Marcus, fils de l'ancien parmesan Lilian Thuram, s’est livré au cours d’une longue interview à la Gazzetta Dello Sport sur ses premiers jours à l’Inter : "J’ai trouvé, en l’Inter, une grande équipe, un club organisé avec des entrainements de qualité: Inzaghi et Lautaro m’ont donné confiance en me disant qu’ils ont besoin de moi."
Le fait que je ne marque pas énormément ?
"En réalité, la saison dernière était ma première saison comme attaquant car je jouais sur l’aile, mon poste de prédilection. Cela m’importe peu que je marque ou que je réalise une passe décisive, ce qui compte c’est de gagner."
Un numéro 9 symbolique
"Lorsque tu portes le maillot de l’Inter, tu ressens le poids du maillot, pas du numéro. Cela aurait pareil si j’avais choisi le 99, le 8 ou le 7, ils auraient tous eu le même poids, car cela reste une très grande responsabilité. J’ai changé tant de fois de numéro dans ma carrière, le numéro 9 était libre et je l’ai pris sans plus attendre."
Allez-vous devenir plus fort que Lukaku ?
"Nous sommes deux joueurs différents, je le respecte, mais je suis quelqu’un d’autre."
L’Italie, le pays
En effet, Marcus a vécu en Italie du temps de son père à Parme et à Turin
Quels sont vos souvenirs ?
"La nourriture, mmmmh. J’étais trop jeune à Parme, à Turin, je me rappelle l’école, de mes s amis, du parc : J'étais un enfant très heureux, puis nous sommes allés vivre à Barcelone."
Ce qu’il y a d’italien en moi ?
"Je n’ose pas vous le dire, mais Ok.... mon père me dit toujours que lorsque je suis victime d’une faute, que je reste trop longtemps au sol."
Votre première fois au Meazza?
"J'ai vu AC Milan-Juve et Trezeguet marquer après un retourné de Del Piero."
Vous allez vous y retrouver en tant que protagoniste ?
"Je suis impatient, c'est une idée fixe dans ma tête. Le Giuseppe Meazza est l’un des plus beaux stades du monde, mythique pour tous ceux qui jouent au football. Certes, la Serie A a changé depuis que papa a joué en Italie, mais c'est lui qui m'a poussé à choisir ce championnat. Il m'a expliqué que c'est un pays qui vit pour le football. J'avais plusieurs options, mais papa m'a conseillé, recommandé l'Inter".
Pour l’anecdote, Marcus a choisi de rejoindre l'Inter, un club qui l'aurait accueilli il y a déjà deux ans, avant qu'il ne se blesse
"Je m'étais déjà imaginé portant ce maillot il y a deux ans: Le club Nerazzurro et sa Direction ont été présent pour moi, même après ma blessure. Ils m'ont consolé et ça, je ne l'ai pas oublié. Il était donc naturel pour moi de les choisir. Avoir la chance de recommencer ce que le destin m'avait enlevé il y a deux ans est incroyable."
Milan a été à deux doigts de vous recruter : . Savez-vous que le prochain derby sera plus chaud que d'habitude pour vous ?
"Les Tifosi du Milan vont m'en vouloir, mais patience! Je sais pourquoi j'ai choisi l'Inter et je ne m'inquiète pas des huées, qui arriveront de toute façon dans le Derby".
La seconde étoile dans le viseur
"Le Scudetto est notre objectif, nous travaillons quotidiennement pour cela, nous voulons être heureux en fin de saison."
L’avez-vous dit à votre ancien équipier Sommer ?
"Non, il est trop réservé, j’espère qu’il arrivera, mais il ne s’exprime jamais."
Votre idole...
"Adriano : Il savait tout faire, je m’inspire de lui."
Pourquoi pas Ronaldo ?
"Lui non plus ne peut pas être loin de mes pensées : Mon père ne dormait jamais de toute la semaine lorsqu’il savait qu’il devait l’affronter, je m’en souviens bien."
Avez-vous vu le Président Zhang à Tokyo ?
"Oui, je l’ai rencontré vendredi au déjeuner, il m’a serré dans ses bras et m’a dit qu’il était fier de me voir ici et qu’il était impatient de me suivre en direct."
Vous n’avez jamais évolué en 3-5-2...
"Je l’ai parfois testé avec le Borussia, je dois comprendre son fonctionnement avec l’entraineur."
Lautaro?
"Il m’a marqué, impressionné immédiatement: Il est bien plus fort que ce que je ne le pensais."
Je suis amoureux vous le saviez ?
"Je suis un amoureux du football: Chaque fois que je monte sur le terrain, je suis heureux et dans la vie, tu es fier lorsque tu fais la chose qui te plais la plus au monde, encore plus si les choses se termine bien et je ferais tout ici pour que cela se passe bien."
Quelle est la grande différence entre l’Allemagne et l’Italie ?
"Le football est le football partout, surtout à haut niveau. Mais ici, on accorde plus d'attention à l'aspect tactique : je le savais déjà, maintenant je le touche de mes propres mains".
Que vous a dit Lilian, votre père, de la Serie A ?
"Qu’il a énormément changé depuis qu’il y avait évolué en Italie, mais il m’a poussé à choisir ce championnat, il m’a convaincu en me disant : "C’est un Pays qui vit pour le Calcio, tu t’y trouveras bien" et c’est vraiment comme ça."
Vous êtes très actif sur les réseaux sociaux, comment vous imposez-vous face aux critiques ?
"Je me diverti énormément avec les réseaux sociaux, c’est vrai: C’est un monde ouvert où tout le monde a la possibilité de parler et c'est plus facile de le faire derrière un ordinateur qu’en face à face. Je suis un personnage public : et donc Allez-y, cela ne m'affecte pas. Mais il y a aussi des aspects positifs."
"Si je dois faire le bilan, je reçois bien plus d'amour que de méchanceté."
Promettez-vous de battre votre record personnel de 13 buts ?
"Je travaille sur cela, lorsque qu’une saison débute, l’objectif est de faire mieux que la précédente n’est-ce pas ?"
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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