais ont finalement décidé de continuer le combat. Deux heures après la confirmation par la FFF de la relégation administrative des Girondins en National, Gérard Lopez a annoncé qu’ils allaient «faire un recours ». Celui-ci passe dans un premier temps par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Bordeaux a quinze jours pour le saisir à partir du moment où il reçoit la notification  écrite de la décision prise par la commission d'appel de la FFF.

  S’il est saisi, le CNOSF se réunit très rapidement. Il réexamine le dossier et vérifie que la Ligue, en première instance, puis la FFF, en appel, n'ont pas commis d'erreur. Et si la décision de rétrogradation est justifiée ou pas.

  Le CNOSF peut décider de confirmer la décision prise par la FFF ou la modifier en faveur du club bordelais. Mais dans ce cas là, le comité exécutif de la Fédération a le loisir de suivre, ou pas, sa recommandation. Et en règle générale, le Comex ne déjuge pas la DNCG fédérale.

Si la décision restait finalement la rétrogradation après l'étape du CNOSF, Bordeaux pourrait poursuivre le combat devant le tribunal administratif, en référé, pour contester une nouvelle fois sa relégation à l’étage inférieur. Mais pour se tourner vers le tribunal administratif, il faut d'abord avoir saisi le CNOSF.

 

Ligue 2 : Et si Villefranche était repêché ? 

  C’est loin d’être le scénario le plus probable mais il ne peut pas être exclu totalement. Il a été évoqué lors du dernier Comex de la FFF. Il ne se concrétisera qu’après l’épuisement de tous les recours par les Girondins de Bordeaux afin de contester leur rétrogradation en National. Mais si le club girondin, qui souhaite être réintégré en L2, devait finalement rester au troisième échelon avec un plan de financement tenant la route, alors la question du repêchage du FC Villefranche Beaujolais se poserait, et ce, malgré sa défaite (1-3 ; 0-2) face à Quevilly-Rouen Métropole lors du barrage d’accession à la L2. Pourtant, lors de son assemblée générale de décembre, la Ligue avait voté le principe qu’il n’y ait pas de repêchage cette saison. « Dans un but d’adoucir le prochain passage à 18 clubs, dit-on en interne. Mais si la situation l’impose, on regardera afin de ne pas déséquilibrer les Championnats. » Si Bordeaux était maintenu en National et qu’aucun club 
n’était repêché, ce serait le cas, puisqu’il y aurait 19 équipes en National et aussi 19 en L2. Or, ces formats n’ont pas été prévus. Pour monter, Villefranche devrait disposer d’un stade aux normes de L2 et répondre aux exigences de la DNCG. En attendant, le club se prépare à ce scénario au cas où.

Ce pavé me rappelle @alex_j😥

T'es où mec? En dépôt de bilan également? :phear:

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Il y a 7 heures, guith33 a dit :

Et si je croise Brunet dans la rue, je lui casse les deux genoux. Il rampera pour retourner au stade.

Florian Brunet est un guignol, je me rappelle son passage dans l'After Foot en juillet 2021 au moment de l'investiture de Gerard Lopez aux commandes du club. Le gars à l'antenne défendait bec et ongle son gourou face à Daniel Riolo plus pessimiste à l'égard du passé de l'escroc luxembourgeois.

Donc n'hésites pas et mets y toute ta force :bigrin:

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Conférence de presse de l'autre guignol de Lopez dans 15 minutes. 

Il va nous sortir qu'il est exemplaire et que c'est une cabale du foot français a son encontre.

Casse toi pov' con, comme a dit un célèbre nain de jardin habitant Neuilly

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C'est pas de ça faute, ya du ponion pour allez jusqu'à la fin de la saison ! c'est un complot contre nous alors ils veulent ce débarrasser des girondins. 

Quel mito ce Lopez, j'espère que les ultras vont faire le ménage aussi 

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  • 2 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Ligue 2 donc.

Partagé. Heureux de ne pas disparaître, mais mécontent que les sombres escrocs qui nous dirigent soient encore présent.

Sans parler qu'on est non pas sauvé pour notre bonne foie, et grâce au travail des uns et des autres. Mais seulement grâce aux quelques coups de fils (et possibles malettes) adressée à l'encontre de certains.es.

Pas sûr que Sète, disparu au champs d'honneur de la DNCG cette année, ai eu le droit de rencontrer Oudea Castera, ou d'avoir une miraculeuse allonge temporelle pour retravailler son dossier.

On s'appelerai Lorient ou Amiens, on existerait plus. C'est un fait.

 

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